Par Bloc Québécois
En examinant les répercussions, il apparait évident que la fin des activités de la raffinerie est une mauvaise décision puisqu’elle aura de nombreux impacts néfastes autant pour les travailleurs que pour l’économie locale et celle du Québec.
« La fin des activités à la raffinerie Shell constitue un désastre non seulement pour les 520 travailleuses et travailleurs qui risquent de perdre leur emploi, mais aussi pour l’ensemble de la communauté. Le Bloc Québécois est entièrement solidaire des travailleurs, et c’est pourquoi nous sommes résolus à les appuyer de toutes nos forces dans leurs démarches pour sauver leur emploi », a déclaré aujourd’hui le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, au terme d’une rencontre avec le président de la section locale 121 du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier, Jean-Claude Rocheleau, qui représente les travailleuses et des travailleurs de la raffinerie Shell de Montréal.
« En examinant les répercussions, il apparait évident que la fin des activités de la raffinerie est une mauvaise décision puisqu’elle aura de nombreux impacts néfastes autant pour les travailleurs que pour l’économie locale et celle du Québec », a lancé Gilles Duceppe.
« D’abord, Montréal-Est ne peut se permettre de perdre 520 bons emplois sans que l’économie locale ne s’en ressente. De plus, des milliers d’emplois indirects sont liés aux activités de la raffinerie. Ensuite, la fin des activités à la raffinerie de Montréal-Est risque d’entraîner un impact à travers le Québec sur les prix de l’essence. On connaît malheureusement trop bien les effets qu’ont eus les hausses successives des prix de l’essence sur l’industrie des transports, ou encore sur celle du taxi. Enfin, cette décision de Shell signifie une dépendance accrue du Québec aux ressources pétrolières raffinées en provenance de l’extérieur du Québec », a poursuivi le chef du Bloc Québécois.
Gilles Duceppe a assuré les représentants des travailleurs que le Bloc Québécois sera aux côtés des travailleurs dans leurs démarches pour maintenir les activités à la raffinerie. Le Bloc Québécois exercera notamment toutes les pressions qui sont nécessaires auprès de Shell, pour que la compagnie suspende le démantèlement des installations afin que la raffinerie demeure opérationnelle advenant que la direction change d’avis, ou qu’un acheteur soit identifié. Quoi qu’il arrive, les travailleurs pourront compter sur l’équipe du Bloc Québécois pour défendre leurs intérêts à Ottawa.
« Les députés du Bloc Québécois ont été actifs depuis le début dans ce dossier. Les travailleurs de Shell ont notamment pu compter sur l’implication de la députée de La Pointe-de-l’île, Francine Lalonde, qui s’est avérée extrêmement efficace pour pousser ce dossier sur la table de la SODEC RDP – PAT – ME ainsi que pour mettre en lien les différents regroupements locaux. Le député d’Hochelaga, Daniel Paillé, est un autre député qui s’est dépensé sans compter afin de défendre la survie de la raffinerie. En fait, c’est toute la machine du Bloc Québécois qui se sent interpelée par le sort de la raffinerie de Montréal. Nous nous battrons pour le maintien des activités à la raffinerie parce qu’il en va de l’intérêt du Québec, et parce que ces emplois sont importants pour Montréal. C’est là notre priorité absolue », a conclu Gilles Duceppe.
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Cet article de 488 a été rédigé par Le Bloc Québécois il y a 15 ans et 3 mois, le vendredi 29 janvier 2010.
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Cet article est catégorisé sous Québec, Économie.
Les mots clés associés à celui-ci sont essence, marché du travail, Montréal, Shell.
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Comment se fait-il que sur ce dossier et tant d’autres le PQ soit silencieux?
La jeune équipe de Mme Marois est débordée par tant de travail?
Au lieu de se rpononcer malencontreusment sur des baisses de salaire de syndiqués.
Bonjour M. Dulac,
Le PQ s’est prononcé sur le sujet il y a environ deux semaines, voir l’article suivant: http://www.ameriquebec.net/actualites/2010/01/11-shell-ferme-sa-raffinerie-situee-a-montreal.qc
Comme les patriotes de 1837 avaient invités les nôtres à bouder les produits canadiens bien avant monsieur Boycott d’Irelande.
Ultramar est bel et bien Québécois et prend de l’expansion .Pourquoi ne pas en faire son fournisseur au lieu de Shell et du chiffon rouge.
Le PQ du même souffle aurait dû insister pour que le gouvernement du Québec exige d’être autorisé comme la Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve pour du pétrole et des hydro-carbures l’ont été.
En produisant son propre pétrole et gaz ,il pourrait s’assurer qu’il soit traiter entièment au Québec et non à l’étranger hors-Québec au Canada.
Dénoncer ainsi les carcans qu’impose l’occupant canadian en conservant le Québec en tutelle en l’empêchant d’exploiter ses ressources naturelles.