Le vendredi 10 septembre 2010

QuébecÉconomie

L’argent

Les Québécois perdent le contrôle et la gestion de leurs actifs

Par Jean-Pierre Plourde

Vous et moi allons tous ensemble perdre le contrôle sur des centaines de milliards qui assuraient notre bien être à long terme. On va nous rendre dépendant de l’économie canadienne. Notre élite politique québécoise actuelle s’attaque directement à la notion de l’argent afin de la faire travailler contre nous afin qu’elle profite à l’ensemble canadien et non plus Québécois.

Dans mon texte Vivre libre ou disparaître, j’explique que chacun des items qui composent une organisation a un effet sur l’ensemble. Les décisions prises par les élites ont un impact sur les autres élites, sur l’ensemble des citoyens et de leurs actifs.

La notion de “l’argent” est très importante dans nos sociétés, il est donc très important de savoir d’où il vient et qui en définit les règles. Vous comprendrez un peu plus les interactions entre les élites économiques, politiques et sociales, impliquées par cette notion importante, “l’argent”.

La notion de l’argent, de sa création et de la croissance aura un effet marqué sur les facteurs économiques, politiques et sociaux.

Le papier monnaie ou les pièces en circulation ne sont  qu’une partie de l’argent disponible, la plupart de l’argent est virtuelle et il se crée continuellement de l’argent qui n’existe pas sous forme de papier ou de pièces.

L’argent peut être un agent de développement ou de destruction selon les objectifs et les politiques de l’état, nos politiciens ou de la conscience des citoyens à défendre leurs droits. Les citoyens doivent apprendre qu’ils ont un pouvoir majeur sur l’état, l’économie, la société et leur propre avenir, à condition de savoir comment et de s’en occuper au lieu de déléguer.

Toutes les économies sont basées sur le pouvoir de créer de l’argent. Pas nécessairement de l’argent papier, mais surtout virtuel, de l’argent qui n’existe pas encore mais que vous et moi allons contribuer à créer.

Les banques et l’État utilisent la capacité des emprunteurs à régler leurs dettes pour accroître leur pouvoir et leur domination. Ils prêtent de l’argent qu’ils n’ont pas, vous verrez comment dans le vidéo qui suit.

Notre capacité individuelle à rembourser nos emprunts est le garant du fonctionnement de l’économie.

En remboursant nos emprunts personnels, nous créons une valeur ajoutée par notre travail (de l’argent qui n’existait pas). Par exemple, en rénovant votre maison, l’État reconnaît une valeur ajoutée et vous crée une valeur arbitraire, une dette appelée « taxe », que vous devrez payer indéfiniment d’année en année.

Le nouvel argent doit être réinvestit dans la croissance économique solide pour être matérialisé, c’est ce qu’a fait le Québec dans les années soixante en construisant l’Hydro-Québec. Sans cette matérialisation, l’économie finit par s’effondrer. La caisse de dépôt avait été créée par Parizeau justement pour assurer cette croissance, celle de l’Hydro-Québec par exemple, ce qui permettait de matérialiser l’argent virtuel. C’est ce que l’on appelle le phénomène du bras de levier.

Sans matérialisation, cet engrenage fera en sorte que la dégringolade des prêts hypothécaires vécue aux États Unis va se répéter ailleurs. L’économie n’étant pas en mesure de créer de nouvelles richesses, il s’en suit une rupture dans la chaîne des emplois, on appelle cela vivre collectivement au dessus de ses moyens.

Vous et moi sommes responsables de la richesse de notre économie, de notre État et de nos banques.

Nous sommes responsables de la puissance et du pouvoir de ceux qui les diriges.

Au Canada, le pouvoir des banques est  soumis aux règles de l’état via la banque centrale. Si ce pouvoir n’est pas appuyé par de nouveaux actifs économiques, il arrive un moment ou l’économie s’effondre, c’est ce qui devrait arriver au Québec après le départ de Charest. Plusieurs milliards de dollars dont nous aurons besoin pour nous relever après son départ auront été perdus dans des placements à hauts risques à l’étranger, car notre économie change de main. Si ces milliards avaient été investis au Québec, ils n’auraient pas été perdus mais recyclés sous une autre forme dans notre économie.

M. Charest aura privatisé l’Hydro-Québec et liquidé la Caisse de dépôt parce qu’on aura cessé de croire en la démocratie en lui donnant le pouvoir de liquider nos actifs, les affaires à la Norbourg et à la Jones feront figures de fait divers à côté de ce qui nous attends.

À moins d’une révolution intellectuelle des Québécois, nous serons bientôt l’équivalent des nègres d’Amérique.

On peut tous ensemble s’en sortir, à condition d’apprendre comment cela fonctionne.

Visionnez ce vidéo agrémenté de dessins animés, vous allez comprendre beaucoup de choses. L’État se garde bien de mettre ce genre d’informations dans les programmes scolaires.

L’État, géré à la façon Charest,  fonctionne en générant une économie souterraine, équivalent du travail au noir des citoyens, comme le blanchiment d’argent, transfert d’actifs et de propriétés au privé, du retrait de territoire par l’approche commune. Tout cela s’est accéléré après le vol du référendum de 1995.

La fédération a parachuté au Québec un homme de main pour détruire notre culture d’abord et notre économie ensuite. Les Québécois ne l’on pas vu venir et ils l’ont élu.

L’ économie du Québec change de mains et nos actifs, la Caisse de dépôt par exemple, sont liquidés au privé, ou encore,  mis sous tutelle en s’emparant de nos territoires au profit de l’État Canadien au lieu de l’État Québécois.

Les actifs d’Hydro-Québec se trouvant dorénavant en territoire fédéral par transfert de propriété territoriale vers les Amérindiens, dont le Canada détient la tutelle. Nos actifs de l’Hydro deviendront sujet à expropriation par héritage de la tutelle qu’elle détient sur les amérindiens.

Vous et moi allons tous ensemble perdre le contrôle sur des centaines de milliards qui assuraient notre bien être à long terme. On va nous rendre dépendant de l’économie canadienne.

L’État, tout comme le banquier, via les impôts, crée une valeur ajoutée virtuelle de vos actifs et en augmente la valeur réelle.  L’État vous crée une dette additionnelle générée par votre travail que vous devrez payer comme s’il s’agissait d’un emprunt bancaire éternel.

Le citoyen moyen est continuellement maintenu dans un état de dépendance à la limite de sa capacité de payer.

Dans nos sociétés, le citoyen est pris en otage par les prêteurs. Si le citoyen arrête d’acquitter ses dettes, la banque saisira la valeur ajoutée par le citoyen concerné. En plus de perdre son emploi, le citoyen perdra aussi la valeur ajoutée qu’il a créée par son travail.

Les prêteurs et l’état gagnent toujours sur tous les cotés. Cette situation va durer aussi longtemps que les citoyens ne comprendront pas l’importance qu’ils occupent dans l’organisation de cette machine appelée “démocratie”, décrite dans le texte « Vivre libre ou disparaître ».

Même les États finissent par utiliser le jeux de l’argent entre eux. Lorsque c’est l’État qui le fait, il le fait toujours au nom du citoyen qui vit déjà à crédit via ses emprunts personnels. Si l’État emprunte pour couvrir les déficits du système de santé ou pour payer les pensions, on emprunte pour payer l’épicerie, c’est vers cela que nous dirige présentement le gouvernement Charest.

En résumé

Notre élite politique québécoise actuelle s’attaque directement à la notion de l’argent afin de la faire travailler contre nous afin qu’elle profite à l’ensemble canadien et non plus Québécois.

Les revenus de nos entreprises d’État seront divisés entre 30 millions d’individus au lieu de profiter aux 7 millions de Québécois qui les auront créés. Les Québécois perdent le contrôle et la gestion de leurs actifs construit par nos pères et grand-pères.

Par l’approche commune, le Québec perd le titre de province canadienne, il devient un territoire fédéral. Les Québécois perdent leur droit d’égalité et le droit de siéger à côté des autres provinces afin de modifier la Constitution qui les régissent.
Un citoyen qui ne vote pas, n’existe pas! il est important de le renseigner.

L’Argent Dette de Paul Grignon


Un bon vidéo, vous allez aimer…

Jean-Pierre Plourde

4 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Jean Rousseau Le 10 septembre 2010 à 14h31

    Un article et un vidéo de collection.

    Il faudrait trouver moyen pour que chaque intéressé puisse facilement avoir accès au contenu qui l’intéresse à partir d’un espace, (ou d’un sous-site…), comme le permet une Cie de vente de disque, (dont le nom m’échappe).
    Rares sont ceux qui possèdent des talents d’agent de documentation. Alors pourquoi ne pas leur faciliter la chose, quitte à regrouper plusieurs entreprises envers cet objectif sain.

  2. 2 Jean-Pierre Plourde Le 10 septembre 2010 à 16h47

    Bonjour M. Rousseau.

    Je ne comprend pas le sens de votre question.

    Pour le vidéo, je n’ai pas de recours, je n’en suis pas l’auteur;

    Par contre pour l’article je pourrais agir et faire attention pour mes prochains écrits.

    Les textes sur les sites comme Ameriquebec et autres ne sont jamais très long.

    Je n’ai malheureusement pas l’expérience d’un documentaliste.

    Merci d’être là.

    Jean-Pierre Plourde.
    http://saglacweb.blogspot.com

  3. 3 Joel Le 7 mai 2011 à 13h42

    «Le citoyen moyen est continuellement maintenu dans un état de dépendance à la limite de sa capacité de payer.»

    Et vous prêchez pour quoi exactement? L’austérité fiscale, je ne crois pas, c’est votre progressisme à tout vent qui crée ce genre de conditions étouffantes pour le citoyen moyen, qui renvoie souvent plus de la moitié de son salaire en taxes et tarifs, en roulant en voiture sur des rues et des ponts en ruine, en n’ayant pas de médecin de famille, en payant des milliers de dollars pour quelques centaines de dollars en service au mieux. C’est ça la finalité de la chose. Les pétrolières et les banques sont sûrement gourmande, mais jamais plus que les gouvernements!

  4. 4 Jean-Pierre Plourde Le 7 mai 2011 à 22h32

    Bonjour Joel

    Nous sommes tous responsables de notre situation.

    La nature nous a affublé de l’un des plus gros cerveaux de la nature alors qu’on ne se sert que d’un très faible pourcentage du nôtre.

    J’essaie de nous faire prendre conscience que nous sommes responsables de notre présent et de notre avenir.

    Nous faisons des choix dans la vie, ne pas en faire, c’est aussi en faire un, de résignation et d’acceptation celui-là, c’est ce que font les Québécois.

    On n’a pas appris à reconnaitre ses vrais amis.

    L’union des multinationales crée une situation dangereuse pour l’humanité. Elles financent les parties politiques et finissent par prendre le contrôle des gouvernement et des citoyens.
    Pendant ce temps, on rage contre les parties politiques.
    Un politicien honnête et dynamique n’a pas beaucoup de chance de percer, le contrôle des médias fait en sorte qu’on s’acharne à les détruire par ignorance du fonctionnement des organisations.

    Nous sommes condamnés à apprendre de notre histoire et de nos expériences. Les Québécois sont délibérément privés de ces connaissances.

    A moins d’un réveil massif des Québécois, notre culture disparaitra et nos actifs finiront d’être pillés par le conquérant.

    Nous deviendrons demain les pauvres et méprisés de la société canadienne.

    En voici l’explication graphique.

    http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/12/14-vivre-libre-ou-disparaitre.qc

    Merci d’être là.

    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

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Fiche de l'article

Cet article de 1,204 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 13 ans et 7 mois, le vendredi 10 septembre 2010.

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