Par Bloc Québécois
Josée Verner et les autres députés du caucus conservateur de Québec se réfugient derrière l’étude sur le modèle d’affaires du nouvel amphithéâtre ou encore le dossier de la mise en candidature auprès du Comité international olympique afin d’éviter de se prononcer.
Le chef du Bloc Québécois, Gilles Duceppe, a sommé le premier ministre Stephen Harper de s’engager personnellement et dès maintenant pour permettre à Québec de faire progresser de front les dossiers intimement liés que sont le nouvel amphithéâtre multidisciplinaire à Québec, la candidature en vue des Jeux Olympiques de 2022 et le retour d’une concession de hockey professionnel à Québec.
« Josée Verner et les autres députés du caucus conservateur de Québec se réfugient derrière l’étude sur le modèle d’affaires du nouvel amphithéâtre ou encore le dossier de la mise en candidature auprès du Comité international olympique afin d’éviter de se prononcer. Pourtant, il est clair que les projets actuellement sur la table sont importants pour Québec, où ils entraîneront un essor économique considérable » a déclaré Gilles Duceppe, en présence des députés du Bloc Québécois dans la région de Québec Christiane Gagnon (Québec), Michel Guimond (Montmorency–Charlevoix–Haute-Côte-Nord), Pascal-Pierre Paillé (Louis-Hébert) et des candidats en vue des prochaines élections France Gagné (Louis-Saint-Laurent), Richard Côté (Portneuf-Jacques-Cartier), Félix Grenier (Charlesbourg–Haute-Saint-Charles), Michel Létourneau (Beauport–Limoilou) et Gaston Gourde (Lotbinière–Chutes-de-la-Chaudière).
« La venue des Jeux Olympiques et celle d’une équipe de hockey professionnelle sont toutes deux tributaires de la construction du nouvel amphithéâtre. Voilà pourquoi je lance aujourd’hui un appel à Stephen Harper afin qu’il s’engage fermement, sans détour et dès maintenant pour permettre à Québec de poursuivre sur sa lancée favorable », a-t-il poursuivi.
« Le maire de Québec, Régis Labeaume, appuie ces projets de toutes ses forces, alors que le gouvernement du Québec s’est déjà engagé à contribuer financièrement. De leur côté, les représentants du mouvement olympique et ceux de la Ligue nationale de hockey sont extrêmement réceptifs à la candidature de Québec », relate toujours le chef du Bloc Québécois.
« Le Bloc Québécois s’intéresse depuis le début à ce projet et c’est pourquoi nous avons maintenu un dialogue constant avec le groupe J’AI MA PLACE. Stephen Harper doit s’engager fermement afin de permettre à Québec d’aller de l’avant avec ces projets », a conclu Gilles Duceppe.
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Cet article de 331 a été rédigé par Le Bloc Québécois il y a 14 ans et 8 mois, le samedi 4 septembre 2010.
Il y a 4 commentaires suite à cet article. Vous pouvez aussi suivre le fil des commentaires.
Cet article est catégorisé sous Québec, Économie.
Les mots clés associés à celui-ci sont Colisée de Québec, Jeux Olympiques, Josée Verner, Parti Conservateur du Canada, Stephen Harper, Ville de Québec.
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Une exigence du privé avec les taxes et les impôts du public.
http://ygreck.typepad.com/.a/6a00d8341c5dd653ef0134872b0259970c-800wi
« Sans financement fédéral pour son futur amphithéâtre, Québec peut faire une croix sur son rêve de revoir les Nordiques. Du moins, le pdg de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, prévient qu’il abandonnera ses démarches pour ramener une franchise si le projet public devait tomber à l’eau. Parce que lui ne construira pas un tel bâtiment.»
Source ;Pierre-André Normandin,Le Soleil,9 septembre2010
Un Colisée de quêteux
http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/yves-boisvert/201009/08/01-4313805-un-colisee-de-queteux.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B40_chroniqueurs_373561_accueil_POS2
Le collisé de la dette à Québec comme le village de la dette à Vancouver.
Le député conservateur de la Beauce, Maxime Bernier, rejette catégoriquement le projet de nouvel amphithéâtre à Québec, qu’il juge non rentable.
Paroles du député Bernier :
Je n’ai aucunement été impressionné par les conclusions de l’étude d’Ernst & Young, qui qualifient de rentable le projet d’amphithéâtre,mais uniquement dans l’hypothèse où ce sont les gouvernements qui financent entièrement sa construction,les réparations et les rénovations, pour les 40 prochaines années.
On joue avec les mots.Il faut conclure,que le projet n’est tout simplement pas rentable et qu’il constituera un fardeau financier pour les contribuables pour des décennies à venir. C’est pour cette raison qu’aucun acteur privé ne souhaite y participer.
Le gouvernement fédéral doit, après la crise économique mondiale, régler avant toute chose son «gigantesque déficit» de plusieurs milliards de dollars, et éviter à tout prix de s’embarquer dans des aventures financières risquées.
Je partage le rêve de voir revenir une équipe de hockey professionnel dans la région de Québec.Sauf que les rêves ne peuvent faire fi de la dure réalité financière.C’est beau rêver, mais quand on le fait à crédit en s’imaginant que l’argent tombe du ciel, le réveil peut être brutal.
On ne peut pas continuer ainsi de transmettre à nos enfants la facture de projets qu’on ne peut pas se payer.
On ne peut pas continuer d’acheter les élections en distribuant des montants toujours plus gros pour plaire à chacun, en se fermant les yeux sur les conséquences.
Tout le ROC est contre le financement public fédéral du colisé de la dette à Québec.Le Bloc Québécois est pour.
Source ; Malorie Beauchemin,La Presse,10 septembre 2010
Risques publics, profits privés
L’étude d’Ernst & Young sur le nouveau colisé de Québec n’est ni un plan d’affaires, ni une étude de marché. Il ne contient même pas d’analyse de l’achalandage potentiel du nouvel amphithéâtre projeté à Québec.Et le premier ministre Charest signe un chèque en blanc pour 45 % des coûts de construction sans même avoir en mains la documentation pertinente.
Que l’État participe financièrement au montage financier d’un projet sportif d’envergure, comme il l’a fait pour l’agrandissement des stades Saputo et Percival-Molson par exemple, cela va de soi. Mais qu’il en soit l’unique bailleur de fonds, l’unique preneur de risques, voilà qui n’a absolument rien de raisonnable.
Source ; François Cardinal,La Presse,10 septembre 2010