Le samedi 11 septembre 2010

QuébecÉconomie

Abitibi-Bowater pourrait partir avec la caisse de retraite!

Par Jean-Pierre Plourde

Pendant qu’AbitibiBowater s’apprête à dédommager ses directeurs pour 6 millions de dollars, la compagnie jongle avec l’idée de retirer les fonds de pension de ses employés par manque de fonds.

Pendant qu’AbitibiBowater s’apprête à dédommager ses directeurs pour 6 millions de dollars, la compagnie jongle avec l’idée de retirer les fonds de pension de ses employés par manque de fonds.

Voir l’article sur CyberpresseAbitibiBowater: Ottawa se penche sur les fermetures au Québec. En voici un extrait.


La fermeture de deux usines d’AbitibiBowater au Québec sera étudiée à Ottawa la semaine prochaine, en comité parlementaire

La Presse Canadienne

Quelques membres du comité de l’industrie se sont réunis, vendredi matin, pour convenir d’une date à laquelle ils entendront les représentants de l’entreprise, dont le siège social est situé à Montréal, ainsi que des représentants des travailleurs des usines de Gatineau et Dolbeau.

Le géant du papier journal a annoncé, il y a 10 jours, qu’il mettait définitivement fin à ses activités dans ces deux installations québécoises.

Les députés conservateurs, bloquistes et un libéral se sont entendus pour convoquer le comité vendredi prochain, le 10 septembre, pour y faire la lumière sur la décision prise par AbitibiBowater.

Le Bloc québécois, qui avait réclamé la tenue d’un débat sur la question au comité de l’industrie, a fait valoir, à sa sortie de la rencontre de vendredi, qu’il souhaitait s’assurer que les travailleurs d’AbitibiBowater «aient leur place» dans ce débat.

Car ceux-ci pourraient voir leurs fonds de retraite retirés par l’entreprise, qui plaide manquer de fonds.

Or, ont rétorqué les bloquistes Robert Bouchard et Richard Nadeau – deux députés des deux régions touchées par les fermetures d’usines -, les cadres de l’entreprise toucheront de leur côté des primes atteignant 6 millions de dollars.

Le comité doit entendre les représentants d’AbitibiBowater et de ses employés le plus tôt possible, car le 14 septembre l’entreprise déposera ses propositions pour régler la situation. Il faut donc que la direction s’explique avant cette date, car après il sera trop tard, a plaidé M. Bouchard.


La capacité de s’assumer des travailleurs devrait être assurée de façon formelle par les travailleurs eux-mêmes, j’ai un texte qui traite de ce sujet.

Les fonds de pension des travailleurs seraient alors indépendants des décisions de l’employeur et la continuité serait assurée par leur association, comme la caisse de dépôt dans son mandat original, avant l’arrivé de John James Charest.

Les pertes de la caisse de dépôt ont été artificiellement provoqués, j’en veux pour raison la question suivante: pourquoi la Caisse de dépôt cherche-t-elle des investissements à l’étranger pour y placer nos fonds publics alors que notre Hydro-Québec peut assurer la rentabilité de ces fonds sans risque de les voir disparaître et en assurer un rendement plus qu’intéressant, avec un avenir prometteur?

Les Américains et autres anglo-saxons s’arrachent les actions de l’Hydro alors que Charest s’acharne à risquer nos économies à l’étranger. Messieurs les travailleurs, s’assumer, c’est aussi se faire confiance.

La FTQ, n’a pas fait que des mauvais coups, son fonds d’investissement me semble très rentable aux dernières nouvelles. Pourtant, elle investit principalement au Québec et elle fait des jaloux.

Les travailleurs doivent s’associer aux citoyens pour, tous ensemble, changer d’attitude. La timidité et la peur de s’affirmer n’ont plus leur places.

Au Saguenay les citoyens doivent s’occuper de conserver le contrôle des actifs d’AbitibiBowater dans la région. Cela veut dire de récupérer les centrales de la compagnie et comme l’a fait Terre-Neuve, exercer nos droits sur nos territoires. On récupère les territoires de coupes prêtés par l’État à l’entreprise qui ne remplit plus ses obligations.

S’assumer, c’est comprendre que les élus sont au service du citoyen et non l’inverse.

Les fusions ont été possible parce que l’on a envoyé un message de mollesse et de résignation. On doit changer tout cela et on doit le faire sentir maintenant comme on le fait pour M. Charest dans son piège à cons de commission Bastarache qui se referme sur lui.

On ne doit plus accepter les messages de racistes qui nous accusent de l’être, on doit remettre ces impolis à leur place. Par exemple, on devrait collectivement boycotter les films de Robin William qui a craché publiquement sur les Québécois en pleine conférence de presse.

Pourquoi se laisse-t-on tondre comme des moutons sans s’opposer à des principes essentiels d’estime de soi? Comprenons tous que le fait d’élire des députés ne donne pas le droit à ces derniers de nous imposer n’importe quoi.

Vous connaissez tous la phrase, « Le peuple est souverain ». Cette phrase est vrai, les citoyens sont le véritable détenteur de la démocratie. Il ne faut plus hésiter à démettre tout député ou gouvernement de quelque parti qu’il soit lorsqu’il agit volontairement contre nos intérêts, M. Charest ne fait que cela depuis qu’il est élu. Tous ensemble, nous avons ce pouvoir.

M. Charest à mis en place le piège de la commission Bastarache qui se retourne contre lui. Cette commission est en train de démettre Jean Charest avec la collaboration d’Ottawa et des bailleurs de fond du parti Libéral. Pourquoi? Parce que vous, le peuple, croyez enfin d’avantage M. Bellemare. Comprenez que c’est vous et moi le patron, pas votre Premier Ministre.

Vous ne donnez pas le choix à M. Bastarache d’accepter M. Bellemare dans les rangs de la commission. D’accusé, il va devenir le persécuteur. Il en serait tout autrement si les sondages donnait la sympathie massive du peuple à M. Charest. Si ce n’était pas le cas, M. Bellemare serait en sérieuse difficulté. Sa contre attaque de 900 000 dollars contre Charest montre bien le renversement de situation en cours.

Apprendre de nos erreurs ça veut aussi dire, en plus de mettre à la porte M. Charest et ses sbires, imposer massivement l’annulation de toutes les décisions du gouvernement Charest prises contre les intérêts du peuple.

S’il faut faire l’indépendance du Québec, faisons-la: l’opinion d’Ottawa n’a aucune importance. Nous devons faire notre choix de société et s’y tenir. Si Ottawa s’y oppose, on réagira en conséquence, il y a des moments ou il faut mettre le poing sur la table et ce moment, il est là.

Toutes transactions et traités négociés contre nos intérêts collectifs comme l’approche commune, ou vente de nos actifs comme l’Hydro ou Caisse de dépôt doivent être annulés et dénoncés auprès des autorités internationales. Ceux qui auront trempé dans les magouilles auront fait un mauvais investissement.

Le pétrole et le gaz au Québec sera sous notre juridiction, l’éolien tombera sous notre juridiction avec une stratégie d’investissement qui favorisera nos agriculteurs, l’énergie de ces machines pourrait permettre de cultiver à l’année dans des serres modèles.

Notre milice sera Québécoise, on reprend le contrôle de l’immigration dans Montréal, toutes les écoles payés par l’État seront francophones, le seul super-hopital à Montréal sera francophone, l’école sera laïc, l’étranger doit s’intégrer ou s’en aller, etc.

Cessons d’avoir peur.

Les députés sont au service du peuple. Si un parlement cherche à imposer une mesure anti-citoyenne, le peuple doit le dire massivement, s’exprimer clairement et montrer la porte à son/ses élu(s). On aurait pu, tous ensemble, empêcher les fusions forcées. Aujourd’hui, ces fusions jouent contre nous. On n’a pas écouté notre conscience collective.

Je m’arrête là pour le moment.

Apprenons à vivre ensemble.

Jean-Pierre Plourde

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Cet article de 1,135 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 13 ans et 6 mois, le samedi 11 septembre 2010.

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