Le lundi 14 décembre 2009

PolitiqueQuébec

Vivre libre ou disparaître

Connaissez-vous le traité de l'approche commune?

Par Jean-Pierre Plourde

Grâce à l’approche commune, le Canada fera du Québec la seule province virtuelle canadienne, Québec devient un territoire fédéral parce que les Québécois héritent de la tutelle que le Canada détient sur les Amérindiens de par sa Constitution. Les 7 millions d’habitants perdent, par ce traité, leur liberté, leur droit de gestion et le contrôle de leurs territoires.

Voici un texte qui explique graphiquement la situation du Québec dans le Canada. C’est ce cheminement qui ma convaincu de me battre pour faire ressortir les objectifs de la Fédération Canadienne à notre égard.

Commençons par relever la définition du mot “Souveraineté” du dictionnaire Larousse:

  1. Autorité suprême. Souveraineté du Peuple.
  2. Pouvoir suprême reconnu à l’État, qui implique l’exclusivité de sa compétence sur le territoire national et son indépendance dans l’ordre international, où il n’est limité que par ses propres engagement….

On déduit facilement de ces deux définitions:

  1. Un peuple souverain doit posséder un territoire pour y exercer sa souveraineté.
  2. Un peuple sans territoire ne peut donc constituer un État capable d’exercer sa souveraineté sur les territoires qu’il a développé.
  3. Un peuple qui refuse de prendre possession de ses territoires ne peut aspirer à la souveraineté. Il devient une communauté ou société culturelle et il sera soumis à la volonté des gestionnaires à qui il cède ses territoires où il vit, c’est le but du traité dit de l’Approche commune.
  4. Ce peuple abandonne ses droits de regard sur la gestion de ses territoires et il perdra la possession des actifs dont l’Hydro-Québec et la Caisse de dépôt qu’il y a construit. Il sera exproprié. Les Acadiens sont de ceux-là.
  5. Une telle société est appelée à demeurer folklorique, à être discriminée et à disparaître à long terme selon que le nouveau propriétaire des territoires la tolère ou l’assimile.
  6. Les Québécois, par la commission Bouchard-Taylor, acceptent de devenir une diaspora ou un peuple en exil et sans territoire.

Reprenons maintenant mon explication de façon graphique.

Le graphique de la figure 1 représente le fonctionnement général simplifié d’un état souverain. Il vous aidera à comprendre rapidement les enjeux des négociations dits de l’approche commune et l’implication des décisions qui vont en découler. Les gens de Montréal peuvent comprendre l’implication pour eux sur cette page.

Figure 1: Conditions d'existence d'un peuple
Figure 1
Conditions d’existence d’un peuple
Le problème Québec-Canada
Figure 2
Le problème Québec-Canada

Conditions d’existence d’un peuple

Référez à la figure 1.

Prenons une masse de personnes ayant des affinités de langue, de culture et le désir de vivre ensemble sur un territoire dont elle est propriétaire et représenté par la surface du grand cercle blanc, c’est le cas du Québec, ou, c’était le cas du Québec avant l’élection du gouvernement Charest.

Il surgira naturellement de ce groupe trois types d’élites représentées par les trois gros points noirs à l’intérieur du grand cercle blanc et décrit comme suit:

  1. Une élite politique: En démocratie cette élite est élue par le peuple et son rôle est de veiller au bien-être des citoyens, à la gestion des territoires, etc. Plus le peuple est indifférent à la politique, plus le risque de dictature est élevé. C’est présentement une forme de dictature que le Québec vit. C’est très dangereux, car ce peuple pourra se voir imposer d’aller à la guerre de force (conscription obligatoire) pour défendre des intérêts qui jouent contre lui, ou, il pourra voir sa culture soumise à un génocide, c’est ce qui est en cours d’exécution dans l’Île de Montréal.
  2. Une élite économique: Ce sont les industriels, entrepreneurs, commerçants et autres. Ils sont les percepteurs de la majorité des impôts décrétés par le politique. Au Québec la majorité de cette élite est dominée par les multinationales qui sont les donneurs d’ouvrage aux petites et moyennes entreprises. De plus, elle contrôle les médias, ce qui lui permet d’interdire au peuple la connaissance des enjeux.
  3. Une élite sociale: Les journalistes, fonctionnaires, médecins, avocats et professionnels de tous genres sont de ceux-là, la plupart de cette élite sociale comprend les enjeux mais elle se sent impuissante devant le manque d’information et de stratégie.

Dans une société ayant des objectifs communs, il se crée des liens étroits entre les trois élites. Ces liens sont représentés par les lignes et elles sont l’expression de la communauté d’intérêt.

Ces liens vont générer des retombées de toutes sortes, la création d’entreprises et des dépenses en recherche, en développement et le plein contrôle sur l’exploitation des ressources au profit de l’ensemble des citoyens de ce groupe. Ce mode de fonctionnement est essentiel au développement et au bonheur d’un peuple. C’est à tout cela que le Québec renonce en refusant de s’assumer. Il renonce à participer au concert des nations libres et choisit l’esclavage par manque d’information.

Le problème Québec-Canada

Référez maintenant à la figure 2.

Le Canada, comme le Québec, est constitué de la même structure, à la différence près qu’on n’a pas la même culture, donc, une communauté d’intérêt différente.

Un ”oui” gagnant au référendum de 1995 aurait assuré aux Québécois la souveraineté définitive sur l’ensemble des territoires québécois. Le Canada aurait été forcé de se retirer du Québec et de négocier avec lui.

Le référendum de 1995

Le Canada est signataire de la convention de l’ONU sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Au référendum de 1995 le Canada a brisé toutes les règles auxquelles il adhère à l’ONU.

Tous les liens et les ressources des élites fédérales ont été mis au travail pour battre le référendum, sans égard aux règles démocratiques préalablement établies.

Le Canada s’est comporté comme une force coloniale et il a fait d’énormes pressions sur le vote des citoyens. Les documents à l’appui des malversations fédérales d’Option Canada requièrent un réveil massif de tous les Québécois maintenant.

Quelle sera donc la stratégie fédérale de l’après référendum?

L’expropriation

Le Canada sait que la majorité québécoise veut se libérer et s’émanciper. Le Canada aurait été exclu des négociations de l’approche commune par un oui référendaire. Après sa (courte) victoire, il s’implique à fond et utilise le prétexte de l’approche commune pour retirer aux Québécois la propriété des territoires. Il ne demandera pas l’avis des Québécois par référendum car ses véritables intentions seraient rapidement dénoncées!

Dans la figure 2, il retire du schéma, le petit cercle blanc au centre représentant le territoire du Québec. La structure sociale intérieure, le petit triangle demeure, mais elle ne pourra plus aspirer à la souveraineté sans territoire. Le scandale des commandites est de la poudre aux yeux à côté de cela, vous et moi allons être docilement dépouillés!

Voici deux extraits du traité dit de l’approche commune qui viennent confirmer mes dires:

(…) Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au besoin, de transférer ces droits aux Innus (…) (Voir article 1.1 Innu Assi).

(…) Le traité sera permanent et ne pourra être dénoncé ni modifié unilatéralement par l’une ou l’autre des parties (…) (Voir article 5.3 Modifications).

Le Canada fera du Québec la seule province virtuelle canadienne, Québec devient un territoire fédéral parce que les Québécois héritent de la tutelle que le Canada détient sur les Amérindiens de par sa Constitution. Les 7 millions d’habitants perdent, par ce traité, leur liberté, leur droit de gestion et le contrôle de leurs territoires.

Le Canada retire aux québécois le droit d’être un peuple.

De plus, par ce traité, le Canada s’autorisera à utiliser son armée contre nous pour défendre le territoire (canadien), pour modifier nos droits de coupe forestière, pour empêcher la construction de nouveaux barrages, pour contrôler le secteur minier, etc.

Des milliers d’emplois sont en jeu et les Québécois sont tenus dans l’ignorance de l’implication de ce qui se trame en leur nom.

Nous perdons notre pouvoir de gestion du pétrole de demain, L’EAU.

Détruire la structure et briser les liens entre les élites québécoises et forcer l’assimilation des citoyens

Sans territoire, on l’a vu, la communauté culturelle continue d’exister mais la notion de peuple disparaît. Le Canada n’aura plus qu’à prendre des stratégies à long terme pour forcer l’assimilation des élites et de la société québécoise elle-même.

M. Charest est fédéraliste et il connaît très bien les conséquences de ce traité. Il collabore déjà à son application, par exemple :

  • Il a signé le protocole sur ce traité en décembre 2004. Voir la lettre de mise en garde que je lui ai adressé sur mon site avant la signature;
  • Il engage M. Yves Fortier, un ancien ambassadeur du Canada à l’ONU et un serviteur de l’État Fédéral pour compléter les négociations en notre nom;
  • Il engage M. Daniel Gagnier comme chef de Cabinet, un monsieur délégué à Londre lors du référendum de 1995 pour défendre les intérêt du Canada auprès du gouvernement Britannique;
  • Etc.

Les dessous de l’approche commune!

Le Canada a convaincu la plupart des médias à taire le plus possible les commentaires négatifs sur ces négociations sous prétexte qu’on ne négocie pas sur la place publique. Comme s’il s’agissait d’un simple problème de négociations syndicales! C’est une négation complète de l’existence et des droits de la majorité québécoise à l’autodétermination.

Si une autre province avait décidé de se séparer, le Canada aurait-il agit de la même façon? La réponse est non! Terre-Neuve a menacé de le faire pour le pétrole en 2005 et le Canada a cédé.

Dans quelques années, la Colombie-Britannique sera plus Asiatique que Canadienne et s’en ira de son côté et l’Alberta fera de même alors que nos descendants vivront un genre d’apartheid.

Quel message envoyons-nous à nos enfants? Quel sens doit-on donner au mot démocratie après un tel coup d’état?

M. Raymond Hudon, professeur de sciences politiques à l’Université Laval, déclarait dans une reprise à la télé le 9 février 2006: ”Quand la politique échoue, on va à la guerre”. Ça me semble cru mais il a raison.

Je suis d’accord avec M. Claude Béland, président du MDCQ, au sujet de la démocratie: “la réaction des élites est une chose – mais celle des citoyens et citoyennes est encore plus importante et plus efficace. Les élites – et particulièrement les élites gouvernementales – réagissent uniquement lorsque la pression citoyenne est forte.” Merci à M. Béland pour son autorisation de publier..

En conclusion

Les négociations de l’approche commune se font dans l’illégalité de la loi sur les référendums du Québec.

Les Québécois doivent indiquer clairement à M. Charest qu’il n’est pas autorisé à les dépouiller et qu’un référendum est requis pour toute transaction territoriale.

L’approche commune sous sa forme actuelle n’est pas une simple négociation administrative mais bien la suite de la conquête. Le Québec est présentement dépouillé de la gestion de ses actifs et les Québécois redeviendront des porteurs d’eau.

Le développement des régions, la qualité de vie et vos emplois seront affectés. Le taux de chômage, de suicide et la déprime dépendent de notre conscience ou de notre indifférence. Il est inutile de réclamer la nationalisation de ci ou de ça sans la propriété des territoires.

La mèche d’un baril de poudre est allumée et il faut s’unir et l’éteindre maintenant!

Je félicite Messieurs Normand Lester et Robin Philpot pour la leçon de liberté et respect de soi qu’ils nous donnent. Il faut se réveiller, que diable, et les appuyer. Que nous faut-il de plus pour constater qu’ils ont raison?

L’ONU a été créée pour favoriser l’harmonie entre les peuples par la démocratie. Plusieurs pays sont prêts à nous appuyer à condition de s’émanciper. Il faut dénoncer les malversations fédérales et réclamer l’assistance de l’ONU pour rétablir la démocratie québécoise.

Accepteriez-vous, personnellement, de vivre sous la botte de votre voisin? Pourquoi accepter comme peuple une situation qu’on refuserait comme citoyen?

Vous avez ma version de l’histoire, nous devons choisir entre être un peuple libre ou disparaître!

Références

  • Le livre noir du Canada anglais par Normand Lester, trois petits volumes;
  • Les secrets d’Option Canada, Normand Lester et Robin Philpot;
  • Parution dans le journal Le Quotidien, édition du samedi 4 mars 2006;
  • Paru également dans le journal Le Citadin, édition du jeudi 9 mars 2006.

19 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Marc Chaloult Le 16 décembre 2009 à 13h38

    Dans une frénésie paranoïaque, élitiste et raciste, M. Plourde s’emploi à démontrer que la survie des Innus menace celle des Québécois. Faisant preuve d’une incompréhension totale de l’Entente de principe (faute de l’avoir lu en détail?), il confond allègrement les notions d’Innu Assi et de nitassinan, alléguant qu’après la signature du traité, le Québec deviendra un territoire fédéral. Que le long article de M. Plourde me permette au moins de remettre les pendules à l’heure : l’Innu Assi sera constitué, selon le traité, des territoires de réserve élargis; il cessera d’être une réserve fédérale pour devenir un territoire innu en pleine propriété. La superficie de ces Innus Assis (un par Première Nation innue) sera comparable à celle d’une municipalité. Quant aux nitassinans de chaque Première Nation, il s’agit de territoires plus étendus sur lesquels s’appliqueront le titre aborigène et les droits ancestraux des Innus, ce qui signifie, non pas qu’ils en seront les propriétaires, mais qu’ils pourront y exercer leurs activités traditionnelles, et qu’il faudra les consulter avant de modifier la nature de ces territoires (ex : développement, infrastructures, travaux majeurs, etc.) en vue d’accommodements ou de partenariats. Le paysage politique québécois est saturé de boutefeux à la Jean-Pierre Plourde. À quand un regroupement de Québécois appuyant le droit des Autochtones de vivre libres eux aussi?

  2. 2 Jean-Pierre Plourde Le 17 décembre 2009 à 21h08

    Bonjour M. Chalouft;

    Vous n’avez pas compris, ou bien, vous ne voulez comprendre que ce qui fait votre affaire.

    On a pillé le référendum de 1995, on nous intimide, on négocie en cachette.

    Les intentions cachées d’exproprier 7 millions de citoyens sont maintenant tout à fait évidentes et documentés.

    Mes textes et les documents à l’appui de mes propos sont très clair, ces négociations, c’est du bidon.

    Le Canada, prend bien soin de ne pas consulter les 7 millions de citoyens concernés qu’il veut tasser et dépouiller. Comptez sur moi pour les informer à tous les niveaux.

    Vérifiez dans votre dictionnaire, la définition du mot autochtones, c’est très bien défini comme suit:

    “Qui est origine du pays qu’il habite”.

    Tous les Québécois né ici sont des autochtones et ont autant de droits que les Amérindiens dont vous êtes. Le fait que l’ancêtre de quelqu’un est plus anciens ou plus récents n’en fait pas moins un autochtone de ce quelqu’un.

    Relisez mes textes, vous verrez que je n’utilise pas le terme “Autochtone” pour vous définir, ce terme n’est pas un terme générique exclusif et le sens d’exclusions que vous lui attribué dans vos propos n’est pas approprié par définition.

    À ce titre, je suis donc en parfait accord avec votre affirmation:

    “À quand un regroupement de Québécois appuyant le droit des Autochtones de vivre libres eux aussi?”

    À condition que tous les autochtones: Amérindiens dont vous êtes, les Québécois d’origine et tous les natifs du Québec participent tous ensemble à se bâtir un pays bien à eux, sans arrière pensée pouvant faire référence à la race. Ce traité est donc “”exclusif”” et non “”Inclusif””, par conséquent, il sera rejeté par la population.

    Comment pouvez-vous croire que les citoyens autochtones québécois et en particulier les francophones, vivent et vont vivre libre après la signature d’un tel traité.

    M. Charest nous dépouille présentement vous et moi de nos acquis, est-ce cela le sens que vous donné au mot “liberté”.

    Il doit bien y avoir une petite lumière à l’intérieur de vous qui vous dit que ce traité n’a pas de bon sens.

    L’approche commune n’est qu’un stratagème de plus qui s’ajoute à la nuit des longs couteaux, aux négociations du Lac Meech etc, la liste est longue, utilisés par le Canada pour détruire nos communautés, dont la votre, qui ont cru de bonne foi en ce pays autrefois appelé Canada et qui fait présentement la preuve de son incompétence.

    Il est inutile d’entrer plus profondément dans l’étude de ce traité alors que les prémisses sont tronquées.

    Je vous invite fortement à relire, Le livre noir du Canada anglais, de Normand Lester.

    Ce traité c’est la suite de la conquête. Ce pays n’a rien compris sur ce qu’est la démocratie. Il en a pourtant approuvé les principes à l’ONU.

    Je vous invite à mon tour à vous joindre à nous et à rejeter ce pays qui ne respecte rien de ses engagements, en particulier envers les Amérindiens qu’il fait marcher allègrement avec des promesses qu’il ne tiendra jamais.

    Nous sommes pour beaucoup vos frères de sang.

    Après tous les rejets du Canada et les efforts de bonne foi faits par les Autochtones Québécois pour vivre en paix et en harmonie, toute solution autre qu’un Québec souverain “inclusif” n’est maintenant plus acceptable.

    En toute amitié, mon frère,

    Jean-Pierre Plourde.

  3. 3 Marcel Sylvain Tremblay Le 19 décembre 2009 à 1h21

    À ne pas vouloir vous associer à tous les citoyens des nitassinans, m. Chaloult, votre traité aura beau faire l’objet de lois québecoises et canadiennes dans le processus d’inscription dans la constitution, pour y être inscrit en lettres d’or, vous perdez définitivement notre appui, l’appui de tous les citoyens qui vivent en dehors des réserves. Bien sûr, il y en a qui vont vous appuyer
    du bout des doigts, avec de petites descriptions idylliques et poétiques comme vous venez de nous présenter, à l’exemple des communicateurs spécialisés des négociateurs provinciaux et fédéraux avant vous. D’autres vont vous appuyer parce qu’ils y ont des intérêts professionnels ou commerciaux en jeu, et même politiques. Mais en général, la population régionale ne peut pas vous appuyer, car
    – elle n’a pas été consultée par référendum, tel que spécifié dans la 1ère entente de l’an 2000, qui ne mentionnait que les innus des réserves qui avaient de droit de se prononcer sur ce Projet de traité de l’Approche commune.
    – Ensuite, les nitassinans en cause couvrent tout notre territoire, les villes, villages et mrc que nous développons depuis des centaines d’années, sur la Côte-Nord et depuis bien avant l’étalissement de la réserve au Saguenay Lac-St-Jean, quelque peu avant et suite à l’ouvertture officielle à la colonisation en 1942. Les innus ne nous ont jamais consulté avant de vouloir réglementer exclusivement notre milieu de vie, sans que nous puissions y avoir notre mot à dire dans vos futurs gouvernements impériaux exclusifs aux amérindiens inscrits; il n’y a d’ailleurs aucune réciproque, aucune ville, village ou mrc n’aura le droit de légiférer sur le innu assi et ses composantes externes, comme les parcs exclusifs aux innus inscrits. Par contre, le innu assi aura le droit de légiférer sur un parc régional, et même y décréter des ordres en tant que gouvernement. Tout celà vaut autant sur nos municipalités, vous aurez le droit aussi d’y décréter vos ordres, alors qu’aucune réciproque ne sera possible pour nous à votre égard. Autrement dit, si chez-nous ce sera votre nitassinan, chez-vous, dans votre innu assi et dans vos parcs auto-proclamés, ce ne sera pas le nôtre, nous n’y aurons aucon droit. Ce point signifie que vous deviendrez le gouvernement régional du territoire couvert par tout nitassinan, sans que la population ait été conviée à se prononcer sur l’existence même d’un tel gouvernemnt; elle vous considérera donc comme un gouvernement fantoche, illégitime, traité ou pas, constitution ou pas.
    – La population québecoise des régions du pays innu n’a jamais été gouvernée par les innus, car elle faisait partie de sociétés plus larges qui l’encadraient, ce qui est toujours le cas actuellement. Pour qu’il y ait changement en celà, aussi drastique, comme un traité qui nous ferait diriger nos affaires par vous, ces gouvernements qui nous dirigent doivent nous consulter auparavant, ce qu’ils n’ont pas fait à date. Seuls les innus des réserves ont été consultés, par référendum, en vertu de la 1ère entente, en l’an 2000. Notre population est ici depuis le début de la colonie, ça fait 400 ans. Nous y avons autant nos affaires que vous, d’une manière autant ancestrale que vous; souvent même elles s’entremêlent, car beaucoup vous ont côtoyé et réciproquement. C’est sûr que, ça fait mal au coeur des gens de vous voir ainsi s’accaparer de tout ce qui fait votre affaire, et de vouloir nous diriger chez-nous en plus. Ils comprennent celà facilement, même s’ils n’ont pas lu le projet ou qu’ils sont incapables de le comprendre. Ce point peut être dit ancestral: ancestralement, le pays innu est autant le nôtre que le vôtre. D’ailleurs, c’est comme ça un pays, ce sont tous les citoyens qui en font partie, pas seulement quelques-uns qui veulent s’en emparer, pour quelque raison que ce soit, quel que soit moyen. La raison ne justifie pas le moyen, et vice-versa, quand c’est malhonête, injuste ou inapproprié.
    – D’un point de vue plus large, nous savons fort bien que cette histoire de projet de traité de l’approche commune vient d’idéologies importées du Canada anglais, dans les milieux intellectuels amérindiens et associés, proches d’associations de regroupements. Comme c’était un casse-tête pour les réserves situées en milieu urbain de pouvoir s’emparer aisément du territoire ancestral convoité, beaucoup d’études ont été commandées et déposées pour résoudre ou apporter des éléments de réponse. J’en ai moi-même consulté plusieurs. L’idée centrale à ces études est de ne jamais impliquer les populations qui y habitent, celles qu’on appelle assez méprisamment les canadiens ou du nom de la province, comme les québecois, par exemple; on fait affaire avec les gouvernements, un point c’est tout. D’où l’emphase portée sur des titres ronflants et mystificateurs comme assemblée de première nation, traité et de peuple à peuple, dans le but évident d’impressionner la population qui n’y comprend absolument rien. Évidemment, ces mots et expressions sont très récents, et n’existent que dans des buts politiques amérindiens habituellement contre les populations qui les entourent, pour les mystifier, les rabaisser, les faire sentir moins que rien et coupables. Comme ça, ils n’osent pas dire un mot, sous peine de se faire traiter de tous les noms, comme raciste, égoïste, nationaliste, anti-amérindien, etc.. Alors, il est évident, dans ces cirdonsances idéologiques extra-régionales et extra-provinciales importées, que le projet de traité innu ne vient absolument pas du génie des protagonistes des réserves du Lac-St-Jean et de la Côte-Nord. Même si l’humble population ne sait pas celà comme tel, elle peut quand même s’en douter quand elle voit soudainement arriver un chef montagnais, de quelque réserve, qu’elle n’a jamais vu ni jamais entendu parler, venir leur expliquer comme un docteur en lettres qu’elle habite sur leur nitassinan et que les gouvernements devaient négocier avec eux, les innus, de peuple à peuple, pour régulariser cette situation-là. Ça ne prend pas un gros diplôme pour comprendre qu’un tel discours inhbituel par un parfait inconnu ne vient pas d’ici: nitassinan, d’abord, on ne sait pas ce que c’est, et puis un traité, pour quoi faire? Qu’avez-vous besoin de si extraordinaire qu’on ne puisse pas vous donner sans celà? Dans les régions, on a notre parler et nos sujets de conversation; quand ça détonne tant que ça, on s’en aperçoit vite. Alors, il ne faut pas s’imaginer que les gens pensent que les innus ont inventé le bouton à quatre trous, et qu’ils méritent unt traité pour celà, à leur encontre et sans leur consentement. C’est mal nous connaître. Alors ce point peut s’appeler les idées importées.
    Il y aurait bien d’autres points à donner pour montrer que la population, le monde ordinaire, les gens, ne sont pas derrière les innus avec leur affaire de projet de traité de l’Approche commune. Évidemment vous pourrez toujours les déporter quand vous aurez le pouvoir, comme les anglais ont fait avec les Acadiens, et dont beaucoup se sont réfugiés sur la Côte-Nord, justement, et même au Saguenay-Lac-St-Jean. Ou toute autre solution que vous jugerez nécessaire et utile, il y a plein d’exemples dans la littérature politique du monde entier.
    J’aurais pu parler de taxation. C’est sûr que les gens savent que vous voulez sortir de la réserve sans rien perdre, i.e. en gardant le statut d’indien et tout ce qui va avec, les apports logistiques et financiers de Québec et d’Ottawa. Ils savent que vous voulez une troisième vache à lait, régionale, sur les ressources, certes, mais aussi sur la taxation directe des citoyens et des produits sans pour autant leur donnner quelque service gouvernemental régional en retour, car ce dernier n’existe que pour vous, pas pour nous.
    En tout cas, ce que j’ai donné donne quand même une petite idée que les gens des régions, autour des réserves, dans le nitassinan, ne sont pas, ne peuvent pas, être derrière les innus avec un projet qui les dépouille d’absolument tout, dans le temps, avec toutes les exagérations et calamités que ça pourra entraîner sans qu’ils n’aient absolument aucun moyen de se défendre. Mais quand même, votre petite chanson de l’innu au bois dormant peut toujours marcher, c’est très poétique, mais ce n’est sûrement pas une raison pour mettre 99% de la population dans une situation politique très dangereuse.

  4. 4 Marcel Sylvain Tremblay Le 19 décembre 2009 à 1h53

    CORRECTION DE DATE EN MON 2E POINT:
    “…l’ouvertture officielle à la colonisation en 1842”.

  5. 5 Jean-Pierre Plourde Le 19 décembre 2009 à 9h56

    Bonjour M. Tremblay.

    Très bon commentaire et pertinent.

    En boxe, on appelle cela un “Opercut”.

    S’il n’y a pas un retour à la raison, ça va brasser très fort. C’est je pense, ce que souhaite Ottawa afin de nous envoyer son armé pour se pratiquer.

    Les gouvernements sont infiltrés par les Multi-nationales. Ils agissent afin que ces dernières se substituts aux intérêts des citoyens. Tout cela est dû à l’ignorance et l’indifférence des citoyens.

    On n’est pas très loin d’une situation comparable à celle du Chili sous Salvador Allende.

    Jean-Pierre Plourde.

  6. 6 Marc Chaloult Le 19 décembre 2009 à 14h15

    Monsieur Tremblay,

    Le mépris dont vous usez pour qualifier mes « petites descriptions idylliques et poétiques » et l’expression dont vous faites usage : « petite chanson de l’innu au bois dormant » de même que le terme « uppercut » que vous m’auriez infligé selon votre collègue M. Plourde (voir commentaire précédent), vont certainement réjouir vos entourages boréalistes, mais ça va s’arrêter là. Je n’en parlerai donc plus.

    Concernant le fait que les Québécois ne seront pas consultés par référendum avant la signature d’un traité avec les Premières Nations de Mamuitun, deux choses :

    1. Jamais les Québécois n’accepteraient que le reste du Canada se prononce par référendum sur l’accession du Québec à sa souveraineté. Les Innus non plus.

    2. Les Québécois sont déjà représentés par deux gouvernements élus à la table de négociation : ce n’est pas de la faute des Innus si une part de ces mêmes Québécois (une minorité, rappelons-le), considère qu’elle y est mal représentée. Les peuples négocient entre gouvernements et les Innus sont un peuple, que cela vous plaise ou non (et je vous cite à nouveau : « d’où l’emphase portée sur des titres ronflants et mystificateurs comme Assemblée de première nation, traité et de peuple à peuple, dans le but évident d’impressionner la population qui n’y comprend absolument rien).

    Vous exprimez-là du mépris, non seulement envers les institutions innues et les Premières Nations elles-mêmes, mais aussi envers votre propre peuple qui, selon vous, n’y comprend absolument rien, ce que je réfute tout aussi absolument : les Québécois comprennent mieux les enjeux que vous ne sauriez le croire… ou l’espérer. Ce que VOUS ne comprenez pas lorsque vous affirmez « (les gens) n’osent pas dire un mot, sous peine de se faire traiter de tous les noms, comme raciste, égoïste, nationaliste, anti-amérindien, etc. » c’est qu’effectivement, les jeunes ne veulent plus être associés aux visions étroites que vous véhiculez.

    Concernant les nitassinan, les Innu Assi et les parcs innus, vous affirmez : « si chez-nous ce sera votre nitassinan, chez-vous, dans votre innu assi et dans vos parcs auto-proclamés, ce ne sera pas le nôtre, nous n’y aurons aucun droit ». De quoi parlez-vous? C’est vous qui ne faites qu’entretenir la haine en manipulant la désinformation et en ne cessant d’évoquer des calamités et des luttes armées. Rappelons, encore une fois, les faits :

    Les Innus Assi qui sont des territoires généralement plus petits que des municipalités, délimités à partir des réserves actuelles. Ils seront le siège des gouvernements des Premières Nations innues. Ils cesseront d’être fédéral et seront de plein propriété innue, et donc sous la gouverne des Innus : c’est le moins qu’un peuple puisse exiger.

    Les nitassinan sont les territoires traditionnels innus où la coutume innue (Innu Aitun) devra pouvoir s’exercer. Un mode de consultation est également prévu à l’Entente de principe, qui s’appliquera avant que ne soient entrepris des travaux majeurs sur lesdits territoires afin qu’on puisse tenir compte des intérêts des Premières Nations. Depuis quatre siècles, la société majoritaire agit comme bon lui semble sur ces terres, sans demander quelque avis que ce soit aux Indiens : il est temps de faire preuve d’un peu de civilité.

    Donc personne n’enlèvera quoi que ce soit à qui que ce soit : il s’agira plutôt de partager les territoires appelés nitassinan, dans le respect des droits et spécificités de chacun. Vous faites preuve de démagogie lorsque vous affirmez : « C’est sûr que, ça fait mal au coeur des gens de vous voir ainsi s’accaparer de tout ce qui fait votre affaire, et de vouloir nous diriger chez-nous en plus ».

    Quant aux parcs innus, j’ai peine à croire qu’un soi-disant défenseur de la « culture » québécoise tel que vous, puissiez contester aux Innus l’établissements de parcs de nature patrimoniale, ou d’ères protégées comme il en existe partout au Québec. Au sujet de votre affirmation à l’effet que les gouvernements innus seront considérés comme « fantoches et illégitimes, traité ou pas, constitution ou pas », c’est un argument que j’entends depuis fort longtemps de la part du Canada fédéraliste à l’égard du Québec souverainiste : je déplore autant cet argument que je déplore le vôtre. Personne ne doute que la crédibilité des institutions innues va s’établir, comme celle des Cris, des Inuits, des Nishga et des Okanagan de Westbank : avec beaucoup de difficulté, de patience et de persévérance.

    Le reste de votre intervention reprend les thèmes habituels chers à ceux qui nient l’existence des nations indiennes du Québec; aux tenants du grand « melting pot » franco-québécois dans lequel tous devraient sauter allègrement en abandonnant leur culture et en disant merci; à ceux qui ne voient que manipulation externe dans tout mouvement de revendication autochtone (et j’utiliserai ce terme que ça vous plaise ou non puisqu’il est accepté partout hors vos cercles boréalistes) : un tel discours n’est que l’entêtant verbiage d’une philosophie heureusement abandonnée par la modernité. Et je citerai en terminant votre collègue M. Plourde dans le message qu’il vous adressait un peu plus haut, concernant votre intervention :

    « Très bon commentaire et pertinent. En boxe, on appelle cela un « Opercut ». S’il n’y a pas un retour à la raison, ça va brasser très fort. C’est je pense, ce que souhaite Ottawa afin de nous envoyer son armé pour se pratiquer. Les gouvernements sont infiltrés par les Multi-nationales. Ils agissent afin que ces dernières se substituts aux intérêts des citoyens. Tout cela est dû à l’ignorance et l’indifférence des citoyens. On n’est pas très loin d’une situation comparable à celle du Chili sous Salvador Allende ».

    Ça se passe de commentaire.

  7. 7 Jean-Pierre Plourde Le 19 décembre 2009 à 15h43

    M. Chaloult;

    J’ai écrit le texte qui suit, suite à la lecture d’un document sur les ambitions territoriales inuits.

    —-

    Il est certain qu’il y a une sympathie internationale envers les premiers autochtones que les autochtones Québécois francophones n’ont pas.

    La liaison avec le fait que les traits des inuits correspond à ceux des asiatiques n’en font pas nécessairement des sympathisants chinois, je ne sais pas si des études d’ADN ont démontré le rapprochement entre chinois et inuits? Il n’est de toute évidence pas utile de le faire.

    La distance, dans le temps et l’espace, en font des groupes à part entière qui n’a rien à voir avec leurs traits d’origine. Ce sont, tout comme les Québécois francophones, des autochtones ayant une culture à défendre contre l’asservissement.

    Si les Autochtones francophones que nous sommes, préparaient une rencontre de tous les Autochtones du Québec comme les Inuits, cries et autres amérindiens pour discuter tous ensemble de la constitution d’un pays du Québec inclusif, on avancerait certainement plus qu’en regardant dans l’indifférence Ottawa manoeuvrer pour nous assimiler. Nous sommes la seule porte de sortie vers la liberté de chacun, on ne semble pas avoir compris cela .

    On pourrait alors, en se parlant tous ensemble dans un respect mutuel, contrer les ambitions du Canada d’asservir toutes nos communautés et trouver des solutions communes et respectueuses des ambitions de chacun, un genre de marché commun à la Québécoise.

    Ce n’est pas seulement l’avenir des autochtones francophones Québécois qui est en jeux, c’est l’avenir même de doutes les communautés autochtones amérindiennes.

    La carotte que présente Ottawa aux Amérindiens, sans la présence des Québécois, va entraîner leur disparition à tous, par l’assimilation d’abord et par force ensuite et non plus par négociations. Les jeux de déplacements forcés de certaines communautés amérindiennes s’apparente à du génocide. Ces gestes ont été posés par des gens qui savaient à l’avance qu’il devraient s’en excuser plus tard et ce n’est pas la première fois. Le faible poids démographique des amérindiens favorise cette alternative.

    Au Québec, le fait qu’on représente une majorité oblige le fédéral à des manoeuvres ou l’immigration massive et la tricherie sur ce thème doivent jouer pour renverser notre majorité avant de nous envoyer l’armé.

    Les Québécois ont un coup de poing à mettre sur la table et ça presse.
    ——

    M. Chaloult

    Une brisure du lien d’amitié entre nos peuples est en cours. Il vous sera difficile de recoudre les morceaux, vous commencez à peine à en percevoir les difficultés dans votre propre environnement.

    Le fédéral nous traite tous du haut de sa colline et sans exception, comme des être inférieurs devant être subordonnés et asservis et vous jouez ce jeu.

    Le traité de l’approche commune est un retour à l’époque des seigneurs et des serfs. Si votre communauté persévèrent à vouloir endosser ce traité et ainsi tasser les populations majoritaires il vous sera difficile de revenir en arrière et de demander l’aide de nos communautés par la suite, le regard de l’autre aura changé.

    Toute cette stratégie a pour seul but de permettre à Ottawa de s’autoriser à intervenir militairement pour imposer sa vision des choses, contre nous d’abord et contre vous ensuite.

    Tout cela n’annonce que des perdants.

    Jean-Pierre Plourde

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    […] En se basant sur mes analyses comparatives, voyons quel serait l’effet sur le Canada de l’immigration massive des haïtiens au Canada. Faisons le petit exercice de modifier la situation comme suit: […]

  10. 10 Histoire autour du moteur-roue d’Hydro-Québec - Amériquébec Le 17 mars 2010 à 5h11

    […] Quelques personnes seulement connaissent la vrai réponse, ce n’est pas mon cas, mais je vais te donner ma version déduite de l’analyse tirée de mes graphiques. Cette analyse va nous mettre dans le contexte et nous permettre tous les deux de déduire des choses probablement très près de la vérité, à toi de juger. Pour les graphique, voir Vivre Libre ou disparaître. […]

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    […] graphiquement le fonctionnement d’une organisation sociale démocratique. Tu retrouveras cette information sur plusieurs […]

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    […] 14. Charest prend le contrôle de nos territoires par un traité contre nature appelé “Approche commune”. Des fédéraux sont assis des deux côtés de la table de négociations, un fédéraliste impliqué dans, Option Canada, M. Yves Fortier, président de l’Alcan, est nommé par Charest pour nous représenter. Les Amérindiens sont sous la tutelle du Canada, leur transférer nos territoires nous fait hériter de cette tutelle. […]

  17. 17 Le plan nord, c’est quoi? - Amériquébec Le 20 décembre 2010 à 22h29

    […] et de vulgariser le fonctionnement de notre société depuis plus de 40 ans, lisez le texte “Vivre libre ou disparaître” sur le net, facile à trouver tellement il a été repris, même le blogue des Amérindiens […]

  18. 18 La planète est en danger… - AmériQuébec Le 16 novembre 2011 à 3h04

    […] Vivre libre ou disparaitre […]

  19. 19 Jean-Pierre Plourde Le 3 novembre 2012 à 1h42

    Un message de l’auteur:

    Les affinités entre les intervenants qui ont permis èa Charest de prendre le pouvoir sous de fausses promesses m’ont amené à m’interroger sur les liens qui unissent ces gens entre eux. Par exemple, un Président d’Alcan et quelques autres membres de cette entreprise ont contribués fortement à battre le référendum de 1995 en injectant des millions dans le Groupe “Option Canada”
    Après l’élection de Charest, ce même personnage était nommé par Charest pour devenir le représentant de tous les Québécois pour défendre nos intérêts dans les négociations territoriales exclusivement en faveur des Amérindiens. Dans l’entente de principe déjà signée entre fédéraux, on vient placé tous les habitants du Québec sous la tutelle d’Ottawa. En effet, les Amérindiens étant déjà sous la tutelle d’Ottawa, les territoires qu’on cède aux Amérindiens deviennent fédéraux. M. Fortier est en conflit d’intérêts majeur contre nos intérêts puisque la compagnie Alcan, aujourd’hui RioTinto, pour laquelle il est président exploite à son compte plusieurs de nos ressources.
    Dans l’entente de principe, M. Fortier nous retire à long terme le droit d’exploitation de nos ressources, nos actifs les plus importants étant sur les territoires qu’on cède, comme les installations de l’Hydro-Québec, des mines, lignes de transport, l’eau potable, forêts, etc.
    Charest à confirmé mes inquiétudes lorsqu’il a décrété que la langue de son plan nord sera l’anglais. Nos territoires changes de gestionnaires et de propriétaire. Tous les Québécois sont discriminés dans l’emploi et dans le partage des ressources.

    Après analyse, j’ai découvert le groupe Bilderberg. Ce groupe est constitué d’une multitude de dirigeants d’entreprises multinationales, de la CIA, et d’une foule d’autres personnages dont un président du groupe Google récemment reçu.
    La ligne directrice des Bilderberg est clairement définie par ce groupe comme étant la priorité du capital sur les citoyens. Il y aura disparition des frontières et la fin de la démocratie. La démocratie est donc remplacée par une Oligarchie ou les puissants ont le pouvoir sur les territoires et les ressources. Les mots qu’ils ont choisi pour représenter ce phénomène c’est “La Mondialisation” ou, “Le nouvel économique mondial”. C’est exactement l’inverse des normes démocratiques que je décris dans “Vivre libre ou disparaitre dans le texte du haut”

    Les intervenants favorable au groupe Bilderberg suivent tous la même ligne directrice de domination des masses citoyennes de la planètes afin d’en exploiter les ressources à leur avantage exclusif.

    On doit donc ajouter un autre cercle d’influence constitué des mêmes symboles que ceux du graphique un et qui englobe le second graphique.

    Ainsi, dans le schéma no. 2, on à la situation du territoire du Québec en train de se faire avaler par le Canada, suivit enfin par un troisième graphique extérieur constitué des Bilderbergs prenant le contrôle des territoires Canadiens au profit d’entités n’ayant aucune notion de partage en imposant une monoculture, celle de l’anglais. Le marché commun Européen est dans ce processus.

    La concentration des pouvoirs dans les mains des Bilderberg signifie le retour des conflits territoriaux, le droit à l’existence de la différence et la concentration des droits économiques et sociaux vers la monoculture dont je parlais plus haut. La planète est en danger de mort puisque les décisions prises par ces puissants ne tiennent comptes que de la notion de profit.
    Tous les citoyens de la planète n’auront plus le droit de s’opposer à des décisions contraires à l’intérêt commun.
    Dans la commission sur les accommodements raisonnables on a assisté à une super machination médiatique de contrôle des foules, on demande à un peuple de s’effacer au profit d’un autre, tout cela camouflé sous la forme de bons sentiments de faux partages.

    Jean-Pierre Plourde,
    http://saglacweb.blogspot.com

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Cet article de 1,999 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 14 ans et 4 mois, le lundi 14 décembre 2009.

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