Jean-François Trudelle “quitte le MÉSRQ et ne désire plus y être associé”

Jean-François Trudelle, l’un des premiers porte-paroles du Mouvement des étudiants socialement responsables du Québec (MÉSRQ) a avoir pris la parole dans les médias, a annoncé aujourd’hui quitter ledit mouvement sur la page du MÉSRQ, sur Facebook, ainsi que dans un texte sur un site Internet qui semble avoir été créé spécialement pour l’occasion.

Dans son texte, titré “Pourquoi je quitte le MÉSRQ1”, Jean-François Trudelle écrit :

Ça m’a fait plaisir de participer au débat. Or, avec la popularité grandissante du Mouvement, des divergences ont commencé à apparaître. Certaines opinions exprimées me déplaisaient et je ne désirais pas y être associé. Le malaise est apparu suite à l’entrevue d’Arielle Grenier à Tout le monde en parle. Des commentaires très déplacés furent placés à son égard par des membres du groupe. J’ai passé l’éponge.

Malheureusement, ça ne s’est pas arrêté à “Tout le monde en parle”. Monsieur Trudelle continue:

Puis est venue la manifestation où Francis Grenier a été gravement blessé. Bien que beaucoup de flou entoure encore l’histoire, un appel à une approche plus modérée de la part des policiers aurait été apprécié.

Il faut reconnaître que Jean-François Trudelle sort la tête haute en publiant son texte. Il ose critiquer le travail des policiers, mais aussi critiquer la ministre Line Beauchamp. Il écrit que c’est “à elle de la défendre (la hausse), pas aux étudiants. Le MÉSRQ n’est pas là pour faire le sale travail de communication avec les associations étudiantes.”

Toutefois, le MÉSRQ n’a pas réussi à défendre la hausse. Au contraire, ce mouvement a plutôt l’air d’un boulet pour le gouvernement Charest. Jean Charest sera peut-être en accord avec monsieur Trudelle lorsque ce dernier écrit:

La goutte qui a fait déborder le vase fut le gala des Jutra. Je n’approuve pas la démarche des artistes de porter un carré rouge. C’est naturel, je ne suis pas d’accord avec le carré rouge! Toutefois, c’est leur droit. Malheureusement, beaucoup de membres du MÉSRQ ont eu une réaction excessive et que je désapprouve.

Finalement, il invite les gens à garder un oeil sur son blogue, qu’il a nommé “Non à la grève” avec comme sous-titre “Le méchant étudiant pour la hausse”. Certainement, il y aura non seulement un oeil, mes des yeux sur son blogue. Bonne continuation à monsieur Trudelle.

1. Pourquoi je quitte le MÉSRQ [↩]

Mots clés: Québec, Société, Hausse des droits de scolarité, Jean-François Trudelle, MESRQ