Semaine du bois

Participant au lancement de la Semaine du bois qui se déroule du 10 au 12 septembre au Centre de foires de Québec, la députée de Charlevoix et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, a fait un vibrant plaidoyer en faveur de la forêt québécoise.

« Le bois au Québec, c’est une question nationale. C’est une question d’identité. C’est fondamental pour toute notre économie », a-t-elle déclaré d’entrée de jeu. Mme Marois était accompagnée pour l’occasion du député de Roberval et porte-parole de l’opposition officielle en matière de mines et de forêts, Denis Trottier, et d’une dizaine de députés de l’aile parlementaire du Parti Québécois provenant des quatre coins du Québec.

« Le Québec est un vaste territoire, composé de ressources naturelles uniques. Le Québec est d’abord et avant tout un pays forestier. Notre savoir-faire et notre industrie connaissent actuellement une crise sans précédent depuis quelques années. Malgré les multiples plans d’aide, des milliers de travailleurs de la forêt en ont subi les contrecoups. Il est primordial de se retrousser les manches; cela ne doit pas nous empêcher de développer la fierté des Québécoises et Québécois envers la ressource du bois, un produit noble, renouvelable et écologique », a ajouté la chef de l’opposition officielle.

Révision du régime forestier: beaucoup de boulot sur la planche

De son côté, le député Denis Trottier a rappelé le souhait du Parti Québécois de doter le Québec d’une véritable charte du bois. « La timide politique d’utilisation accrue du bois au Québec n’est pas une véritable charte et n’atteint pas les résultats escomptés. On ne sent toujours pas un engouement au sein du gouvernement libéral à développer une culture forestière chez les Québécois. Le dépôt du nouveau régime forestier aurait été une belle occasion, mais rien ne figure en ce sens dans le projet de loi 57 », s’est désolé M. Trottier.

Le député de Roberval rappelle que la forêt québécoise fait travailler des milliers de Québécoises et Québécois en région, mais également à Montréal et dans la Capitale-Nationale. « Les gens ont tendance à croire que la forêt n’est qu’un enjeu des régions. C’est faux! C’est tout le Québec qui est concerné. Toute la population doit reconnaître l’apport primordial de notre forêt à l’économie québécoise », a-t-il insisté.

« Le bois peut et doit devenir un symbole de grande fierté pour l’ensemble des Québécoises et Québécois, tout comme il l’est dans les pays scandinaves. Le bois peut représenter notre planche de salut si on y croit et s’y on y investit. Au Parti Québécois, nous y croyons », a conclu la chef de l’opposition officielle, Pauline Marois.

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