Le lundi 8 juin 2009

QuébecPolitiqueSociété

McGill University Health Centre: les Québécois sont écoeurés!

RRQuistes, à nous de rouvrir les hostilités!

Par RRQ

Avec la construction du MUHC, les Québécois s’apprêtent à financer contre leur gré un établissement universitaire anglophone, dont plus de la moitié des étudiants, dès leur première année de pratique, quittent le Québec pour aller s’installer en Ontario et aux États-Unis : un véritable panier percé!

Déjà en 2006, plusieurs médias, dont La Presse, rapportaient qu’entre 68% et 76% des Québécois appuyaient la construction d’UN SEUL méga-centre hospitalier universitaire à Montréal, rejetant par le fait même le projet ségrégationniste et économiquement aberrant des DEUX méga-CHU.

C’était bien avant que le journal Le Québécois ne mette au jour l’identité des amis du régime, qui siègent au conseil d’administration du MUHC (composé de 22 membres dont seulement 3 sont francophones): entre autres, le sénateur David W. Angus, Robert Rabinovitch, ex-président de Radio-Canada, Claude E. Forget, ex-ministre libéral et époux de Monique Jérôme-Forget, Arthur T. Porter (le directeur général), conseiller privé de la Reine au Canada, etc.

Bien avant de voir le maire Tremblay et le premier ministre Charest s’entendre, à la fin mars 2009, pour violer la Charte de la Ville de Montréal en déclenchant la ronde des PPP sans consulter au préalable la population.

Bien avant les pertes de 40 milliards subies à la Caisse de dépôt, qu’ont su causer ces mêmes bandits fédéralistes, qui s’obstinent à administrer les fonds publics à contre-courant des intérêts du Québec.

Bien avant d’être mis au courant que le petit caprice hospitalier mcgillois coûtera à lui seul plus de 3 milliards aux contribuables québécois, de l’argent qui ne profitera d’ailleurs aucunement aux régions, dont les besoins sont pourtant considérables, – voire critiques dans certains cas -, en matière de santé.

Bien avant de prendre conscience des graves conséquences sociodémographiques liées à l’enrichissement d’une telle institution anglophone dans la métropole : à moyen terme, c’est tout le sud-ouest de Montréal qui risque l’anglicisation définitive; et il va sans dire que cela nuit dangereusement aux efforts d’intégration en français des allophones.

Aujourd’hui, c’est beaucoup plus que 76% de notre nation qui doit refuser l’érection de deux méga-hôpitaux à Montréal : C’EST TOUT LE QUÉBEC QUI DOIT SE METTRE EN COLÈRE et réclamer un seul méga-CHU francophone!!!

Avec la construction du MUHC, les Québécois s’apprêtent à financer contre leur gré un établissement universitaire anglophone, dont plus de la moitié des étudiants, dès leur première année de pratique, quittent le Québec pour aller s’installer en Ontario et aux États-Unis : un véritable panier percé ! Cet établissement, qui fait déjà de l’ombre aux universités francophones, recevra un financement égal à celui du CHUM; cela revient à dire que la communauté anglophone, qui ne représente que 8% de la population québécoise, jouira donc de 50% de ce réinvestissement déjà excessif en santé.

Voilà qui donne un aperçu de l’erreur historique, qui est sur le point d’être commise sous nos yeux par nos z’élites politiques. Tout cela est profondément révoltant. Et il est d’autant plus révoltant de voir le PQ et son critique en matière de santé, Bernard Drainville, qui, trop pleutres pour porter les aspirations de la nation, trop lâches pour agir, préfèrent s’aveugler devant la situation et s’en laver les mains.

Qu’à cela ne tienne, le Réseau de Résistance n’abandonne pas le Québec et déclare les hostilités rouvertes! Rendez-vous derrière notre bannière !

6 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Jean-Pierre Plourde Le 6 octobre 2009 à 0h59

    Cela en dit long sur ce qui nous attend suite aux négociations dites de l’approche commune.

    La plupart des Québécois ne savent pas que :

    1. Nous sommes exproprié;
    2. L’Hydro ne sera plus que l’ombre d’elle-même d’ici quelques années, ses infrastructures comme les barrages, les lignes de transport étant sur des terrains ne nous appartenant plus, d’autres que nous pourront investir et produire de l’énergie à leur profit au lieu du notre;
    3. Nous seront bientôt sous la tutelle du Fédéral, en dessous du niveau des amérindiens.
    4. Lorsque la représentation de la députation à l’Assemblé nationale sera majoritairement anglophone ou composés d’immigrants. Nos actifs pourront être partagées entre tous les Canadiens, une division par 10 de la Caisse de dépôt entre autres. Nous n’aurons plus le contrôle sur le 10% qu’il va nous rester;
    5. Etc. etc. voir, Vivre libre ou disparaître, sur saglacweb.com.

    n. Lorsqu’on en sera là, oubliez le CHUM, sans majorité efficace, il ne sera plus requis, Charest ne fait que gagner du temps.

    PS. Le traité de l’approche commune fut négocié entre fédéraux des deux côtés de la table, voir, publié en octobre 2007 sur saglacweb.blogspot.com, Conflit d’intérêts, dont voici un extrait:

    Conflits d’intérêts

    Qui, en 2007, a été nommé « notre » négociateur en chef par Monsieur Charest dans les négociations territoriales de l’Approche Commune?
    Si vous répondez M. Guy Chevrette! Vous avez tort.
    Il s’agit de M. Yves Fortier, ex-ambassadeur du Canada, un président du groupe Alcan, président honoraire du groupe sur l’unité canadienne, et bien d’autres choses, note 1. M. Chevrette doit donc référer à M. Fortier, est-il un prête nom? A vous de conclure! Note 6.
    La Compagnie, pour laquelle Monsieur Fortier est président, exploite les ressources de nos territoires. M. Fortier n’est pas neutre, il ne peut à la fois défendre nos intérêts et ceux d’Alcan sans parti pris pour ces mêmes territoires. La fédération est donc assise des deux côtés de la table de l’approche commune. La transaction de 38 milliards avec RIO Tinto, prend un tout nouveau sens. Qui va réellement payer la note croyez-vous?
    A l’occasion du référendum de 1995, à coup de centaines de millions, la fédération s’est substituée à la démocratie de l’un de ses membres, le Québec. Elle nous parachute un certain M. Charest, a qui on a cru bon faire confiance, et on se retrouve avec l’équivalent d’une deuxième déportation des Acadiens (Québécois ceux là), par expropriation, note 2.
    Dans ces négociations, nous passons de majorité Québécoise à minorité Canadienne. La société de droit Québécoise nous sera interdite et elle sera assujettie à celle de la fédération. Le rôle de ce qui s’appelait le Québec dans la fédération va devenir insignifiant. Mario Dumont, ne t’inquiète pas, la privatisation de l’Hydro-Québec, sans un réveil des Québécois, va se faire, et pas seulement celle-là, attendez de voir l’effet sur vos comptes d’électricité!
    Nos territoires et nos ressources nous sont retirés, nos acquis sont réduits.
    Votre avenir et celui de nos enfants sont sur la table, et vous n’êtes pas consulté!
    « …. »
    Jean-Pierre Plourde.
    Courriel : saglac@gmail.com, saglacweb.com, saglacweb.blogspot.com,

  2. 2 Marcel Sylvain Tremblay Le 6 octobre 2009 à 1h36

    Comment ce fait-il que l’on veuille construire un hôpital qui ne soit pas couvert par la Loi 101? Il me semble qu’il y aura plus de 50 employés, alors ceux qui y travaillent devraient être régis par la Loi 101. Les employés devraient être obligés de travailler en français, l’affichage devrait être en français, la relation avec la clientèle, etc.. Est-ce que je me trompe?
    Si l’université McGill a besoin d’un hôpital universitaire, il devrait fonctionner en français, selon les lois du Québec, et ne faire aucune discrimination sur la clientèle. Ce ne serait pas un organisme fédéral, à ce que je sache, donc pas soumis aux directives fédérales de nous imposer l’anglais malgré nous.
    Je pose la question, je ne suis pas tellement familier avec le dossier, et ça me permettrait de comprendre un peu. Après plusieurs années qu’on en parle, je n’arrive pas vraiment à comprendre pourquoi cet établissement devrait fonctionner en anglais.

  3. 3 Jean-Pierre Plourde Le 6 octobre 2009 à 22h11

    Bonjour M. Sylvain.

    C’est ce qui arrive à un peuple qui ne se tient pas debout.

    Ne demandez pas au gouvernement Charest d’appliquer ces lois, c’est le premier à se réjouir et à favoriser des contraventions au respect de notre identité.

    L’immigration anglophone massive dans Montréal en est le meilleur exemple.

    Tout cela, c’est planifié et les conséquences seront désastreuses sur plusieurs point de vue.

    Jean-Pierre Plourde.

  4. 4 Marcel Sylvain Tremblay Le 15 octobre 2009 à 23h19

    “D’après Éric Gamache, attaché de presse de l’aile parlementaire du Parti québécois, « Le MUHC n’est pas un hôpital anglophone, c’est un hôpital où les services sont aussi offerts en français, c’est la loi. Il a autant le droit d’exister que le CHUM. »”. Francis Pouliot.
    Création de deux CHU à Montréal: Pierre Falardeau s’attaque à McGill / Francis Pouliot .- Quartier Libre, le journal indépendant des étudiants de l’Université de Montréal. 16:11, 11 février 2009

    Voilà un élément de réponse à ma question. L’hôpital universitaire de McGill serait couvert par la Loi 101, la Charte de la langue française. Ce serait donc un hôpital francophone, mais dont l’enseignement se ferait en anglais. Est-ce que j’ai bien compris?
    M. Gamache est un peu mêlant, cependant: des services “aussi offerts en français”, ça veut dire du bilinguisme, ça; des services en anglais, mais aussi offerts en français. Il se contredit. Si c’est couvert par la Loi 101, c’est unilingue français, pas bilingue.
    Je ne suis pas plus avancé. Ou c’est couvert par la Charte de la langue française, et c’est unilingue français comme langue de travail, ou ce n’est pas couvert et c’est bilingue ou pratiquement toujours en anglais.
    Pour ce qui est l’enseignement en anglais, dans le cadre de la langue officielle, ça voudrait dire que les médecins enseignants parlent à leurs étudiants en anglais, mais en français à leurs patients. Une belle tour de Babel en perspective.
    Je suis d’accord avec m. Plourde pour dire qu’un gouvernement comme celui qu’on a actuellement n’appliquerait pas d’office la loi 101 à un hôpital universitaire anglophone. Est-ce qu’il y a déjà un tel hôpital au Québec, afin qu’on puisse vérifier si la Loi 101 s’applique?
    Quoi qu’il en soit, moi je serais pour un tel hôpital, sur le principe, pas sur les coûts si trop onéreux, ou autre considértation hors de mon entendement, si les cours se donnaient en français. Il y a bien des universités francophones qui osent donner des cours en anglais, je ne verrais pas pourquoi la faculté de médecine de McGill ne pourrait pas se franciser. Ainsi, le doute serait levé quant à la nature de la langue utilisée à l’hôpital universitaire y adjoint.
    Et puis, quelle que soit la communauté d’origine ou d’ascendance étrangère au Québec, les soins sont offerts à tous sans distinction aucune. Alors où est la nécessité d’une faculté de médecine anglophone et d’un hôpital universitaire y annexé? Je ne vois pas vraiment, ça me semble superflu, inapproprié. C’est comme si on nous disait: si ce n’est pas anglais, ce n’est pas bon. Est-ce qu’une opération en anglais est meilleure qu’une oprération en français? Est-ce qu’un plaster est meilleur qu’un diachilon? De quoi y perdre son latin!

  5. 5 jaaaacques Le 20 décembre 2009 à 1h19

  6. 6 amari abdelkader Le 17 mars 2010 à 13h55

    je cherche l enplois a canada

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Cet article de 489 a été rédigé par Réseau de Résistance du Québécois il y a 14 ans et 10 mois, le lundi 8 juin 2009.

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