[ Canada • Campagne électorale fédérale 2008 ]
Par AmériQuébec
Stephen Harper doit respecter le choix démocratique des Québécois et s’engager dès maintenant à ne pas nommer un non-élu comme ministre, car les ministres doivent rendre des comptes à la population par l’entremise de la Chambre des communes. Le chef conservateur doit comprendre que les élus représentent la population et que dénigrer ceux-ci, c’est dénigrer les gens.
Stephen Harper doit également s’engager à écouter les élus choisis démocratiquement par la population. Pour ma part, j’ai dit que le Bloc Québécois était prêt à discuter avec tous les partis, enjeu par enjeu, avec comme seul critère, les intérêts du Québec. Nous attendons toujours que le chef du Parti conservateur en fasse autant. Est-ce que Stephen Harper est prêt à discuter avec les autres élus ou se cantonnera-t-il dans la partisanerie extrême?
Harper affirme que le Québec doit avoir des ministres à la table pour défendre ses intérêts, mais les conservateurs du Québec sont tenus en laisse. Le chef conservateur interdit à ses candidats de parler, de débattre et de défendre les intérêts du Québec. Comment le chef conservateur peut-il penser que les Québécoises et les Québécois vont croire qu’un élu muet et tenu en laisse va mieux représenter le Québec qu’un ou une élue du Bloc Québécois, libre de s’exprimer?
Les Québécois doivent se rappeler que l’enjeu primordial de ces élections, c’est d’empêcher Stephen Harper d’obtenir une majorité. Le chef du Parti conservateur a réaffirmé, en affichant son mépris pour la Chambre des communes qu’il a qualifié d’estrades, qu’il avait bien l’intention de n’en faire qu’à sa tête. La seule façon de l’obliger à montrer un peu de respect envers le Québec, les électeurs et la démocratie, c’est de le garder en minorité.
Contrairement aux apparences, des signaux montrent que Stephen Harper est tout près d’obtenir une majorité. Des projections crédibles placent les conservateurs à quelques sièges d’obtenir une majorité. Il faut réaliser que ce sont les Québécois, en résistant aux conservateurs et en se ralliant massivement derrière le Bloc Québécois, qui peuvent empêcher Stephen Harper d’obtenir une majorité. Si nous ne voulons pas nous réveiller avec une majorité conservatrice le 15 octobre au matin, il faudra que les Québécoises et les Québécois aillent voter massivement le 14 octobre.
Mots clés: Campagne électorale fédérale 2008, Canada, Politique, Québec,
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Cet article de 316 a été rédigé par AmériQuébec il y a 16 ans et 7 mois, le lundi 13 octobre 2008.
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Les mots clés associés à celui-ci sont démocratie, gouvernement majoritaire, Parti Conservateur du Canada, Stephen Harper, vote.
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