Le bilan du Parti Conservateur

Depuis qu’ils sont au pouvoir, les conservateurs ont mis en place une foule de politiques qui desservent le Québec sur toute la ligne, notamment en ce qui a trait à l’économie, à l’environnement, aux jeunes, aux travailleurs, aux droits des femmes, aux personnes âgées, et à la culture. Le Bloc Québécois, qui est le parti le mieux positionné pour défendre des intérêts du Québec sur la scène fédérale, a recensé l’ensemble de ces politiques dans La série noire, qui fait le bilan des 32 mois passés par les conservateurs au pouvoir. On y trouve des exemples éloquents de mesures qui empêchent littéralement le Québec de se développer et d’exprimer sa différence.

Un manque de respect choquant

Les conservateurs accumulent les gestes de confrontation à l’endroit des Québécoises et des Québécois. Alors que tous les chefs des partis de l’Assemblée nationale admettent que le déséquilibre fiscal n’est toujours pas réglé, eux s’obstinent à affirmer qu’ils l’ont réglé. Pure fausseté. De plus, ils refusent toujours de mettre de la substance autour de leur reconnaissance de la nation québécoise, qui, comme le ministre Cannon, l’a lui-même admis, n’a aucune conséquence juridique. C’est ce genre d’illustrations du manque de respect des conservateurs envers le Québec que nous retrouvons dans La Série noire.

Les conservateurs manquent de transparence

Alors que Stephen Harper promettait de faire du gouvernement conservateur un gouvernement intègre et transparent, il tente d’entraver la bonne marche des comités, procède à de nombreuses nominations partisanes, et va même jusqu’à poursuivre devant les tribunaux le Directeur général des élections, qui a remis en question le respect de la Loi électorale par les conservateurs. C’est navrant.

Une idéologie qui fait reculer le Québec

Les politiques mises de l’avant par Stephen Harper sont, à plusieurs points de vue, semblables à celles de George W. Bush. On n’a qu’à penser à la politique étrangère belliqueuse des conservateurs, à leur sabotage du protocole de Kyoto, à leur tentatives de s’attaquer aux droits des femmes. Ce sont là d’autres exemples que l’on le retrouve dans la Série noire, qui sont tout simplement inadmissibles pour les Québécois.

Des ministres conservateurs incapables de défendre le Québec

La Série noire fait également le recensement des bourdes commises par les ministres conservateurs qui siègent au Québec. Le moins qu’on puisse dire c’est que, mises bout à bout, leurs bêtises sont lourdes de conséquences pour les Québécois. On retrouve notamment les prises de positions gênantes de la ministre Josée Verner en matière de culture, dont entre autres son appui aux compressions sauvages des conservateurs dans le domaine de la culture, ou encore les déclarations tout aussi embarrassantes du ministre Blackburn, qui suggérait aux travailleurs âgés qui perdent leur emploi d’aller travailler en Alberta. C’est le même Jean-Pierre Blackburn qui refuse de reconnaître la contribution des OBNL au développement économique du Québec et qui a décidé du coup de mettre fin à leur financement.

On note aussi l’impuissance manifestée par le lieutenant politique de Stephen Harper au Québec, Lawrence Cannon, qui a manqué à son devoir d’amener son gouvernement à tenir compte des revendications de l’Assemblée nationale en ce qui a trait notamment à la dilution du poids du Québec à la Chambre des communes, au Supplément de revenu garanti pour les personnes âgées qui ne l’ont pas touché, ou encore au respect du protocole de Kyoto. Vraiment, le bilan des actions des ministres conservateurs au Québec dont on prend connaissance dans ce livre est à tous points de vue désolant.

La série noire est un document qui mérite d’être lu attentivement. Il nous renseigne sur les différentes politiques des conservateurs qui nuisent considérablement au Québec. Il met en relief l’urgence qu’il y a d’empêcher les conservateurs de tout mettre à sac sur leur passage. Pour ça, il faut les battre au Québec, et seul le Bloc Québécois est en mesure d’y parvenir.

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