Le lundi 2 mai 2011

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Élections fédérales canadiennes: votons en Bloc, pour le Bloc Québécois!

Une étape de plus à franchir vers la liberté

CanadaL'indépendance du Québec ]

Ameriquebec
Par Simon-Pierre Savard-Tremblay, Président du Forum Jeunesse du Bloc Québécois

Le peuple québécois doit donner au Bloc Québécois un appui solide: ce parti est le seul à même de traduire sa volonté d’exister. Le Québec est une nation à part entière et ce pays incomplet ne s’épanouira qu’à travers son parachèvement. Être une « nation dans un Canada uni » ou aux Nations-Unies? Voilà la véritable question.

Le 2 Mai, s’achèvera une autre joute électorale. Le peuple québécois doit donner encore au Bloc Québécois un appui solide parce que ce parti est le seul à même de traduire sa volonté d’exister et de porter le message simple et clair qui traverse toute son histoire : Le Québec constitue une nation à part entière et ce pays incomplet ne s’épanouira qu’à travers son parachèvement.

Ce message n’en est pas un de rancœur. L’État canadian doit quitter le pays québécois parce qu’il n’est pas le sien, tout simplement. Ce régime sape les choix démocratiques du Québec au nom d’un ordre constitutionnel qui lui a été imposé et qu’il n’a jamais accepté officiellement, faisant de lui un étranger sur son propre territoire. Ottawa est devenu une cour, un gouvernement de juges trudeauistes dont les institutions sont déployées au nom du sacro-saint multiculturalisme canadian, formant un système implacable où le peuple québécois ne peut être que spectateur.

La campagne a démontré que ce ne sont pas les programmes de gouvernement qui sont en cause d’abord et avant tout, mais le régime canadian qui fait obstacle à l’épanouissement national du Québec. Les politiques et les programmes que ce régime peut produire ne sont que des moyens de l’enfoncer toujours plus dans son statut de minoritaire. C’est son seul destin au sein ce système irréformable.

Le régime prive le Québec des moyens de décider par lui-même de ce qu’il veut pour lui-même: Loi sur la clarté référendaire, programmes des commandites et déséquilibre fiscal hier ; Commission des valeurs mobilières unique, refus de soumettre les entreprises à charte fédérale à la loi 101, financement fédéral à des organismes combattant cette même loi, affaire du Bas-Churchill et réforme de la carte électorale qui fera du Québec à tout jamais une quantité négligeable aujourd’hui. Tout cela va dans le même sens, celui du plafond de la minorisation qui s’abaisse constamment sur la nation québécoise.

Stephen Harper le redit à mot à peine couvert : le Québec n’inspire plus rien à Ottawa, ni la crainte ni le respect. Et il agit en conséquence. Gilles Duceppe l’a dit à de nombreuses reprises, Ottawa ne fera rien pour considérer le Québec comme son égal. Le Québec doit en tirer les conséquences : il n’a plus d’énergies à gaspiller à tenter d’arracher au Canada respect et considération. Son peuple est dans ce système une minorité inoffensive que Stephen Harper a pensé distraire en lui collant une étiquette ridicule : une nation dans un Canada uni.

L’État canadian n’a jamais été aussi présent au Québec. Sa logique est celle de la provincialisation, de la folklorisation et du multiculturalisme ghettoïsant. Notre État est sur le point d’être sur le respirateur artificiel.

Les enjeux du 2 mai sont clairs : Chacune des options fédéralistes, soit-elle libérale, conservatrice, néo-démocrate ou verte, repose sur l’enfermement minoritaire des québécois. Ces partis supposent que nous restions à la merci des choix que la majorité va nous imposer.

Le Québec n’a aucune raison de continuer à se satisfaire de demi-mesures. L’avenir du Canada se dessine de toute façon sans le Québec, autant donc dessiner l’avenir du Québec sans le Canada. Le défi n’est pas tant de sortir le Québec du Canada, mais de sortir le Canada du Québec, car chaque jour dans ce régime en est un de perdu. Nous allons finir par en finir avec lui.

Or, les québécois doivent continuer à empêcher les porte-voix du fédéralisme prédateur d’occuper ses sièges à la Chambre des Communes. Un seul parti brandit son intérêt national comme Ottawa lui impose le sien. Les autres formations nous ont prouvé qu’elles n’ont plus rien à offrir au Québec sinon les miettes de sa dépendance. Nous savons désormais ce qu’il en coûte de tourner en rond et de se complaire dans la rhétorique compensatoire.

La reconnaissance réelle se constitue dans la négociation d’égal à égal. Le seul moyen d’achever véritablement la construction du pays du Québec et la protection de son identité réside dans la rupture avec Ottawa : l’indépendance nationale. Il s’agit d’une question de dignité fondamentale, celle d’entrer dans l’histoire.

Or, le Québec est notre seul pays. Par amour et par passion, et parce que c’est le seul endroit au monde, comme le disait René Lévesque, où nous pouvons nous sentir pleinement nous-mêmes.

Pour que cette élection fédérale soit notre dernière, le 2 Mai, votons Québec. Être une « nation dans un Canada uni » ou être aux Nations-Unies? Voilà la véritable question.

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