La sortie du trou noir

Le cybernéticien Gregory Bateson apportât l’expression : « la double contrainte » pour signifier ce piège inextricable où échoue l’esprit lorsqu’il reçoit deux directives contraires ou qu’il se retrouve placé devant un dilemme1. Les symptômes observés semblent pouvoir s’expliquer par cette cause, de même en est-il de l’émergence de cette maladie mentale, la schizophrénie, chez une personne. Examinons le contexte.

Charest ne se préoccupe pas assez de l’avenir de notre culture pour assurer sa pérennité et la faiblesse de Marois lui sert, tel un fidèle allier. L’état mental de cette dernière l’empêche de s’apercevoir qu’elle ne fait pas le poids mais la persuade plutôt du contraire. Les gens ne savent donc plus où donner de la tête.

Mais il y a plus, les rares qui pourraient apporter une contribution ne se trouve pas considérés par ignorance ou, ce qui revient au même, par snobisme. Tout le milieu baigne dans l’inconscience et l’immobilisme parce que nous avons perdu nos repères et de là, la primordiale synchronisation, comme il en serait d’un moteur dont l’allumage (« timing »), se trouverait mal réglé.

Mes idées intéresseraient des gens d’expérience tel le président Obama lequel doit réfléchir ferme ces temps-ci. S’il se trouve quelqu’un en mesure d’établir un contact avec son administration à partir duquel je pourrais obtenir des bénéfices (tous les contributeurs y participeront). Voilà le bon sens qui fait défaut presque partout, ici. Les gens préfèrent ne rien avoir que de devoir partager avec d’autres.

Jean Rousseau, B. Ps
Conseiller en psychologie du développement
Source de la photo: Ronald Milot

1. « La culpabilité de Dreyfus, ou bien l’infamie de l’état-major : voilà dans quel dilemme imbécile on a enfermé ces officiers » – Roger Martin du Gard  [↩]

Mots clés: Nouvelles brèves, Québec, Société, avenir, bonheur, déclic mental, Jean Charest