Galerie des talents

Cette dernière se voudra celle des véritables amoureux du développement. Des personnes suffisamment matures pour pouvoir s’effacer afin de laisser place à de plus avantagés (à l’égard d’un contexte donné). Chaque membre sera amené à se concevoir à la fois tel qu’un individu et comme partie intégrante de la collectivité.

Puisque le milieu détermine dans une large mesure le sujet et vice-versa idéalement, nous savons, dès le départ, que l’exercice facilitera l’atteinte de toute maturité. Ce qui freine les croissances se trouve principalement le fait que l’on ne forme, en école, que des fonctionnaires de la pensée et non de véritables penseurs.

Les premiers ne pourront naviguer qu’à l’intérieur des balises existantes, tandis que les seconds parviendront à remettre en question ces mêmes normes et même, à innover. Cela, bien entendu, s’ils ne font pas l’objet de renvoi par les premiers (qui pourraient paniquer à l’idée de devoir quitter le confort de la routine ou de l’incompétence institutionnalisée).

Bien sûr, il y en a qui ressortiront du lot heureusement, ce qui fait que le taux de suicide au Québec ne dépassera guère le stade de préoccupant. Je viens de fournir le principe directeur de réformes (en éducation, dans la fonction publique, dans la gouvernance) et j’avais fais de même pour le système de santé. Je suis à peu près certain que là non plus, je n’obtiendrai rien.

Pourtant, ceux qui jouissent d’un certain achèvement savent bien, qu’au privé, ce précieux que j’ai pu amener m’aurait valu son pesant d’or. Alors la question inévitable est : pourquoi en est-il autrement lorsqu’il s’agit de l’administration publique?

« La folie, c’est de refaire les même choses et espérer des résultats différents » (Einstein).

Jean Rousseau, B. Ps
consultant en psychologie du développement

Mots clés: Nouvelles brèves, Société, bonheur, déclic mental, efficacité, opportunité de développement