La langue, la religion et autres coutumes partagées par une majorité font partie de la culture d’un peuple. La langue commune en est le lien général, si l’on casse ce lien, on brise la cohésion et on détruit la communauté. La langue est le résultat d’une communauté d’intérêts.
“Tout est une question de langue” est une expression qu’on entend souvent. La langue est le résultat d’un ensemble d’interactions qui favorise une culture dont la langue fait partie. Le texte que vous vous apprêtez à lire utilise le sujet de la langue et de la culture pour expliquer les liens exprimés graphiquement dans Vivre libre ou disparaître.
La langue, la religion et autres coutumes partagées par une majorité font partie de la culture d’un peuple. La langue commune en est le lien général, si l’on casse ce lien, on brise la cohésion et on détruit la communauté. La langue est le résultat d’une communauté d’intérêts.
C’est donc notre culture qui est le principal ennemi du fédéral, la langue commune est le résultat de la cohésion entre tous les éléments. Empêcher une culture d’évoluer peut prendre beaucoup d’autres chemins et le Canada les utilise tous ensemble dans tous les domaines via M. Charest.
Il nous place sous sa tutelle en s’attaquant d’abord à nos territoires dans l’approche commune, puis il nous retire les subventions et son appui aux projets de développements favorisant la culture du peuple. Il nous empêche de créer des emplois et il favorise la dispersion des habitants.
Le moteur roue de l’Hydro-Québec n’a pas marché, pourquoi? Je crois qu’Ottawa, avec l’appui de pressions Américaines, s’en est mêlé pour protéger l’Ontario et la structure économique de l’auto Nord-Américaine. GM avait détruit toutes les voitures électriques “Volts” pour ne pas avoir à restructurer l’industrie.
Au Québec, les projets d’Hydro-Québec rencontraient l’assentiment sociale et la fierté de tous les Québécois. Par son intervention dans le développement du moteur roue, Ottawa empêchait le Québec de répéter la valorisation et le développement d’une deuxième Hydro.
L’Hydro-Québec est venue au monde grâce à des prêts venant de NewYork. Le Canada refusait systématiquement de favoriser nos projets. On allait trop loin.
Il en est de même pour le projet de développer un monorail à haute vitesse entre Québec et Montréal en 1 heure. Ce projet aurait l’effet de cimenter nos liens sociaux en réduisant les distances entre Montréal et ses régions. La suite d’un tel projet réunirait rapidement toutes les régions.
Le projet de monorails est beaucoup plus brillant que le TGV Européen pour plusieurs raisons:
Quel beau projet… Mais ce projet a très peu de chances de se développer en français sans l’autonomie d’un Québec souverain.
C’est aujourd’hui le bébé de Pierre Langlois, appuyé de beaucoup d’autres personnes de qualité. Il n’y a cependant personne de haut placé ni à Québec, ni à Ottawa, qui s’intéresse à notre avenir… Où est Bombardier? La plupart des nouveaux emplois que crée Bombardier sont maintenant à l’étranger, signe d’une emprise extérieure à nos intérêts.
Ce sont toutes des choses créatrices d’emplois qui seront réalisées et contrôlées par d’autres pour nous empêcher de développer notre économie et notre sentiment collectif d’appartenance. Un transfert de culture par l’appropriation de l’économie de son voisin.
Idem pour le rejet par Trudeau d’installer, dans les années 70, l’aéroport international à Drummondville au lieu de Mirabel. C’était le choix unanime de l’élite du Québec à l’époque. Québec aurait consolidé ses liens culturels et sa langue de travail, c’en était trop. Le moteur-roue et le monorail en sont la suite.
Je prévois que le gouvernement Charest aura privatisé nos actifs comme l’Hydro-Québec et liquidé des actifs importants de notre Caisse de dépôt. On doit se préparer à réagir violemment à ce genre de mandat contre les intérêts du peuple qui l’a élu. Les Québécois auront été délibérément trompés.
Si mes prévisions s’avèrent vraies, après le départ de Charest on devra utiliser d’autres termes beaucoup plus dégradants pour définir le personnage de M. Charest et ses amis. C’est tout cela et bien d’autres choses qui est en dessous de l’expression: “Tout est une question de langue”.
Il n’y a pas de droit sans responsabilité. Si les citoyens ne comprennent pas qu’ils ont la responsabilité de leur avenir, aucun de leurs prétendus droits ne sera respecté par leurs politiciens, c’est ce que l’on vit présentement au Québec.
Sans savoir pourquoi, les citoyens ressentent tellement leur absence de droits réels qu’ils refusent maintenant d’aller voter. La seule façon de changer tout cela, c’est d’en prendre conscience collectivement. Il nous faut comprendre pour réagir.
Le président Kennedy avait trouvé la bonne expression : “Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays.”
Si le Québec est le seul endroit dans le monde ou vous vous sentez chez vous, alors, le Québec est votre pays. Il a besoin de vous et moi pour vivre. Québécois, réveillons-nous!
Merci d’être là.
Pour recevoir quotidiennement les nouvelles d'AmériQuébec, abonnez-vous au flux RSS
ou inscrivez votre courriel ci-dessous!
Il vous est maintenant possible de suivre AmériQuébec sur Twitter!
Si vous souhaitez être au courant
des dernières mises à jour sur AmériQuébec et communiquer directement avec nous, il suffit de s'abonner à notre compte Twitter!
Articles rédigés: 116 articles
Cet article de 898 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 14 ans et 8 mois, le mardi 14 septembre 2010.
L'article n'a aucun commentaire. Soyez le premier à vous prononcer sur ce sujet. Vous pouvez aussi suivre le fil des commentaires.
Cet article est catégorisé sous Société, Québec, Politique.
Les mots clés associés à celui-ci sont Caisse de dépôt et placement du Québec, culture, Hydro-Québec, Jean Charest, langue française, train, tutelle.
Voici la liste des articles qui ont été publiés à pareille date lors des années précédentes.
2010: Non à la Loi 103! — La Coalition contre le projet de loi 103, regroupant plus de trente organismes québécois, réitère sa demande d’appliquer la Loi [...]
2010: Le Rassemblement pour l’Indépendance Nationale — Rendons hommage aux rinistes, pionniers de l’indépendantisme québécois moderne qui, bien avant René Lévesque et le PQ, ont promu l’idéal [...]
2010: Entente entre le gouvernement du Québec et AbitibiBowater — Réagissant à une entente intervenue entre le gouvernement du Québec et AbitibiBowater, le député de La Prairie et porte-parole de [...]
2010: La petite astuce qui nous fîmes — Un reportage de l'émission "Découverte" a démontré que la venue des sapiens fut l'aboutissement d'une mutation, au niveau de la [...]
2010: Solidarité Québec-Catalogne — Les 10 et 11 septembre derniers, la chef de l’opposition officielle et députée de Charlevoix, Pauline Marois, s'est rendue en [...]
Amériquébec - Tous droits réservés, © 2006-2014
Ajoutez un commentaire