[ Nouvelles brèves ]
La présidente de Québec solidaire, Françoise David, considère que « si les allégations de M. Bellemare au sujet de trafic d’influence au parti libéral s’avèrent fondées, particulièrement en ce qui a trait à la nominations de juges, M. Charest et son gouvernement n’auront d’autre choix que de démissionner et de se soumettre au jugement du peuple en déclenchant des élections. »
Amir Khadir, député de Mercier, rappelle que le gouvernement a refusé dans les derniers mois toutes les occasions qui s’étaient présentées pour faire la lumière sur les nombreuses allégations qui créent un climat de suspicion généralisé.
Selon lui, « il est urgent de déclencher une commission d’enquête élargie. Tout semble démontrer que le gouvernement est sous influence. Alors soit qu’il laisse M. Bellemare témoigner devant une commission parlementaire pour que la lumière soit faite, soit que M. Charest démissionne immédiatement, car dans l’état actuel des choses, avec un budget matraque qui favorise les riches amis du parti, la confiance du public est presque irrémédiablement brisée. »
Mots clés: Nouvelles brèves, Politique, Québec,
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Cet article de 166 a été rédigé par AmériQuébec il y a 15 ans et 0 mois, le mardi 13 avril 2010.
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Le 24 août 2010
Monsieur JEAN CHAREST
Premier Ministre du Québec
Les allégations sérieuses circulant à votre endroit depuis l’ouverture le 23 août 2010 de la futile et onéreuse Commission Bastarache (puisque celle-ci ne retiendra aucune accusation contre des menteurs et parjureurs et que celle-ci cause à l’État québécois un gaspillage de plus de 6 million de dollars) dû à votre comportement, exigent sur-le-champ votre démission.
Il est bien évident qu’il règne au sein de tout parti politique (fédéral, provincial, municipal, etc…) un cercle d’individus prônant le favoritisme de nominations diverses. Il y a tout de même un rigoureux principe qui dicte de ne pas se livrer à toute forme d’ingérence à l’égard du pouvoir judiciaire.
Il est tout à fait malsain pour un homme de votre statut monsieur Charest d’avoir enjoint votre ex-ministre de la Justice de procéder à des nominations judiciaires sur recommandations d’argentiers/bâilleurs de fonds du Parti Libéral du Québec. Cela est carrément inapproprié et d’un flagrant manque de conscience professionnelle de votre part.
Vous tentez de vous soustraire à la vérité en réfutant les dires de votre ex-ministre, ce qui vous conduira un jour à le regretter amèrement.
Pourquoi n’avez-vous pas la franchise de reconnaître vos erreurs et vos fautes?