Conférence des Nations Unies sur le climat à Copenhague

Le député de L’Assomption et porte-parole du Parti Québécois en matière de développement durable et d’environnement, Scott McKay, est à Copenhague pour assister à la 2e semaine de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques. Il est d’ailleurs possible de joindre Scott McKay via le blogue du Parti Québécois dans lequel il fera part de ses observations et échangera avec les gens intéressés par la question des changements climatiques.

« La lutte aux changements climatiques impose que la communauté internationale adopte, à l’horizon de 2020, des cibles ambitieuses et contraignantes de réduction des gaz à effet de serre. Malheureusement, dans ce dossier, la résistance active du gouvernement du Canada aura des conséquences terribles pour l’environnement et les entreprises du Québec », constate M. McKay.

« Malgré le souhait des Québécois de participer pleinement aux négociations sur le climat, comme le démontre la forte présence de représentants de nombreuses organisations québécoises et du gouvernement du Québec à Copenhague, c’est le gouvernement du Canada et lui seul qui représente le Québec dans le cadre de la Conférence. La marge de manœuvre du gouvernement du Québec à Copenhague sera donc bien limitée. Même si le gouvernement libéral cherche à obtenir une reconnaissance, bien théorique, du rôle des États fédérés dans le prochain accord sur le climat, force est de constater qu’il n’a pas convaincu jusqu’à ce jour le gouvernement du Canada de s’engager activement et sérieusement dans la lutte aux changements climatiques », de préciser le porte-parole du Parti Québécois en matière de développement durable et d’environnement.

« À Copenhague, le Parti Québécois entend être aux côtés des organismes québécois qui militent en faveur d’un accord international ambitieux et il sera vigilant sur la place et le rôle du gouvernement du Québec au sein de la délégation canadienne. Les résultats de la participation du premier ministre du Québec à la Conférence sur le climat seront jugés en fonction de l’influence qu’il exercera ou non sur les positions défendues par le gouvernement fédéral dans les négociations à Copenhague », d’ajouter le député de L’Assomption.

Rappelons que le Parti Québécois propose une cible ambitieuse en matière de réduction de gaz à effet de serre d’au moins 25% sur la base de l’année 1990. C’est la cible minimale recommandée par la communauté scientifique internationale.

Mots clés: Environnement, Politique, changements climatiques, conférence, gaz à effet de serre, Organisation des Nations Unies, Parti Québécois, Scott McKay