Sam Hamad abandonne les retraités d’AbitibiBowater

Le député de Roberval et porte-parole de l’opposition officielle en matière de mines et de forêts, Denis Trottier, reproche au gouvernement libéral et au ministre Sam Hamad d’avoir abandonné les retraités d’AbitibiBowater.

« Le 7 mai dernier, lorsque je l’ai questionné à l’Assemblée nationale, le ministre Hamad avait donné l’assurance aux retraités d’AbitibiBowater que son gouvernement ne les laisserait pas tomber, quand la compagnie a obtenu l’autorisation de suspendre ses paiements à la caisse de retraite. Le ministre avait alors indiqué que la Régie des rentes allait déposer une requête devant la cour. Contre toute attente, la Régie a fait volte-face et s’est désistée récemment, à la stupéfaction des représentants des travailleurs. Qu’a fait le ministre Hamad depuis? Rien. Il a abandonné les retraités », s’insurge Denis Trottier.

M. Trottier dénonce le double langage que pratique le gouvernement libéral. « D’une part, le gouvernement libéral soutient défendre les retraités et les droits des travailleuses et des travailleurs mais quand vient le temps d’agir, il fuit à son engagement et à sa responsabilité », a ajouté le député.

Il a rappelé que l’ancien président de la compagnie a pu bénéficier d’une prime de départ de 17,5 M$. « Lorsque les gens travaillent pour gagner leur vie et assurer leur retraite, il est complètement inacceptable que la rente de retraite des employés passe derrière les banques, les primes de départ du pdg et les fonds spéculatifs dans l’ordre des créances », a soutenu Denis Trottier.

« Nous sommes revenus à la case départ parce que la Régie des rentes a reculé dans son intention de défendre les travailleuses et travailleurs d’AbitibiBowater. Que va faire Sam Hamad pour appuyer ses paroles à l’Assemblée nationale le 7 mai dernier lorsqu’il a affirmé : « (…) C’est un dossier très préoccupant pour nous, et notre coeur, et notre esprit, et notre volonté est avec les travailleurs de la compagnie et surtout avec les retraités ». Les travailleurs d’AbitibiBowater attendent toujours les gestes concrets du ministre Sam Hamad qui, visiblement, parle plus qu’il n’agit », a conclu Denis Trottier.

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