Conflit de travail à l’UQÀM: les étudiants n’ont pas à faire les frais du fiasco du gouvernement libéral

Inquiets du conflit de travail qui perdure présentement à l’UQÀM, la députée de Taillon et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’enseignement supérieur, Marie Malavoy, et le député de Sainte‑Marie‑Saint-Jacques, Martin Lemay, pressent les parties de s’entendre pour éviter que les étudiants ne perdent leur session.

« Il faut absolument que l’impasse soit dénouée. C’est la formation de milliers d’étudiants qui est en jeu. Les étudiants, et aussi les enseignants, n’ont pas à faire les frais du fiasco du gouvernement libéral avec l’Îlot Voyageur. Si le ministre de l’Éducation de l’époque, Jean-Marc Fournier, avait fait son travail, la situation budgétaire de l’UQÀM serait nettement meilleure et il est fort probable que nous ne vivrions pas ce conflit », a déclaré Marie Malavoy. Elle rappelle d’ailleurs le rapport accablant du Vérificateur général en 2008 qui exposait clairement la négligence libérale et le fiasco financier de l’Îlot Voyageur.

De son côté, le député de Sainte-Marie–Saint-Jacques insiste pour rappeler le rôle de l’UQÀM depuis 40 ans au Québec. « Cette institution d’enseignement, en plein cœur de Montréal, est un puissant symbole de l’accessibilité aux études supérieures de milliers de personnes de plusieurs générations. L’UQÀM doit retrouver ses lettres de noblesse », a poursuivi Martin Lemay.

« Le gouvernement libéral, étant en partie responsable de la situation financière très difficile à l’UQÀM, doit maintenant contribuer aux solutions. Il ne peut pas s’en laver les mains une deuxième fois, comme il l’a fait en n’ayant pas suivi adéquatement le projet de l’Îlot Voyageur », a conclu Marie Malavoy.

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