Le branchement à Internet haute vitesse

Selon Communautique, un organisme à but non lucratif qui favorise l’accès aux technologies, le Québec compterait 64 % d’internautes et accuserait un certain retard sur d’autres sociétés développées.

Même constat de la part de la Fédération des municipalités du Québec qui déplore qu’en 2008 plus de 400 municipalités aient des services Internet inexistants ou insuffisants. Les villes sont bien desservies encore que le coût élevé du branchement ne soit pas à la portée de tous les ménages.

Les fournisseurs de services font de bonnes affaires dans les grands centres urbains, mais se désintéressent des régions où les perspectives de profit sont moindres. Pour combler l’écart, le gouvernement a injecté 150 millions de dollars dans le programme Villages branchés afin de relier les écoles, les bibliothèques municipales et les mairies, en espérant que le secteur privé prendrait le relais pour recruter d’autres clients en région. Peine perdue.

Le nouveau programme Communautés rurales branchées, doté d’un budget de 24 millions sur cinq ans, aura-t-il plus de succès? Le branchement Internet doit-il être considéré comme un produit ou un service essentiel au même titre que l’électricité, l’eau ou le téléphone? Poser la question c’est y répondre.

Internet joue un rôle important en matière d’information et d’éducation de ses utilisateurs. Combler l’écart entre les grands centres urbains et les régions est essentiel si on veut éviter de créer une société à deux vitesses, c’est-à-dire ceux qui ont accès à la haute vitesse et les autres.

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