L’utilisation des pistolets de type Taser

Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de Sécurité publique et député de Marc-Aurèle-Fortin, Serge Ménard, a demandé aujourd’hui au ministre de la Sécurité publique, Peter Van Loan, de décréter immédiatement un moratoire sur l’utilisation des pistolets à impulsion de type Taser par les membres de la GRC, le temps que des études sérieuses démontrent que ce type de pistolet est réellement sans danger pour la santé des gens.

« Il y a longtemps que le Bloc Québécois réclame un moratoire sur l’utilisation des Taser, puisqu’il est vite devenu évident que les premières études présentées au public n’ont pas dressé un portrait juste et réaliste des dangers pour la sécurité des gens que peut comporter l’utilisation de cette arme. De nouvelles études, réalisées par des intervenants indépendants, nous parlent maintenant de décharges électriques qui excèdent quelquefois de 50 % la charge maximale évoquée par le fabricant. Ce sont là des révélations fort inquiétantes qui commandent la prudence. Dans un tel cas, le Bloc Québécois maintient que c’est le principe de la précaution qui doit prévaloir », a expliqué Serge Ménard.

« Considérant que la pratique a, par ailleurs, démontré qu’il existe des failles importantes dans l’application des règles de sécurité liées à l’utilisation du Taser, je demande au ministre Van Loan de décréter dès maintenant un moratoire en attendant que les pratiques d’intervention policière soient revues, et que les pistolets Taser soient testés par un laboratoire indépendant du manufacturier. Comme Québec l’a annoncé aujourd’hui, je suis d’avis que tous les pistolets Taser en circulation à la GRC devraient être testés pour s’assurer que la charge maximale évoquée par le fabricant ne dépasse pas 50%. En attendant ces tests, les armes à impulsion ne devraient pas être utilisées », a conclu Serge Ménard.

Mots clés: Canada, Nouvelles brèves, Société, Gendarmerie Royale du Canada, moratoire, taser