Le pistolet Taser est-il toujours utilisé de façon sécuritaire, M. Dupuis?

Réagissant à la nouvelle politique dévoilée aujourd’hui par la GRC pour une utilisation plus stricte et encadrée du pistolet électrique Taser, le député de Chambly et porte-parole du Parti Québécois en matière de sécurité publique, Bertrand St-Arnaud, se demande si le ministre de la Sécurité publique, Jacques Dupuis, prendra le temps de lire cette nouvelle politique et choisira enfin d’imposer un moratoire sur l’utilisation du pistolet à impulsion électrique Taser au Québec.

« Depuis déjà plusieurs mois, le Parti Québécois dénonce le brouillard sur l’utilisation du pistolet électrique Taser et réclame des mesures concrètes pour assurer convenablement la sécurité des citoyens. Ces demandes sont demeurées sans réponse de la part du gouvernement Charest, lequel fuit ses responsabilités. Maintenant que la GRC a resserré les règles sur l’utilisation du Taser, que va faire Jacques Dupuis pour les corps policiers québécois ? », se demande le député.

Le député de Chambly rappelle que l’objectif d’un moratoire permettrait notamment d’établir des règles strictes relativement à l’utilisation du pistolet à impulsion électrique et permettrait aussi de s’assurer que les policiers reçoivent tous une formation adéquate à cet effet.

M. St-Arnaud s’explique mal pourquoi le ministre Dupuis refuse encore de mettre en place un moratoire. « Plusieurs décès sont survenus et maintenant la GRC reconnaît les dangers mortels de cette arme. Qu’attend le ministre Dupuis pour agir? D’ailleurs, sait-il aujourd’hui le nombre de pistolets Taser sur le territoire du Québec ? », se demande Bertrand St-Arnaud.

Mots clés: Canada, Nouvelles brèves, Québec, Gendarmerie Royale du Canada, Jacques Gourde, taser