Le dimanche 9 novembre 2008

QuébecPolitique

Pourquoi Obama n’est pas une femme noire?

Pauline Marois, cheffe de l’État des « nègres blancs d’Amérique »

Campagne électorale québécoise 2008 ]

Par Luc Archambault

OUI, nous pouvons ! À nous, à chacun de nous, de faire ce qu’il y a à faire pour que Pauline Marois soit la première cheffe d’un peuple souverain fondant démocratiquement un État souverain.

Lendemains de veille Obamienne

Sont-ce les jours suivants une veille Obamienne exaltante, ces jours où l’excitation juvénile tombée nous livrerait corps et esprits à l’obligé et binaire revers de la médaille maniaco-dépressive? Est-ce la déprimante mais supposée fatalité de la victoire libérale qui s’imposerait d’office à la seule et ostentatoire présentation de la suffisante superbe de la charrue libérale parée de bœufs qui la suivent ? Est-ce le fait que celle-là ayant bien tiré les leçons de la Art-Peur se garde bien de provoquer les artistes, ces pompeurs d’ardeurs militantes en fontaine semant à tous vents? Sont-ce là toutes les raisons expliquant la lenteur et le peu de vigueur à appuyer en bloc le PQ, à prendre la parole, à occuper l’espace public de arranges activistes et d’envolées inspirantes de toutes sortes de la part de nos troupes endormies pourtant si présentes lors du lancement de la campagne électorale du Bloc Québécois? Je ne le crois pas.

J’opine que rien de tout cela n’explique à lui seul ce lancement de campagne électorale souverainiste aussi peu suivis d’échos dans les pages souverainistes, ni même l’ensemble que ce tout forme. Il s’agirait d’autre chose. J’entends tout de suite la réponse toute faite et fabriquée depuis longtemps par un savant mélange d’imprécations coutumières. Ce sont nos chef(fe)s qui par trop se montrent si peu inspirant(e)s d’autant plus cruellement en ces lendemains de veille Obamienne. En l’occurrence, c’est notre cheffe qui ne fait pas la différence.

J’y vois là, la même raison qui a écarté Hillary de la course et ce n’est pas parce qu’Hillary ne faisait pas l’affaire, c’est plutôt parce qu’elle n’était pas un homme noir, et parce qu’Obama n’était pas une femme blanche. Cherchez l’erreur… c’est la femme noire! Aucune n’était présente.

Pourquoi le candidat Obama n’était pas une femme noire?

Parce que les femmes sont encore et toujours les demi-hommes, les esclaves de la noble politique à l’image de ce qu’est Histoire de l’Homme. La ségrégation sexuelle est toujours de mise en dépit des apparences. Si l’élection d’Obama a changé quelque chose en plaçant en haut de la pyramide du pouvoir humain, l’homme blanc à égalité avec l’homme noir, reste que la femme blanche est toujours derrière et en bout de piste la femme noire demeure celle qu’on tue à Selma un 25 mars 1965, Viola Liuzzo de son nom, après qu’on ait marché pour 10 ans plus tôt appuyer Rosa Parks, celle qui ose refuser de se lever pour laisser la place à un homme blanc dans un autobus à Montgomery le 1er décembre 1955, et… ce sont des hommes noirs qui marchent dans les rues pour défendre tout un peuple. C’est l’homme noir qui sera au sommet de l’Histoire.

L’homme blanc, l’électeur blanc, reconnaissant sa honte ne se sentira d’affinité qu’avec ces grands hommes noirs qui seuls à leurs yeux pourront restaurer l’honneur honteux du peuple états-unien. Ce sont des femmes noires qui montent au front et une femme blanche ne peut être une inspiration pour les hommes noirs ou blancs. La femme blanche doit disparaître et la femme noire ne peut marcher avec ses enfants que derrière le grand homme noir. Tout ça reste une affaire d’hommes. Ce sont encore et toujours eux qui sont grands et nobles. Les femmes ne peuvent l’être, du moins, pas encore… En effet, laquelle a été, est, ou sera convoquée par l’Histoire de la gauche occidentale pour être l’Obama des femmes? Quelle femme peut mobiliser les hommes occidentaux, mis à part une pire que les pires une, pré-Bush? Madame Marois souffre de sexisme latent non pas tant directement qu’indirectement parce qu’on s’empêche de défendre et illustrer ce qui a été magnifié dans le cas de l’homme noir.

Pas étonnant qu’ici, ici comme ailleurs, une femme au sommet d’un parti aspirant le sommet de l’État, soit si peu supportée. Soit déjà considérée comme un chef en sursis menée à l’abattoir de la fatalité et qui serait vite remplacée espèrent certains qui n’hésitent pas à rendre public des documents corporatifs internes. Comme s’il lui manquait quelque supplément d’âme, alors que ce serait plutôt celle de ceux qui la regardent qui en est dépourvue. Ce supplément d’âme qui ferait la différence non pas tant dans ce qui est projeté par la femme de pouvoir, mais bien par ce qui, en retour, n’est pas reçu, n’est pas retourné dans ce maelstrom qui fait circuler l’énergie vitale de l’élévation de la fibre mobilisatrice qui fait naître les grands hommes. Ceux-là ne sont toujours grands non pas tant en soi, mais parce que grandis par ce qu’on leur prête et qu’ils ne rendent pas toujours comme on le voudrait. Même cela, on leur pardonne.

Quelle grande femme a été, est toujours ou pourrait être l’héroïne des hommes. Pourtant, Ô combien de grands et de petits hommes ont l’appui aimant des femmes. Pour renverser ce sens unique de l’Histoire, il faut comme pour Obama, d’abord comprendre d’où il vient, ce qu’il incarne. Il incarne la victoire de la liberté contre l’esclavage et la ségrégation et s’en empare et pare noblement. Or, toute femme de pouvoir appelée à occuper la tête d’un État incarne l’exacte même liberté contre l’esclavage et la ségrégation des genres, et si elle s’en pare, on la blâmera. Pourquoi s’abstenir de ne serait-ce que l’évoquer ce noble parcours des femmes? Pourquoi ces hommes, si nombreux à commenter l’actualité politique, font-ils impasse, ici comme ailleurs, sur l’incommensurable bienfait que représenterait cette victoire sur l’ombre de la ségrégation des genres, l’ombre du ravalement des femmes. Pourquoi Hillary a-t-elle refusé d’en faire état? Pourquoi tant d’hommes ont plutôt été émus par le sort de l’homme noir que par le parcours de la femme blanche?

Pour la même raison qu’Obama n’a pas lui-même fait état de sa race et qu’il s’est toujours présenté comme un états-unien. Ce sont les commentateurs qui ont fait le travail. Pour la même raison que pour les femmes, le travail de magnification du parcours des femmes n’est pas fait. Où est-il ce travail à faire sur la fierté de voir les femmes enfin être les porte-flambeau de la civilisation moderne mettant un terme à 400 ans de ségrégation culturelle, sociétale et politique des genres en Amérique du Nord? Nulle part.

Où est-il ce bel et noble rappel du chemin parcouru par les femmes, des suffragettes du début du siècle au droit de vote obtenu au Québec seulement le 25 avril… 1940, jusqu’aux Pauline et Hillary de ce monde. Mon père avait 15 ans en 1940 quand pour la première fois, sa mère monoparentale a pu être l’égale de son père, et je suis né seulement 14 ans plus tard, ma mère avait huit ans. Qu’une femme de mon âge puisse enfin accéder au poste suprême, n’est-ce pas enthousiasmant?

Retour de vague de droite, retour de vague antiféministe

Dans le retour de vague antiféministe ambiant, c’est tellement plus sexy de s’émouvoir de la revanche noire de l’esclave sur l’Histoire de la ségrégation raciale… Réciproquement, il est tellement ennuyant et compromettant le sempiternel combat de l’affranchissement féminin… tellement plus banal et quotidien… Qu’est-ce qu’on mange pour souper? Où sont mes chaussettes propres…? Il ne faudrait quand même pas élire une femme parce que c’est une femme… Pourtant, qu’est-ce qu’on fait sinon voter Barack parce que c’est un noir? Si ce n’est pas ça, pourquoi évoquer toute cette Histoire? Pourquoi la raconter comme ça et en faire tout un plat de sang et de larmes versées? Elles n’en ont pas versé les femmes, noires ou blanches, des larmes et du sang?

Celles-là noires sont nobles ! Et, les autres… elles sont quoi… ? Pour y voir quelque noblesse dans le combat de Pauline Marois, encore faudrait-il qu’elle nous soit contée cette Histoire-là… il faudrait pédaler dans ces vallons-là… mais à chaque fois on dit que c’est une Histoire inventée… As-tu sorti les poubelles ?

Impasse donc faite aux femmes et à leur combat… Quant aux femmes, même féministes, elles n’ont pas le choix d’avoir l’air de ne pas en faire une affaire de guerre des genres… une affaire d’égalité des sexes… Double standard… qui nous fait nous pâmer sur Obama et dégueuler sur Hillary, Palin, ou Pauline. Elles ne sont jamais assez, ou toujours trop… ceci ou cela qui dépasse, sacoche ou jupon. Trop de vêtement ou pas assez, trop « snob », sans noblesse.

Pauline n’est pas Obama certes. Cependant, nous aussi nous pouvons. Oui, nous pouvons faire l’Histoire, suffit de penser à nos mères, à nos grands-mères, à nos aïeules, ces compagnes de nos héros défaits à la Conquête, elles qui ont à bout de bras soutenu les hommes blessés dans leur mâlitude guerrière vaincue. Elles qui, à coup de revanche de berceaux forcées par les rares élites mâles, les religieuses, qui n’avaient pas déserté la Nouvelle-France vaincue, ont été la noblesse de ce pays à survivre. Ce sont elles qui ont pris soin du quotidien pendant que les mâles pensaient et pansaient leurs blessures de Conquérants d’un Empire de France vaincu par un Empire concurrent. Pendant qu’ils peinaient dans les chantiers d’hiver des boss anglais ce sont les femmes qui tenaient le fort. Ces mâles, restaurés par une Révolution tranquille qui les a fait à nouveau gagnant ont laissé peu de place aux femmes pourtant parties tout autant de nos combats.

Je pense aux suffragettes Idola Saint-Jean et Thérèse Casgrain, qui avaient pour adversaire nul autre que « Henri Bourassa, fondateur du quotidien Le Devoir » (électionquébec.qc.ca), et plus près de nous, je pense à l’auteure, pacifiste et syndicaliste Simone Monet-Chartrand, à l’auteure Alice Poznańska Parizeau, à Pauline Julien, Michèle Lalonde du « Speak white », à Andrée Ferretti et tant d’autres qui devant ou derrière nos grands hommes, les ont inspirés, appuyés, pansés, pensés.

Si les hommes du Québec, qui à l’instar de ces hommes blancs endossant intimement la dignité noire au point d’être comblé de fierté à l’élection d’Obama, décidaient de se pâmer pareillement pour endosser la fierté de leurs mères, de leurs grand-mères, de leurs sœurs, de leurs épouses, de leurs collègues de travail, de leurs maîtresses d’école ou autres, et enfin de leurs compagnes, cela, au point de se parer de la dignité humaine la plus fière pour travailler à l’élection de la première femme, première mère et grand-mère, Première ministre élue à la tête d’un État en Nord Amérique, nous pourrions dire, déjà, à l’instar de celui que les hommes admirent tant, OUI, nous pouvons.

Et, on n’a pas tout dit en nommant quelques femmes. A quand des chroniques, des textes, des reportages à larmes que veux-tu sur la longue marche des hommes ET DES FEMMES, de ce peuple démocratique et souverain du Québec ? Il ne faut pas compter sur Gesca pour ce faire, mais les autres médias, qu’attendent-ils? Que les états-uniens le fasse ? OUI, nous pouvons, et sans les attendre. Puisque c’est là, entre nos mains. Maintenant !

Pauline Marois est-elle la cheffe qu’il nous faut ? Bien sûr que oui.

Patrick Bourgeois dans un texte intitulé « Sommes-nous prêts pour l’indépendance ? » publié dans le site Internet du RRQ le 2008-06-04 et sur Ameriquebec.net répond à la question : « le peuple québécois, pas plus fou qu’il est que les autres peuples de la terre, souhaite bien évidemment l’indépendance, mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas en s’en remettant à des gens qui ne sont pas prêts à mener bataille. »

Pour lui, comme pour bien des souverainistes, l’échec souverainiste, n’est qu’attribuable à nos gens, à nos chefs, « qui ne seraient pas prêts à mener la bataille ». Notre échec, ne serait que celui de nos chefs!? Il ne suffirait que d’en avoir des bons pour que le succès s’impose? Vraiment?

Comme si, la première partie de sa réponse n’était pas plutôt la seule réponse à cette question du grand jour toujours ajourné. Comme si, pourtant dotés de chefs « prêts à mener la bataille », nous n’avions pas frappé le mur de l’argent et des votes ethniques. Comme si, le prix dont il parle, n’était pas que celui des représailles promises, celui du chantage émotif de manifestations d’argent et d’Amour infini, à la veille d’un scrutin, celui des menaces de représailles économique, politiques, sociétales et culturelles, constamment proférées à l’encontre des Québécois et du Québec. Comme s’il nous suffisait d’aimer un chef combattant, comme s’il suffisait qu’apparaisse un chef aimable et aimant, pour que toutes menaces s’absolvent ou disparaissent.

OUI, nous sommes prêts. OUI, nous le voulons. Mais nous ne le pouvons pas. Pas pour le moment. Nous sommes objet de menaces de représailles. Il nous faut construire une parade. Nous en sommes toujours aux jours honnis de l’esclavagisme, nous sommes « un peuple locataire dans son propre pays ». Un peuple cédé par Louis XV au Souverain conquérant d’un Empire concurrent. Comme si un peuple pouvait être objet de cession!? Être une objet? Qu’est-ce d’autre que de l’esclavage? C’est pourtant ce que pense toujours ce Canada unilatéral autocratique imposé d’autorité, sans consulter nommément le peuple démocratique et souverain pour se constituer par la seule et illégitime sanction Royale d’une Souveraine qui n’a de légal que sous l’autorité non pas du peuple souverain, mais via la décision de quelques juges de sa Cour, de sa Cour suprême.

Ce Canada propriétaire d’un peuple n’a qu’à faire claquer le fouet, n’a qu’à la menacer de lynchage ou de représailles pour que sa chose, ses sujets, ses objets assujettis, quand ils se prennent d’envie de vivre égaux et libres, hors le domaine du maître des lieux qui les tient pour siens, hommes, bêtes et territoires, s’en trouve démunis et piteux, difficilement capable de choisir la liberté et la fonte de ses chaînes. Il aura fallu un 13e amendement à la Constitution des États-Unis pour que soit d’abord aboli le 6 décembre 1865 l’esclavage et il aura fallu ensuite l’adoption du Civil Rights Act du 2 juillet 1964 signé par Lyndon Johnson pour que cette longue marche permette 44 ans plus tard s’incarne au sommet de l’État dans la réalité concrète de ces dispositions constitutionnelles contingentes. Et encore, non sans longues marches et force et lente évolution à coup de stagnation et de reports.

D’aucuns peuples souverains, inscrivent dans l’abstraction de la loi qui constitue l’État qu’ils fondent, ce qu’ils veulent voir s’incarner dans la réalité, puis mettent des années à en personnifier la teneur dans la réalité. Nous, peuple souverain privé d’État légitime, partie d’un État autocratique imposé d’autorité et sur lequel le peuple démocratique et souverain n’a pas de prise, sous la menace de représailles et de lynchage économique, nous tentons d’incarner la réalité de notre existence en tant que peuple démocratique et souverain, hors l’État, hors l’abstraction de la concrète lettre de l’État, parce qu’on nous refuse cette concrétude-là sous prétexte d’abstraction économique.

Nous sommes un peuple orphelin depuis que notre Souverain a abdiqué son devoir premier de protéger son peuple de l’envahisseur. Nous sommes depuis cette date de la défaite de ses armées devant un Empire concurrent conquérant, depuis les 17 septembre 1759, depuis bientôt 250 ans, peuple souverain devenu, peuple souverain sans Souverain. Un peuple souverain sans papier. Sans papier dans un État du Canada qui ne le reconnaît ni ne l’admet dans le concert des nations. Peuple souverain dans un État du Canada qui n’a jamais soumis nommément l’Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne, à la démocratique et claire approbation du peuple démocratique et souverain.

C’est cet état de fait qui nous fait être prisonnier d’un État de l’enfermement concentrationnaire et psychiatrique, d’un « Pays sans bon sens ! » ( Pierre Perreault, film ONF 1970 ). Nos chefs n’y peuvent rien, comme n’y pouvait rien Jesse Jackson. C’est toute une culture qui doit changer avant que n’advienne la libération espérée. Nos chefs sont nos chefs. Ce qui ne nous empêche pas de vouloir, ni, de pouvoir. À nous, le peuple de nous soulever, à nous de marcher, à nous de refuser l’inacceptable. Comme les artistes l’ont fait, sans chefs, sans organisation, en toutes synergie communicative.

Pauline Marois, première Première ministre élue à la tête d’un État d’Amérique du Nord

Pauline Marois est notre cheffe. Elle est la meilleure à ce poste puisqu’elle y est et qu’elle est la seule qu’on ait. Elle l’occupe ce poste. L’adversaire a sonné la charge. À nous de l’appuyer, à nous d’affronter l’adversaire, à nous de prendre le pouvoir. OUI, nous le pouvons. Avec elle. Nous le pouvons parce qu’elle est notre cheffe, nous le pouvons parce qu’elle est une femme. Les hommes et les femmes souverainistes doivent, sans attendre d’autre messie, trouver en elles et en eux ce qui les soulèvera eux-mêmes, ce qui les mobilisera pour vaincre les forces canadianisatrice du ravalement, de l’enfermement abuseur, farci de menaces et de chantages. Ce sont ces menaces qui nous menacent, pas autre chose. La honte est sur l’abuseur et non pas sur nous qui luttons, ni sur nos chefs qui montent au front au meilleur d’eux-mêmes et à l’image de ce que nous sommes. Nous sommes le peuple démocratique et souverain du Québec, les fers aux pieds de la menace de représailles.

OUI, nous pouvons ! À nous, à chacun de nous, de faire ce qu’il y a à faire pour que Pauline Marois soit la première cheffe d’un peuple souverain fondant démocratiquement un État souverain. Une première mondiale dans l’Histoire politique de l’humanité. Cela sera partie de notre histoire et colle bien avec notre histoire de peuple aux hommes vaincus par l’abdication d’un règne patriarcal Souverain. Un peuple de femme halant à bout de bras un peuple tout entier rivé sur la survie, toujours vivant grâce à une revanche de femme, né au monde des États nations unies de ce monde, sous la gouverne d’une femme. Voilà de quoi « rêver mieux ». Voilà de quoi inspirer une fierté mâle réconciliée hors la ségrégation des genres. Le politique est féminin autant que masculin. La survie ontologique, biologique et politique de ce peuple en témoigne. OUI, nous pouvons nous aussi être de toutes les premières et faire ce que nul n’a pu faire. Parce que nous sommes ce que nous sommes. Un peuple où le réconcilié pouvoir féminin des hommes permet de faire à égalité valoir le pouvoir masculin des femmes, et vice-versa.

Une première mondiale à venir
Pauline Marois
Première élue à la tête d’un État souverain fondé par un peuple démocratique et souverain.

15 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 FH Le 10 novembre 2008 à 17h14

    ridicule tentative de déstabilisation pourquoi pas l’élection des femmes inuit aussi au meme niveau que 400 ans de haine et souffrance.

  2. 2 Luc Archambault Le 11 novembre 2008 à 19h07

    Quel rapport ?

    Expliquez-moi !

    Déstabiliser quoi ?

    Et, oui les femmes inuit doivent aussi participer au gouvernements de leurs nations, quel est le problème ?

  3. 3 Mojola Le 21 novembre 2008 à 20h14

    je ne sais pas d’ou vient cette idée de vouloir toujours comparer les souffrance.

  4. 4 Luc Archambault Le 21 novembre 2008 à 22h30

    Il ne s’agit pas de comparer les souffrances. Il est question d’observer que dans un cas, on fait grand cas de l’appartenance raciale d’un candidat, avec raison, en faisant l’apologie de ce que représente l’élection d’un Président noir après deux siècles d’esclavagisme et de ségrégationnisme, dans l’autre cas, on s’abstient de le faire en ce qui concerne ce que représente le fait d’élire une première Première ministre ( ou Présidente, dans le cas d’Hillary ) eu égard à la lutte des femmes pour obtenir ne serait-ce que le droit de vote il y a 67 ans (1941). Soit dit en passant, les dernières lois pour l’émancipation des noirs datent elles de 1964 ( 44 ans ). Comme quoi, les femmes peuvent attendre encore… Les hommes passent avant quelle que soit leur appartenance raciales…

    S’il y a comparaison, ce n’est pas la valeur des souffrances qui est comparée, c’est le fait que dans un cas on en fait grand cas, dans l’autre, on en fait pas de cas…

    Quel est le problème ?

  5. 5 Mojola Le 22 novembre 2008 à 13h48

    C’est marrant comme l’argument sexiste revient sur le devant de la scene quand l’election d’une femme est en jeu, Hilary clinton n’a pas perdu parce qu’elle etait une femme, Mais simplement parce qu’elle affrontait un adversaire redoutable. ce feministe ou les hommes et les femmes sont consideres comme des classe mutuellement Hostiles et ou les Hommes ont traditionnellement le role d’oppresseurs des femmes et dans lequel on considere que le premier devoir de chaque femme est de soutenir les interets de ses congenere femme contre les oppresseur males. Me rappelle Curieusement le Nationalisme Negre que j’ai connue a Harlem ou le mechand blanc etait toujour le diable. Cette facon subtile de joue a la victime est agacante, Barack obama N’a jamais essayé de surfé sur la couleur de sa Peau. (bonne chance quand meme )Mojola

  6. 6 Luc Archambault Le 22 novembre 2008 à 15h00

    C’est marrant oui ! Vraiment !?

    Bien sûr que Hillary a été battu par un candidat exceptionnel ! Elle ne faisait vraiment pas l’affaire… elle n’aurait certainement pas pu faire une bonne présidente… Tellement qu’elle deviendra secrétaire d’État… Comme chacun sait une secrétaire d’État ne peut être une bonne Présidente…

    Qui parle de surfer sur le fait qu’il s’agissait d’élire la première Présidente des États-Unis… ? Certainement pas moi, au contraire, je dis que Obama a pu bénéficier de ce dont n’a pas bénéficié Hillary, à savoir la valorisation du caractère historique de la lutte des femmes. On a fait pour lui ce qu’il n’a pas fait, se présenter comme un candidat historique permettant au blanc de réparer les injustices infligées aux noirs. On n’a pas présenté la chose de semblable et noble manière pour Hillary…

    Pourquoi quand il s’agit de faire l’apologie de la lutte des noirs contre le racisme et la ségrégation raciale c’est noble… et quand c’est le temps de faire l’apologie de la lutte des femmes contre le patriarcalisme et la ségrégation sexiste, c’est « agaçant » et ce serait « jouer de façon subtile à la victime » ? Comme s’il s’agissait de considérer qu’il faille pour autant en faire une affaire de lutte de classes « mutuellement Hostiles oò les Hommes ont traditionnellement le rôle d’oppresseurs des femmes » ? Pourquoi dans le cas de la ségrégation en est-il autrement que dans le cas du sexisme ? Pourquoi dans le cas des femmes est-ce « agaçant » ? Pourquoi dans le cas des noirs a-t-on réussi à faire en sorte que le les blancs dépassent « l’agacement » et qu’ils aient pu faire en sorte de ne pas faire de cette élection une affaire de vote oû il n’y a avait pas que des noirs qui devait considérer « que le premier devoir de chaque » noir « est de soutenir les intérêts des ses congénères contre les oppresseurs » blancs… mais aussi des blancs qui dépassaient leur « agacement » pour voter en faveur d’Obama en cessant d’en faire une affaire raciale, ou en en faisan une affaire raciale réparatrice.

    Le sexisme va cesser quand les hommes, blanc ou noir, cesseront de se sentir « agacé » par la lutte des femmes… et qu’il y trouveront matière à dépassement et noblesse, comme ils l’ont fait quand il a été question d’élire un homme noir.

    En attendant… on a l’embarras du choix pour les politiciens… et très peu de choix en ce qui concerne les politiciennes, et cela ne serait pas le signe du manque de parité… Ce qui nous fait lever le nez sur le supposé manque de qualité d’Hillary… ou de Pauline Marois… Soit dit en passant, en ce qui concerne les noirs aux États-Unis, il s’agit d’une minorité, pourtant, les femmes elles, représentent la moitié au moins de l’électorat de l’Humanité… et ce serait normal, voire « agaçant » que la question ne soient pas mise de l’avant ? Vraiment !?

  7. 7 Mojola Le 22 novembre 2008 à 20h29

    Toujour dans le domaine de la Victimisation vous pretendez defendre le drois des femme,desole mais quelle femme au juste? Car moi je suis fang et de toute les civilisation du fond de l’afrique et cela depuis l’antiquité la civilisation Fang et africaine s’est illustrée en accordant aux femme de divers privilege souvent inexistant au sein des societé du nomandisme et du patriacat egalité sociale, excercice du pouvoir ,royale Gestion du culte religieux. en effet chez les fang en raison de son origine matriacale, avant qu’elle ne soit soumise aux influence culturelle exterieures N’a jamais cherche a restreindre la liberté des femme. Alors de grace Cher Monsieur ne Generalisez pas, il est sans doute agreable de se complaire dans la victimisation.

  8. 8 Luc Archambault Le 22 novembre 2008 à 21h49

    Qu’un matriarcat égalitaire existe, je n’ai pas de problème avec ça, pourquoi cela invaliderait le fait que des sociétés patriarcales existent par ailleurs ? Quel est le problème de dénoncer le sexisme dont il est pourvu, dans telles sociétés données ?

  9. 9 Dave Le 23 novembre 2008 à 19h10

    Mojola je ne comprends pas votre acharnement anti-féministe. Peut-être bien que dans certaines sociétés, les femmes sont à l’honneur, mais dans la majorité des sociétés, on vit dans un système patriarcal.

    Ce n’est pas pour rien s’il y a moins de femmes en politique dans les pays occidentaux. La population a toujours plus d’attentes envers les femmes, on pardonne beaucoup moins souvent à ces dernières.

    Pourquoi on critiquait la fatigue de Pauline Marois alors que Mario Dumont a l’air encore plus à terre? Pourquoi on est toujours en train de dénoncer l’image de Mme. Marois, en affirmant qu’elle s’habille comme une diva et qu’elle a l’air snob, alors que du côté des politiciens, personne de fait de cas lorsqu’ils portent des complets à 4000$…?

  10. 10 Mojola Le 24 novembre 2008 à 11h52

    Mr Dave je ne suis pas feministe Mais je respect le Vrai Feminisme et non le pseudo-feministe sale et repressif et qui fait honte a l’humanisme. et non celui des rivalité Agressive qui passe tout son temps a cracher des Galejades injurieuse contre les hommes. je suis pour l’egalité des sexes, d’ailleurs je defend les causes feminines Mais de la a avoir la haine des hommes comme certaines feministe que j’ai bien connue, je repond non. je crois que vous comme Mr Archambaul et moi meme sommes d’accord sur bien des point.

  11. 11 Luc Archambault Le 24 novembre 2008 à 14h38

    @ M Mojola

    Il n’y a pas une telle chose qu’un vrai et un faux féminisme. Le féminisme n’est pas ce que vous dites, « sale et répressif qui passe tout son temps à cracher des galejades injurieuse contre les hommes et qui a la haine des hommes ». Si vous avez « bien connu » des femmes qui ont la haine, c’est autre chose. Comme j’ai bien connu des hommes haineux aux propos haineux et pas qu’envers les femmes, mais aussi envers les femmes et le féminisme, ce qui ne fait pas de tous les hommes des personnes haineuses, ce qui ne fait pas deux humanisme, l’un vrai et l’autre haineux.

    Je ne vois pas pourquoi il faudrait à chaque fois qu’est évoqué le féminisme, comme vous l’avez fait, en profiter pour revenir avec cette idée que les femmes seraient haineuses, que le féminisme serait haineux ou victimisateur, comme vous l’avez dit d’emblée. Ce n’est pas le cas.

    L’humanisme doit prendre acte du féminisme pour se transformer en humano-féminisme. Personnellement je suis féministe, comme on est humaniste. Le féminisme est humanisme. Il n’y a rien d’agaçant à faire valoir un humano-féminisme comme je l’ai fait ici dans cet article, pourtant, ce que vous avez fait en réagissant c’est de revenir avec l’idée que le sexisme n’avait rien a voir avec le fait que Hillary ait été écartée de la course à la Présidence des États-Unis. Si le sexisme n’explique pas tout, une chose est sûre, il n’y a pas encore eu de femme élue Présidente des États-Unis. Cela démontre bien que le sexisme politique est toujours de mise. Le Politique est une affaire d’homme, de pouvoir des hommes dans la plupart des pays. Cela doit changer, pour le plus grand bien de l’humanisme et le plus grand bien des hommes.

  12. 12 Mojola Le 24 novembre 2008 à 20h13

    si je Comprends bien vos insinuation Hillary aurait perdu a cause du sexisme?

    Par contre vous passez sous silence les Nombreuse attaques raciste contre Barack Obama et sur son soit-disant Muslim Heritage vous passez aussi sous silence le fait qu’elle ait commencé a faire serieusement campagne sur le tard, qu’elle ait se soit lancé dans une campagne Negative contre Obama qu’elle ait eu des probleme dans son equipe, qu’elle a fait des gaffes, comme son presque souhait d’un assassinat de son rival. voici la Malheureusement la preuve du feministe sale et repressif Une Maladie, avec de profondes racine emotionnelles et pendant que nous y sommes, je reconnais qu’il y’a une Maladie analogue qu’on appelle d’ahabitude Phollocratie qui s’exprime par une serie d’attitude envers les femmes allant du mepris Condescendant a l’hostilité declarée Mais celle-ci n’a jamais touché qu’une minorité d’homme.

    vous avez dit que vous etes feministe libre a vous, j’ai toujours pensé que les gens avaient le droit de se rendre aussi Malheureux qu’il le voulais. je ne souhaite pas priver les femme de quoi que ce soit et je suis-sur que beaucoup d’homme egalement, j’aimerais simplement voir des femme etre a nouveau des Femmes.

    Oui Mr Achambaul il y’a un faux feministe le votre, un pseudo feministe qui a supplante le machisme par toute sortes de castration ideologiques en adoptant les pires violences de denigrement de l’autre sexe. avec des feministe comme vous on est arrivé a faire croire au jeune hommes qu’il doit etre sans dignité et sans pulsion Male car manifester sa masculinité est sauvage qu’il est coupable envers les femmes et que la violence des femmes sent la rose et doit etre louée, la vengence bete et barbare de soit disant femme emancipées sur les hommes historiquement Agresseurs Voici la votre Pseudo feministe.

    vous avez dit qu’il n’y a pas encore eu de femme president au etats unis? et alors c’est ma faute?

  13. 13 Luc Archambault Le 24 novembre 2008 à 23h49

    Je n’insinue rien. Je dis que le sexisme politique est l’une des données de la donne politique qui fait, 67 ans après que le droit de vote ait été accordé aux femmes ( au Québec), que la parité politique n’existe toujours pas. Est-ce votre faute ? Elle est bien bonne !

    Est-ce votre faute à vous si c’est la première fois qu’un Président noir a été élu, est-ce votre faute si le 1/4 monde existe, est-ce votre faute si nous déversons dans l’atmosphère des gaz à effets de serre ?

    Oui et non ? Oui si vous propagez les idées anti-féministes qui sont les vôtres. Oui si vous êtes racistes, oui si vous refusez que nos gouvernements prennent les mesures nécessaires pour contrer le réchauffement de la planète.

    « un pseudo feministe qui a supplante le machisme par toute sortes de castration ideologiques en adoptant les pires violences de denigrement de l’autre sexe. avec des feministe comme vous on est arrivé a faire croire au jeune hommes qu’il doit etre sans dignité et sans pulsion Male car manifester sa masculinité est sauvage qu’il est coupable envers les femmes et que la violence des femmes sent la rose et doit etre louée, la vengence bete et barbare de soit disant femme emancipées sur les hommes historiquement Agresseurs »

    Nous ne sommes pas du même avis. Voilà tout. Comme si les hommes étaient écrasés par les femmes… Comme si les jeunes hommes étaient victimes des femmes…

    Personnellement en tant qu’Occidental ayant pratiqué un colonialisme sauvage, agressif, esclavagiste, je ne vois pas de problème à dénoncer le colonialisme. Les occidentaux ont été des agresseurs, le sont toujours du reste. Je le dénonce. Cela ne me fait pas victime de celles et ceux qui dénoncent l’anti-colonialisme agresseur. Vous vous posez en tant que victime d’accusation qui concernent les agresseurs. En êtes vous un, les hommes le sont-ils tous ? Bien sûr que non. Pour peu qu’ils ne le soient pas. Si vous ne l’êtes pas quel est le problème de dénoncer les agresseurs, les hommes agressant les femmes…

    Vos propos anti-féministes sont agressants, ils m’agressent. Je dénonce cette agression. Je suis un homme victime d’agression, et ce n’est pas une femme qui est en cause, ce n’est pas le féminisme.

  14. 14 FH Le 29 juin 2011 à 7h08

    C’est article est juste incompréhensible et sur le fond, on ne peut pas défendre tout les sujets sous le simple principe du féminisme. La communauté que représente Obama contient des hommes et des femmes. Christine Lagarde vient d’etre nommée au FMI, Margaret Thatcher a dirigé l’une des premieres puissance mondiale, Dilma Rousseff est devenue présidente au pays des machos, Angela Dorothea Merkel dirige la plus grosse puissance d’Europe… Alors le féminisme à deux balles ça suffit, les noirs, latino et métisses viennent à peine de rentrer dans l’histoire de l’économie mondiale. Concernant, les femmes inuits j’ai cité cette exemple car elle se moque totalement de devenir présidente, c’est une culture qui ne connait pas le féminisme, il ont d’autres problème quotidien.

    Pour illustré de nouveau mon propos, pourquoi lutter pour l’élection d’un président caucasien au Gabon????

  15. 15 FH Le 4 juillet 2011 à 8h00

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Cet article de 3,022 a été rédigé par Luc Archambault il y a 15 ans et 4 mois, le dimanche 9 novembre 2008.

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Cet article est catégorisé sous Campagne électorale québécoise 2008, Politique, Québec.

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