Le mercredi 27 août 2008

EnvironnementÉconomie

À quand du pétrole québécois?

Le Québec est présentement assis sur une réserve de plus de 200 milliards de dollars

Par Parti Québécois

C’est désolant de voir le gouvernement Charest fermer les yeux sur ce potentiel et de ne pas mettre le pied sur l’accélérateur. Ces milliards de dollars, les Québécois en ont besoin. C’est une source de richesse collective dont on ne peut se passer.

Selon les estimations, seulement pour la réserve de Old Harry dans le golfe du Saint-Laurent, le potentiel d’hydrocarbures représenterait pour le gouvernement du Québec un minimum de 20 milliards de dollars en redevances et autres revenus sur dix ans. Jumelé avec celui des Basses-Terres, où des tests d’exploration dans les régions de Bécancour et Yamaska évaluent le gisement à 4 milliards de dollars en redevances et autres revenus pour l’État québécois, il est clair que le potentiel d’hydrocarbures est faramineux.

Mme Marois et M. Bouchard ont dernièrement fait état de leur mission qui les a menés en Norvège en juillet dernier afin de voir comment la Norvège concilie l’exploitation de ses ressources gazières et pétrolières avec le développement durable.

« Il faut créer davantage de richesse au Québec et un tel chantier représente un formidable défi. L’expérience norvégienne nous démontre qu’il est possible de faire fructifier ces ressources que le Québec possède tout en respectant l’environnement au profit des générations futures », a souligné Camil Bouchard.

Le Parti Québécois propose cependant que soient adoptées des dispositions essentielles :

  • l’État doit être le maître d’œuvre du développement de la filière;
  • le Québec doit maintenir un engagement ferme vis-à-vis le Protocole de Kyoto;
  • les revenus tirés des hydrocarbures doivent être consacrés à l’amélioration de l’environnement et de la qualité de vie de la population et pour les générations futures;
  • il faut s’assurer d’une désignation équilibrée des zones d’exploitation et des zones de protection.

Or, pour y parvenir, le Québec doit régler un litige avec Ottawa.  En juin 2006, le gouvernement Charest s’engageait formellement, dans le cadre de sa politique énergétique, à régler le litige avec Ottawa avant décembre 2006, nommément concernant la réserve de Old Harry située sur le territoire québécois au large des Îles-de-la-Madeleine. Cependant, on apprend que le mandataire du gouvernement Charest n’est même plus en fonction! Ça urge de prendre le taureau par les cornes et que le Québec obtienne enfin les permis de développement de son potentiel énergétique.

Enfin, pour illustrer davantage cet échec du gouvernement Charest, les députés ont mis en lumière le démembrement de la filiale gazière et pétrolière il y a quelques années, rappelant qu’Hydro-Québec n’avait finalement investi que 20 millions de dollars sur les 330 millions initialement prévus par le gouvernement du Parti Québécois. « Sitôt l’arrivée des libéraux au pouvoir, l’intérêt de cette filière, qui représente un potentiel de richesse énorme, s’est dégradé. La preuve est faite : nous pouvons le faire de façon intelligente dans une perspective de développement durable. Qu’attendons-nous pour le faire? », a conclu Pauline Marois.

3 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Jean-Pierre Plourde Le 5 octobre 2008 à 4h08

    Premièrement:

    Lorsqu’un article est signé, Parti Québécois, il y a un auteur qui se cache dessous.

    Votre parti doit donner l’exemple et nous laisser connaître le nom du véritable auteur afin de lui accorder ses crédits. Le mot de parti X peut apparaître bien sur pour l’approbation de l’écrit en son nom mais le nom réel de l’auteur doit apparaître à partir de maintenant. C’est ce que j’appelle de la transparence.
    S’il vous plait, assumons nous, que diable…
    Il faut cesser de se cacher sous des noms de plume et s’assumer.

    Je ne veux pas parler à Parti Québécois, mais à M. XYZ auteur et membre du parti Québécois.

    Je vais, à l’avenir, reprendre cette phrase à chacune de mes interventions portant le nom d’auteur parti Québécois ou Bloc ou Parti Libéral ou le parti que vous voudrez;

    Je serais désolé de laisser mes commentaires ailleurs parce que je ne parle pas à quelqu’un.

    Lorsqu’on veut changer les choses, il faut commencer par se changer soi-même!

    Deuxièmement:

    Revenons maintenant à cet article sur la découverte de gaz et de pétrole…

    Ces découvertes sont connus depuis un bon bout de temps et l’annonce de cette présence à été retenue volontairement jusqu’à la limite du possible.

    Pourquoi?

    Familiarisez-vous avec l’article: Montréal, l’approche commune va te faire Mal, vous comprendrez que M. Charest n’est pas là pour faire progresser notre société francophone mais pour nous exproprier des territoires qu’on a développé.

    L’immigration massive à Montréal sans encadrement vers notre culture, Monsieur Charest en est coupable! Lorsqu’il dit vouloir aider notre culture, il n’est pas crédible.

    N’oubliez pas que ce Monsieur s’est fait élire avec la promesse de baisser les impôts de 1 Milliard de dollars par année pendant 5 ans, une impossibilité mathématique qu’il connaissait. Voir le vidéo de Jean-Marie Duford sur saglacweb.com. Bien après son élection, il s’est même permis d’en rajouter en disant: “Les baisses d’impôt, ça s’en vient”, une tromperie inacceptable s’il en est.

    C’est tellement gros que j’ai de la difficulté à concevoir qu’on parle encore de notre premier ministre.

    Un tel personnage n’a pas sa place dans nos affaires.

    C’est le loup dans la bergerie, il nous fut parachuté d’Ottawa après le référendum tronqué avec le mandat de nous exproprier, et c’est ce qu’il est en train d’exécuter dans l’approche commune. Cela va coûter cher, particulièrement à Montréal et à ses sièges sociaux.

    Ce monsieur s’est permis de nommer un président d’Alcan et un partisan de l’unité canadienne pour nous représenter dans l’approche commune, la fédération est assise des deux côtés de la table. C’est un double conflit d’intérêt qui va entraîner notre expropriation des territoires qu’on a développé et mettre en danger nos actifs communs comme Manic, Baie de James, mines, eau, etc, etc. Allumez quelqu’un!

    Comme pour les éoliennes exploitées en majorité par des étrangers, on ne verra jamais l’exploitation de cette ressources devenir un bras de levier économique. Montréal a perdu son titre de métropole par le rapatriement des bras de leviers économique du Québec, par exemple, l’économie de l’est de Montréal, dans les années 50, à été amputé de ses rafineries par la création d’une frontière artificielle interdisant le transport du pétrole vers l’Ontario afin de permettre le déménagement vers Sarnia et autres. Cette frontière s’appelait, La ligne Borden, la fabrication des sous produits ont suivi; On pourrait parler également de l’échec de toutes les tentatives de fabrication de voitures au Québec, ce domaine crée beaucoup de sous-traitants, ce qui génère un bras de levier.

    Il y aura bien quelques centaines ou miliers d’emplois, mais le bras de levier qui va avec, on ne l’aura pas. Ça veut dire que ce pétrole partira par bateau ou autrement pour être sans doute rafiné ailleurs et les sous-produits fabriqués également ailleurs. Le prix à la pompe au Québec continuera d’être ajusté aux profits des entreprises. On ne verra pas la couleur des bénéfices.

    Par comparaison, l’Hydro-Québec est un véritable bras de levier économique pour les Québécois, une foule d’autres activités profitent à notre communauté, le centre de recherche de Varenne en est un exemple, le plus important du genre au monde, le coût de l’énergie est de plusieurs fois inférieur à celui de NewYork à cause de ce levier.
    Les revenus globaux annuels de tous les Québécois sont des milliers de dollars plus élevés parce que M. Lévesque est allé chercher du financement aux USA pour construire la Manic. Le Canada et ses amis ne voulait pas prêter.
    L’approche commune met en danger tout cela et va nous faire un tord énorme à tous.

    Ne vous attendez pas à un bras de levier de la part de M. Charest dans les pétrolières ou les éoliennes. On ne va nous laisser que les miettes. Le gâteau, sans un désire commun de se prendre en main, sera pour quelqu’un d’autre.

    Je reprends la phrase de Félix Leclerc qui dit à peu près ceci: “La meilleur façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire”. Si quelqu’un connait la phrase exacte, envoyez la moi sur mon courriel; saglac@gmail.com.

    Il faut retenir les erreurs de son histoire et se tenir debout…

    Il faut virer la baraque tous ensemble et pour la première fois comprendre où se trouve nos intérêts.

    Si l’on veut changer le monde, il faut commencer par soi-même.

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com
    saglacweb.blogspot.com

    PS:
    1. Lire l’article dans la rubrique économique d’ameriquebec.net, Montréal, l’approche commune va te faire mal.
    2. Chacun des Québécois devrait avoir lu au moins le premier tome du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais. Vous constaterez que la mentalité exprimée dans ces écrits n’a pas changée.

  2. 2 Dave Le 5 octobre 2008 à 12h43

    Bonjour M. Plourde,
    au sujet de l’auteur, si ce n’est écrit que Parti Québécois, c’est qu’il s’agit d’un communiqué de presse émis par le PQ.. c’est clair qu’on n’a pas le nom de la personne qui l’a écrit, mais c’est probablement un attaché de presse du parti… Je doute donc qu’on reçoive quelconque réponse de la personne ayant rédigé cet article..

  3. 3 Marcel SylvainTremblay Le 5 octobre 2008 à 20h20

    En reconnaissant, par traité, inscrit dans la constitution, que les territoires amérindiens appartiennent aux Premières Nations, et que ces dernières ont le droit à une partie de ce territoire propre pour y fonder un gouvernement autonome, et qu’ils ont aussi le droit de légiférer et d’appliquer, ou de faire appliquer, les lois sur tout leur territoire dit ancestral, en plus de leur chef-lieu gouvernemental, ainsi que de s’immiscer dans les affaires de la province en regard des champs de juridiction qui y sont exercés et de participer activement à la vie régionale de leur territoire sur toutes sortes de plans, comme si ils y étaient des citoyens de droit et de fait, nous pouvons faire une croix sur sur nos ressources naturelles. Au début, on va donner au moins 3 pour cent de redevance, comme sur le modèle de l’Approche commune, mais comme les ententes particulières ou complémentaires d’harmonisation sont renouvelables à l’infini, et que le traité est aussi renégociable à perpétuité, toujours à l’avantage des Premières nations, tel qu’édicté dans l’Entente de principe fondateur du traité (à l’aulne du modèle innu), les redevances vont augmenter avec le temps, les droits des régionaux encerclés dans les frontières amérindiennes vont rétrécir et ces dernières vont se refermer progressivement, à mesure que les Premières nations prendront de plus en plus contrôle de tout leur territoire ancestral, dans le temps, toujours. L’illusoire juridiction provinciale sur les territoires amérindiens hors de leurs chef-lieux propres va s’amenuiser tout le temps, c’est inscrit dans le contrat même qu’on prend avec eux; c’est jouer perdant à l’avance.
    Le Nitassinan innu empiète dans le fleuve St-Laurent et dans le golfe aussi, à la hauteur de l’île d’Anticosti. Le reste du fleuve et du golfe est couvert par les Micmacs et probablement les Malécites aussi. Ça encercle au moins les Îles-de-la-Madeleine, pour ce qui est du Québec.
    De 1994 à 2003, le Québec a été gouverné par le Parti québecois. Ce sont donc des gouvernements péquistes qui ont initié, ou poursuivi l’initiation, et rendu à terme les négociations de l’Approche commune, rendu possible son acceptation exclusive par les résidents des réserves, par référendum unilatéral (les régionaux n’y avaient pas droit), et mené le bateau jusqu’à la Commission parlementaire en 2003, ce sans avoir du tout arrêté les négociations, secrètes ou en vase clos, soit dit en passant, ce qui n’est quand même pas un mince détail. De là à dire que les dés étaient pipés d’avance, il n’y avait qu’un pas, ce qui a découragé beaucoup de gens à se déranger pour rien pour y aller témoigner.
    L’Entente de principe d’ordre général était prête pour le gouvernement libéral, qui l’a signé en 2004.
    Je pense que le Parti québecois rêve en couleur s’il veut exploiter le fleuve et le golfe St-Laurent de ses ressources naturelles. Il vient d’assurer, par l’Approche commune, les nations amérindiennes des réserves qu’ils auront éventuellement leur pays propre dans les générations à venir, que le Québec s’y retirera progressivement jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien du tout pour les citoyens ordinaires. Ce n’est pas de la politique fiction, tout est écrit dans l’Entente de principe d’ordre général de l’Approche commune, qui servira de modèle à toutes les autres Prermières nations du Québec, et probablement des autres provinces aussi, lorsque le traité et l’Entente finale consécutive seront effectivement en vigueur.
    Un traité, ça va réouvrir la Constituion, ça va créer une sorte de fief amérindien, un duché ou grand-duché, ou encore une principauté. C’est un modèle moyen-âgeux de toute façon, qui n’a aucun rapport avec la démocratie que l’on connaît au Canada. Depuis 400 ans il y a des québecois qui ont fondé et développé une civisation sur la Côte-nord et au Saguenay Lac-St-Jean, tout comme dans le Moyen-nord aussi. Les Innus ne sont donc pas la seule civilisation qui habite dans le pays innu, le Nitassinan. Or le modèle Approche commune est comme une sorte de divorce entre ces deux civilisations, donnant gratuitement aux Innus, sans justification aucune, le droit de désigner ce qui lui lui appartient d’abord, de se l’accaparer, et de laisser le reste aux autres. Si vous m’opposez le titre aborigène et les droits ancestraux, je vous répondrai tout de suite que les Québecois ont aussi ces types de droit, même s’ils sont ultérieurs dans le temps. Les Québecois aussi ont des territoires de piégeage, par exemple. Ils ont aussi des ancêtres qui ont fondé des villages et des villes, si ce n’est pas un droit ancestral, ça, je me demande bien ce que c’est.
    De toute façon, il n’y avait même pas de chicane entre nous, donc où est la raison de se séparer, comme s’il y avait eu une guerre, et qu’on devait départager les gains et pertes, au profit des Innus, comme par hasard, comme si ils avaient gagné!
    Non, à mon avis, un traité c’est comme utiliser un buldozer ou un éléphant pour écraser une mouche. Nous n’avons pas besoin de cela du tout, c’est très dangereux, d’ailleurs. Un gouvernement super-régional démocratique suffirait, au niveau de la Province, ce qui serait tout de même mieux qu’un gouvernement monarchique moyen-âgeux de nature constitutionnelle au niveau du Canada, n’est-ce pas? Un traité n’empêchera sûrement pas les Innus d’avoir des difficultés sous toutes sortes de plans, alors qu’un gouvernement super-régional provincial les mettrait au même niveau que les autres, ce qui serait un atout majeur pour eux, sans pour autant diminuer de quelque façon que ce soit notre niveau de vie habituel. Et de plus, notre juridiction amalgamerait nos deux civilisations, protégeant l’une et l’autre également, et plongerait notre vraie histoire bien au-delà des 400 ans habituels en pays d’Amérique. Nous serions tous des Innus au pays des Innus, ou des Nitassiniens, des Québecoius du Nitassinan.
    En 6000 ans, le Innus auraient assimilé et intégré tous leurs immigrants, sauf nous à partir de 400 ans d’ici? Est-ce bien la réalité? Je ne sais pas. Un traité dirait que oui, la création d’un gouvernement super-régional provincial démocratique dirait que non. C’est à nous de se réveiller et de choisir. Une évolution conjointe provinciale ou une dévolution disjointe fédérale.
    Les autres nous regardent et nous suivront. Si nous empruntons le mauvais chemin, ils le suivront aussi, pensant que nous avons sûrement raison. Dépendant du choix, pour revenir au pétrole, il y en aura pour tout le monde ou il n’y en aura que pour quelques-uns. Vous voyez bien qu’il ne s’agit pas d’une question d’argent, c’est une question de savoir où l’on va avec ça. C’est quoi notre but dans la vie, autrement dit, comme Québecois. C’est philosophique et c’est difficile d’inscrire ça dans un programme de parti, je sais bien, mais si on ne le fait pas, on agit sans réfléchir et … advienne que pourra.

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Cet article de 418 a été rédigé par Parti Québécois il y a 15 ans et 7 mois, le mercredi 27 août 2008.

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