[ La corruption au royaume du Parti Libéral du Québec ]
Par Parti Québécois
Plusieurs collecteurs de fonds ont admis sous serment avoir mis les pieds au bureau du premier ministre une fois par semaine pour influencer des nominations politiques, y compris des nominations de juges, mais Me Bastarache n’en tient pas compte.
Réagissant au rapport Bastarache rendu public hier, la députée de Charlevoix et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, accompagnée de la députée de Joliette et porte-parole en matière de justice, Véronique Hivon, constate sans étonnement que la manœuvre de diversion de Jean Charest aura coûté six millions de dollars aux contribuables pour une utilité plus que douteuse.
« Le constat est particulier : le juge Bastarache ne semble pas avoir assisté et entendu les mêmes témoignages que les Québécois. Nonobstant les paroles de Marc Bellemare, plusieurs collecteurs de fonds ont admis sous serment avoir mis les pieds au bureau du premier ministre une fois par semaine pour influencer des nominations politiques, y compris des nominations de juges, mais Me Bastarache n’en tient pas compte. Comme on pouvait s’y attendre dès le départ, cette commission, créée par Jean Charest et pour Jean Charest, a fait valoir la vérité de Jean Charest », a déclaré Pauline Marois.
Elle comprend mal l’incohérence affichée du commissaire. « Selon le juge Bastarache, le processus actuel fonctionne bien, mais il faut impérativement le réformer en appliquant 46 recommandations! Pourtant, depuis 30 ans, ce processus avait été bien compris par tous les gouvernements, incluant ceux de Robert Bourassa et de Daniel Johnson. Or, Jean Charest, contrairement à tous ses prédécesseurs, a choisi de pervertir le processus et a réclamé d’avoir accès aux listes de candidats à la magistrature. Maintenant, on se retrouve devant la situation où, encore une fois, on aura besoin d’une loi pour encadrer Jean Charest », a poursuivi Mme Marois.
Pour la chef de l’opposition officielle, cette diversion de six millions n’a pas répondu, et de loin, à la volonté populaire que la vérité soit faite sur les allégations de corruption, de collusion et d’implication de criminels dans le domaine de la construction et l’octroi de contrats gouvernementaux en lien avec le financement des partis politiques. « N’en déplaise à Jean Charest, la commission Bastarache aura permis de lever le voile sur les pratiques questionnables du financement du Parti libéral et de l’influence des collecteurs de fonds libéraux », a soutenu Mme Marois.
De son côté, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de justice, Véronique Hivon, trouve extrêmement inquiétantes les déclarations faites hier par le ministre de la Justice, Jean‑Marc Fournier, qui a porté un jugement sur la preuve avancée par une partie dans le procès civil entre le citoyen Jean Charest et le citoyen Marc Bellemare en déclarant que « les allégations de Marc Bellemare étaient sans fondement ».
« Ce qu’a fait hier le ministre de la Justice est inadmissible, troublant et dangereux pour l’administration de la justice. Il s’est directement impliqué dans un procès, faisant fi de la règle du sub judice », a indiqué Véronique Hivon.
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Cet article de 464 a été rédigé par Parti Québécois il y a 14 ans et 3 mois, le jeudi 20 janvier 2011.
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Les mots clés associés à celui-ci sont Commission Bastarache, Jean Charest, Jean-Marc Fournier, justice, Marc Bellemare, rapport.
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la commission de clown de 6 millions de dollars… la plus corrompue de l`histoire du Québec… juste l`habillement parle beaucoup…de toute façon de la manière que bastarache regardais… maître Bellemare lors des audiences il était évident que cette commission étais biaisé d`avance.