L’académie des politiciens

Que ce soit la ministre de la culture Mme St-Pierre ou celle de l’éducation Mme Courchesne, les deux ne seraient pas jugées compétentes dans le secteur privé. Parce que, dans ce dernier contexte, l’obligation de résultat constitue l’unique critère valable, (et peu importe les efforts fournis). D’autre part, peut-on imaginer un seul instant, qu’un Pierre-Karl Péladeau ou qu’un Paul Desmarais, puisse laisser pourrir ce type de situation, (collusion avec la pègre, extorsion de fonds publics, discrimination et intimidation des travailleurs…), tel qu’il apparaît présentement dans le secteur de la construction, si cela se déroulait dans leur entreprise?

On devrait exiger à chaque politicien qu’il organise une conférence payante, (1$), afin que les gens puissent s’apercevoir s’il est susceptible d’intéresser assez pour changer les choses ou, au contraire, de les appesantir.

Ce type de critère proposé rejoint celui de la dissertation, élément incontournable pour l’entrée dans les hautes facultés ou pour les candidatures pour les postes dans les sociétés qui se respectent. Il est plus que temps que toute la fonction publique se mettre à ce régime enclin à la performance. Mais pour se faire, une organisation, représentant le peuple, doit pouvoir pousser dans le dos des politiciens, autant qu’il le faudra, afin que ces changements s’opèrent, parce que notre bien-être et notre survie en dépendent.

C’est comme pour un romancier. L’individu a beau posséder un Q.I. de 140, s’il ne s’intéresse pas profondément à son sujet, il ne parviendra pas à sortir des sentiers battus et dès lors, n’intéressera personne. “Germinal” d’Émile Zola, voilà le roman qui m’a fait considérer la littérature au dessus de tout. Ceux qui possèdent la fibre sociale devraient être d’accord.

Mots clés: Nouvelles brèves, Politique, Québec, Christine Saint-Pierre, Michelle Courchesne