Le dimanche 14 juin 2009

QuébecPolitique

Conservateurs et libéraux fédéraux, même combat: ne pas reconnaître la nation québécoise et notre langue

Ignatieff méprise les Québécois

L'état de la langue françaiseCanada ]

Par Parti Québécois

Encore une fois, c’est Ottawa qui détermine dans quelles conditions vivront les Québécois. Il était prévisible que les conservateurs de Stephen Harper s’opposent aux Québécois et à notre langue, mais Michael Ignatieff a laissé entendre qu’il ferait preuve d’ouverture. En vain. Bon premier à reconnaître la « nation québécoise » à la Chambre des communes l’an dernier, le chef libéral se garde maintenant bien de lever le petit doigt pour défendre le français!

Travailler en français est un droit fondamental et non un privilège. C’est ce que la Charte de la langue française reconnaît. Cela importe peu aux libéraux fédéraux puisque leur chef, Michael Ignatieff, n’a pas eu le courage de se présenter à la Chambre des communes aujourd’hui afin d’exprimer son vote sur le projet de loi C-307 visant à faire respecter la loi 101 sur tout le territoire du Québec. Le Bloc Québécois a déposé son projet de loi le 10 février dernier. À la veille du vote, le Bloc Québécois émettait un communiqué de presse. Par la voix de son leader parlementaire et député de Joliette, Pierre Paquette, il appelait le Parti libéral du Canada à passer de la parole aux actes dans la reconnaissance de la nation québécoise.

Du tac au tac, le chef libéral a plaidé pour « que les lois fédérales doivent insister sur le bilinguisme comme un trait de notre caractère national », accusant le Bloc Québécois de ne pas respecter la dualité canadienne. Dans la même foulée, il annonçait son absence!

Pourtant, le contenu de la loi C-307 n’est pas excessif du tout! Il dit simplement que les entreprises « fédérales », c’est-à-dire les entreprises dont les activités et les constitutions sont sous juridiction fédérale, comme les banques, la télécommunications, la radiodiffusion, le transport interprovincial et le transport aérien, devraient faire du français leur langue de travail au Québec. Elles devraient être soumises à la Charte de la langue française comme les autres entreprises.

L’absence volontaire de Michael Ignatieff démontre son mépris profond de la nation québécoise. Il était prévisible que les conservateurs de Stephen Harper s’opposent aux Québécois et à notre langue, mais Michael Ignatieff a laissé entendre qu’il ferait preuve d’ouverture. En vain. Bon premier à reconnaître la « nation québécoise » à la Chambre des communes, l’an dernier, le chef libéral se garde maintenant bien de lever le petit doigt pour rendre cette motion réelle!

Reconnaître la nation québécoise, c’est aussi reconnaître et respecter sa langue officielle, le français.

Michael Ignatieff s’est caché mais a quand même montré son vrai visage; son absence l’a démasqué. Il ne respecte pas le Québec, ni les Québécois, ni leur langue commune.

Encore une fois, c’est Ottawa qui détermine dans quelles conditions vivront les Québécois. Car dans les banques, Poste Canada, les aéroports, les stations de train, par exemple, il est correct et acceptable que les Québécois se fassent servir uniquement en anglais? Et que dire des 200 000 à 250 000 travailleurs québécois à qui l’ont impose, sans donner de choix et souvent contre leur gré, un milieu de travail unilingue anglais ?

Non, ce n’est ni acceptable, ni correct.

Le Parti Québécois estime que le peuple du Québec mérite que l’on reconnaisse sa langue, son identité, sa nationalité, et fait tout en son possible afin que notre pays voit le jour, puisque c’est la seule manière d’être véritablement et absolument respectés de l’autre côté de la rivière des Outaouais.

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  1. 1 Marcel Sylvain Tremblay Le 14 juin 2009 à 15h09

    “le bilinguisme comme un trait de notre caractère national”. Michael Ignatieff.
    Qui sont bilingues à part des canadiens-français? Nous sommes obligés de parler en anglais parce que les canadiens-anglais et les immigrants ne connaissent pas le français. C’est de la foutaise sa théorie du bilinguisme national, ça ne tient pas debout du tout.
    Il n’y qu’au Québec où on peut vivre normalement en français, à part quelques secteurs fanatiques anglophones, que nous subventionons d’ailleurs comme des innocents. Partout ailleurs c’est anglophone.
    C’est ça le bilinguisme? Non, il n’y a pas de bilinguisme au Canada, il y a un anglais implanté de fait, supplantant le français partout il existait bien avant. Le Canada est un pays francophone envahi par une horde de fanatiques anglophones en provenance de Grande-Bretagne et des pays du Commonwealth, de loyalistes réfugiés et d’immigrants à qui on dit que le Canada est anglophone, qui ont pris le contrôle de tous les postes de pouvoir pour faire de l’anglais la seule langue parlée au Canada.
    C’est un mensonge que d’affirmer que le Canada est bilingue et que le fédéral encourage ou favorise le bilinguisme. Ce n’est qu’une tactique d’assimilation.
    Si monsieur Ignatieff n’avait pas appris le français en France, il ne serait qu’unilingue anglais, et il ne serait pas éligible au poste qu’il occupe présentement. On voit bien que son point de vue en regard du français est celui d’un anglais d’Angleterre en regard de la France, qui a toujours été hautain et méprisant. Transposé ici, ça donne celà, un trudeauisme délavé, un faux-fuyant devant le fait français au Québec, sous prétexte que le Canada est bilingue, c’est-à-dire unilingue anglais.

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Cet article de 488 a été rédigé par Parti Québécois il y a 14 ans et 10 mois, le dimanche 14 juin 2009.

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