Rencontre fédérale-provinciale des premiers ministres à Ottawa

« Nous sommes rassurés que Jean Charest quitte Québec aujourd’hui avec une motion unanime de l’Assemblée nationale pour que le gouvernement fédéral réponde, notamment, aux besoins des travailleurs et des entreprises du Québec. Cependant, il doit revenir avec des engagements concrets. Il doit réussir pour le Québec. »

C’est ce qu’a indiqué aujourd’hui la députée de Charlevoix et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois.

« Malheureusement, son faible rapport de force face au gouvernement fédéral n’augure rien de bon si on se fie au passé. Depuis quelques années, les résultats de Jean Charest à l’égard de ses demandes au gouvernement fédéral sont plutôt décevants. Jean Charest est bon pour faire des listes de revendications au gouvernement fédéral. Il est moins bon pour obtenir des gains significatifs et concrets pour le Québec », a affirmé la chef de l’opposition officielle.

« Rappelons-nous la liste que Jean Charest avait faite cet automne au cours de la campagne électorale fédérale. Il n’a rien obtenu, même pas un accusé de réception! Il efface sa liste et en réécrit une autre », se désole Mme Marois.

Par ailleurs, la chef de l’opposition s’est réjouie que Jean Charest se soit rangé aux arguments du Parti Québécois sur le manque à gagner de un milliard de dollars en péréquation avec la nouvelle formule proposée par le gouvernement fédéral. « Il y a six semaines à peine, Jean Charest et sa ministre des Finances, Monique Jérôme-Forget, nous accusaient de manipuler les chiffres sur les pertes de la péréquation avec la nouvelle formule. Or, aujourd’hui, ils viennent de confirmer que le Parti Québécois avait raison. J’en suis heureuse mais il est tard ; les conservateurs ont lu le même communiqué, celui qui affirmait que la formule rapporterait des millions au Québec. En agissant comme il l’a fait en campagne électorale, Jean Charest a affaibli le Québec. Il a aujourd’hui tout un défi à relever », a conclu Pauline Marois.

Mots clés: Canada, Politique, Québec, gouvernement fédéral, Jean Charest, Monique Jérôme-Forget, péréquation