Le mardi 21 octobre 2008

SociétéQuébecAmérique

Les Hurons demandent l’annexion de 25 000 kilomètres carrés de territoire

Les peuples autochtones ]

Par Jean-Pierre Plourde

Les Hurons demandent au Gouvernement du Québec d’annexer 25 000 kilomètres carrés de territoire entre la rivière Saint-Maurice et la rivière Saguenay. Certains territoires revendiqués par les Hurons empiètent sur les territoires montagnais et attikameks en Mauricie, ce qui risque de mener à des tensions.

Le chat est enfin sorti du sac! Les Hurons demandent au Gouvernement du Québec d’annexer 25 000 kilomètres carrés de territoire entre la rivière Saint-Maurice et la rivière Saguenay1 . Mon papier fait le lien entre ces revendications et les différents articles que j’ai publiés sur le même sujet sur mon site.

Une telle information ailleurs dans le monde libre aurait fait les manchettes dans tous les journaux et médias, en plus de soulever un tollé général de protestation chez la majorité dépouillée, et même une protestation à l’ONU. Si vous trouvez un article digne de ce nom sur ce sujet sur Cyberpresse, avisez-moi car je ne l’ai pas trouvé. Rien de majeur non plus dans le Journal de Québec à ce jour. Quand au Journal de Montréal, c’est le grand frère de l’autre.

Dans les commentaires de mon article du 24 septembre 2008, j’ai reçu deux commentaires de M. Louis Bernard, un politicien supposé défendre nos intérêts dans ces négociations. Il nous a déclaré ce commentaire deux fois plutôt qu’une :

« Cet article est absolument faux. Les nouveaux territoires qui deviendraient la propriété des Innus sont restreints (253 km2, donc moins que les 269 km2 des réserves actuelles) et il est expressément mentionné dans l’Entente qu’ils ne seront pas sous la juridiction du Parlement canadien. Il en sera de même d’ailleurs des réserves actuelles qui, actuellement, dépendent exclusivement d’Ottawa. »

Avec la réclamation des Hurons de 25 000 km carrés, je me dois de constater que M. Bernard est autorisé à jouer une seule cassette. Il n’a pas le choix du texte et il le laisse sous entendre clairement dans sa seconde intervention. J’ai donc décidé de vous rapporter de grands extraits de l’article du Quotidien. Ce texte ne vous laissera certainement pas indifférent.

Interrogé par le journaliste Dave Ainsley, l’historien Russel-A Bouchard affirme que ce n’est qu’un début, le gouvernement du Québec a ouvert la boîte de Pandore:

J’avais averti en 2000 qu’en négociant l’Approche commune, le gouvernement du Québec créait un précédent dont il ne pourrait plus se libérer par la suite. C’était clair dans ma tête que les autres groupes feraient la même chose.

Là ce sont les Hurons et après ce sera au tour des Micmacs en Gaspésie, et les Iroquois vont aussi arriver. Ce qu’il a donné à un, il va devoir le donner aux autres. Le gouvernement est pris dans un piège à ours. La seule façon de s’en sortir, c’est de se couper les deux jambes. Il a agi comme un apprenti magicien. Ils sont pris avec les revendications des Hurons pour ce qu’ils ont déjà donné aux Innus.

Il déclare également que jamais les métis n’ont été invités à la table de négociations.

De plus, certains territoires revendiqués par les Hurons empiètent sur les territoires montagnais et attikameks en Mauricie, ce qui risque de mener à des tensions. Je suis d’accord avec M. Bouchard qu’il y a un risque élevé que le conflit dégénère en crise raciale.

« Ces négociations représentent un grand danger pour la démocratie. Ça pourrait également éveiller des racismes envers les Autochtones, Ottawa a compris le danger et commence à reculer. Cependant, le Québec n’a pas encore compris et joue à un jeu dangereux » annonce Russel Bouchard. Ce dernier croit que la reconnaissance des Métis dans les traités pourrait arrêter le monopole autochtone et calmer les esprits avant qu’ils ne s’échauffent.

Je vous ai fait la démonstration que le Québec est sous tutelle. Avec le gouvernement Charest, Québec est une succursale d’Ottawa. Une prise de conscience de tous les citoyens du Québec est nécessaire, toutes origines confondues.

Accentué par le Gouvernement Harper, le Québec va bientôt perdre son titre de province et son droit de sièger comme membre à part entière dans ce pays. La prétendue reconnaissance du peuple Québécois n’est que virtuelle2 .

En votant Bloc Québécois, les citoyens du Québec ont usé de stratégie, c’était je crois le geste à poser car le respect passe par la représentation.

Ce qui se passe présentement dépasse de beaucoup les projets de bouts de chemin. L’ensemble des services offerts aux citoyens comme l’assurance chômage, les pensions, l’assurance maladie et autres services de l’État, agissent présentement comme des somnifères chez les Québécois.

Notre individualisme et l’explosion des dépenses dans tous ces domaines fera bientôt en sorte que nous n’aurons bientôt plus le moyen de nous payer ces services, parce que nous aurons perdus nos bras de leviers économiques, notre majorité et nos emplois rémunérateurs pour les maintenir.

Il nous appartient de rétablir la démocratie de nos communautés à condition de le réaliser et d’agir avant de l’avoir perdu… À ce rythme, les villes de Montréal et de Québec seront bientôt deux grosses bourgades enclavées avec tout ce que cela implique…

  1. Voir Québec pris au piège de Dave Ainsley, dans le Quotidien du Saguenay Lac-St-Jean du 18 octobre 2008, page 19 []
  2. Voir mon texte Vivre libre ou disparaître []

23 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Patrice Vachon Le 21 octobre 2008 à 19h22

    Max Gros-Louis ressemble beaucoup plus à un cowboy qu’à un Amérindien

  2. 2 Luc Tailleur Le 22 octobre 2008 à 1h44

    Est-ce que M. Bouchard pourrait définir le mot Métis auquel il semble donner un connotation équivalente à une Première Nation? De nos jours, tout le monde semble s’identifier aux mots Métis lorsque vient le temps de quémander un avantage quelconque accordé aux membres des Premières Nations.
    Il y des personnes qui disent être autochtones et ne savent même d’où ils viennent lorsqu’on leur demande de quelle Nation ils sont descendants. Une femme m’a déjà répondu qu’elle était de descendance Montagnaise directement de Maniwaki. À Maniwaki, ce sont des Anishnabeg. Un jour, il faudra mettre fin à cette usurpation identitaire dont le but est de se procurer un avantage auquel ces gens n’ont aucun droit. Les ascendants de ces personnes ont fait des choix, que les générations descendantes vivent avec ces choix.
    En d’autres termes, qu’on se dise Métis, je n’ai rien contre ça et j’encourage cette affirmation identitaire mais qu’on se dise Métis dans le but de réclamer un avantage quelconque alors que depuis des générations nos ascendants vivent en milieu non autochtone et ont des enfants avec des non autochtones est abusif.

  3. 3 Jean-Pierre Plourde Le 22 octobre 2008 à 3h50

    Un message de l’auteur:

    Bonjour M. Vachon:

    J’apprécie beaucoup les gens qui présentent un ou des commentaires, c’est d’autant plus admirable lorsque l’on donne son vrai nom, c’est probablement votre cas.
    Peu de gens osent s’afficher et vous l’avez fait, merci!

    Revenons maintenant à notre sujet:

    Je suggère qu’on en reste au niveau des idées au lieu des apparences.

    Ce qui se passe ici M. Vachon est extrêmement grave, On a trafiqué notre démocratie en 1995, M. Charest fut parachuté d’Ottawa et il s’est fait élire sur de fausses représentations, ses “sbires” fédéralistes ont les deux mains et les deux pieds dans votre fond de retraite (Caisse de dépot du Québec), nos fleurons, dont l’Hydro-Québec risquent d’être sérieusement handicapés si jamais on redevient en mesure d’y regarder de plus près!

    Les négociateurs choisis par M. Charest pour nous représenter dans ce faux traité dit de l’approche commune sont en conflit d’intérêt majeur avec nos intérêts, voir sur saglacweb.com, le texte, Conflits d’intérêts.

    Nos institutions sont sous la tutelle fédérale via M. Charest, voir sur saglacweb.blogspot.com le texte OQM et le développement régional, du 3 mars 2008.

    La philosophie de M. Charest est très bien exprimée dans le rapport de la commission Taylor-Bouchard. Les commissaires ont été choisis en fonction des résultats escomptés. C’est une technique de contrôle de l’information et de propagandes utilisée par la plupart des gouvernements dits démocratiques, voir sur saglacweb.com le texte, Juges et “partis”;

    Par la commission TB, on vient nous dire, vous n’êtes pas des Canadiens, merci d’avoir développer le territoire, maintenant, EFFACEZ-VOUS!!!!, on part avec la caisse, avec et sans jeux de mots.

    Écoutez le chant des conquérants qui vient d’ailleurs, comme Robin William qui nous crache dessus de sa Californie, ce monsieur exprime vraiment ce que le reste du Canada pense de nous, vous retrouverez ses commentaires sur le site de canoe.
    Procurez-vous le premier tome du livre de Normand Lester, Le livre noir du Canada anglais. Après avoir lu le premier vous voudrez lire les deux autres. Si votre bibliothèque municipale n’en a pas de copies, ce qui m’étonnerait, exigez qu’elles en tiennent quelques-unes.

    Je n’ai pas du tout envie d’en rire, croyez-moi. Nous sommes inconscient alors que tous ensemble on pourrait faire changer ça, à condition d’être informer bien sur! L’action commence par l’information et elle est contrôlée, voir mon texte, Le contrôle de l’information sur saglacweb.com.

    Revenons à M. Gros Louis, la question qu’il faut se poser est: Qu’est ce que ce monsieur et ses frères de sang pensent de vous et moi? Retournez-moi votre commentaire après quelques recherches sur ce sujet?

    On se dirige, à haute vitesse, tout droit et inconsciemment vers un mur de béton. Ça va faire très mal, croyez-moi!

    Les Québécois assistent impassibles à la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays depuis la conquête.

    l. La première fut faite sur des bateaux, 30 ou 40 pour cent des citoyens de Moncton au Nouveau-Brunswick sont encore francophones. Il est probable que la majorité d’entre-eux ne savent pas que Moncton en 1755 était le nom du général en charge de la déportation des Acadiens, tapez sur google, (“general Moncton” + Acadiens) et amusez-vous, c’est le musée des horreurs. Ce pays n’a rien de démocratique et il n’a rien appris de ses erreurs.

    2. On vit présentement la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays par expropriation et assimilation forcée via Montréal, ce qui revient au même mais sans les bateaux.

    Vos commentaires sont les bienvenus, continuez de commenter et surtout élaborez d’avantage…

    Je crois exprimer par écrits ce que la majorité de nos citoyens pensent en silence. Ne rien faire sera pire que de réagir.

    A bientôt,

    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com

  4. 4 Jean-Pierre Plourde Le 22 octobre 2008 à 4h02

    Un message de Jean-Pierre Plourde;

    Merci M. Tailleur de votre commentaire.

    Je me charge de le faire parvenir à M. Bouchard et l’inviter à venir vous donner sa version.

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com.

  5. 5 Russel Bouchard Le 22 octobre 2008 à 10h14

    Voilà donc, encore une xième fois posée dans un débat appelé à prendre de plus en plus en plus de place sur l’échiquier québécois voire canadien : Qui est Métis avec un grand « M » dans ce foutu pays et qui ne l’est pas ? C’est là, justement, la question piège que tente présentement de répondre le juge Banford dans la cause Corneau qui est présentement à l’ordre du jour de la Cour supérieur du district judiciaire de Chicoutimi.

    Pour avoir une réponse claire et limpide, il vous faudrait d’abord lire, au complet, au moins mon livre « La longue marche du peuple oublié », que j’ai publié l’an dernier à compte d’auteur (coût 25$ plus 9$ de frais de port). Tout est là, noir sur blanc, avec une histoire qui mérite d’être lue. Pour couper court, je vais simplement vous citer quelques extraits qu’on retrouve sur ce thème en pages 179-186, sans les références et notes en bas de page. Désolée pour ceux qui aimeraient avoir du tout cuit dans le bec, il faudra creuser pour mieux en saisir toute la subtilité et l’importance

    Russel-A. Bouchard
    Lien de mémoire de la
    Communauté Métisse du Domaine du Roy/Mingan

    CITATION DE MON LIVRE :
    « Une idée de soi et du monde
    Ici, une parenthèse s’impose. L’identité[1] relève du sentiment et, par conséquent, n’est pas une valeur objective[2], comme demande de le considérer la Cour suprême du Canada dans Powley[3], non sans créer cependant une sorte de malaise entre le besoin pour la Cour de rendre justice et l’incontournable nécessité pour l’historien de ne pas sortir du caractère propre à son champ d’analyse. Dans ce sens, avec tout le respect que cela requiert envers ceux et celles sur qui repose la lourde responsabilité de rendre justice au meilleur de leurs connaissances et compétences ; dans ce sens, il faut prendre le temps de préciser que l’identité ne saurait se penser comme un système absolu, figé, imperméable. Si tel était le cas, ce serait la fin du Nous collectif et le point final au présent débat ! Car une telle vision traduirait, au mieux un entendement simpliste tel qu’il peut être véhiculé par le sens commun ; au pire le reflet d’un fantasme idéologique totalitaire obsédé par l’idée de réduire en une seule force réactionnaire tous les ressorts censés la stimuler.

    Avant de poursuivre avec l’objet du débat, il faut également convenir que l’identité d’un individu fait partie du mythe qu’il entretient par rapport à lui et à travers le groupe dont il se dit fier d’appartenir. Pour cet individu, c’est une représentation de soi comme membre du groupe, alors que pour le groupe c’est un cadre d’action[4]. En ce qui concerne les Métis, puisque c’est de cela dont il s’agit ici, cette identité a donc des considérations affectives, politiques et pratiques : affectives dans le sens qu’elle fait jouer des fibres passionnels, émotionnels et sentimentaux ; politiques, dans le sens d’une récupération, plus ou moins consciente, d’un certain pouvoir sinon décisionnels à tout le moins d’interférence par rapport aux plus hautes instances du pouvoir national ; et pratiques, dans le sens des droits ancestraux qui y sont rattachés et reconnus en fonction d’un spectre culturel.

    Cela dit, dans Powley, la Cour suprême du Canada a établi que « Le mot « Métis » à l’art. 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 ne vise pas toutes les personnes d’ascendance mixte indienne et européenne, mais plutôt les peuples distincts qui, en plus de leur ascendance mixte, possèdent leurs propres coutumes et identité collective reconnaissables et distinctes de celles de leurs ancêtres indiens ou inuits, d’une part, et de leurs ancêtres européens, d’autre part. Une communauté métisse est un groupe de Métis ayant une identité collective distinctive, vivant ensemble dans la même région et partageant un mode de vie commun… » Dans le cadre du présent exercice, poser la question c’est y répondre sans faux-fuyant. Il suffit d’observer et reconnaître pour ce qu’elle est la prise en charge identitaire et l’énergie déployée par les clans Métis locaux qui se sont formés autour de la Communauté métisse du Domaine du Roy et de la Seigneurie de Mingan, pour voir à quel point ces gens et ces groupuscules se définissent autrement qu’Indiens, bien qu’ils s’en disent solidaires, et à quel point ils sont inconfortables et refusent toute idée d’être englobés dans les « tiers » (c’est-à-dire les Québécois) dans les termes du projet de traité connu sous le nom de L’Approche commune.

    Pour bien saisir l’importance de cette plaidoirie eu égard aux exigences de la Cour suprême, il faut retourner aux sources de l’esprit des lois si bien défini par Montesquieu, et rappeler au lecteur que « dans toutes les sociétés, qui ne sont qu’une union d’esprit, il se forme un caractère commun, [et que] cette âme universelle prend une manière de penser qui est l’effet d’une chaîne de causes infinies, qui se multiplient et se combinent de siècle en siècle »[5]. Qu’est ce que l’identité, si ce n’est le sentiment du Nous (une union d’esprit), l’héritage d’une intelligence collective (un caractère commun) et l’expression d’une continuité (une manière de penser), le premier anneau de la chaîne culturel d’un peuple. Sans cette force, l’union n’est pas possible, et l’adhésion à un groupe, à une communauté, n’est qu’une affaire d’intérêts qui ne vaut que pour les avantages d’un vulgaire négoce. Au-delà de toute autre force qui se retrouve dans un groupe humain, l’identité, cette conscience d’appartenir à un groupe, constitue la première force, celle qui assure sa cohésion, sa continuité et sa pérennité. […]

    R.-A. Bouchard

  6. 6 Jean-Pierre Plourde Le 22 octobre 2008 à 13h08

    Un message de l’auteur:

    Je vous invite à retenir la dernière phrase de M. Bouchard.

    “Au-delà de toute autre force qui se retrouve dans un groupe humain, l’identité, cette conscience d’appartenir à un groupe, constitue la première force, celle qui assure sa cohésion, sa continuité et sa pérennité.”

    Voyez-vous M. Tailleur, à défaut de se reconnaitre dans le groupe des Québécois individualistes, amorphes et indifférents de leur avenir, les métis ont l’avantage de comprendre que l’avenir avec nous sera triste et dégradant. Ils refusent de s’associer à cet absence de projet et à la mort de notre culture.

    Ces gens ont donc décidés de refuser l’esclavage qui nous est proposé. Ils auront des résultats parce que contrairement à nous, ils relèvent la tête et se tiennent debout.

    Puisque notre communauté ne veut pas s’assumer et est prête à se laisser dépouiller de ses biens sans tenir compte de l’héritage de ses descendants, les métis se disent, aussi bien partager les richesses qu’on ne veut pas collectivement avec les Amérindiens.

    Qui pourrait leur en vouloir.

    Ce ne sont pas les métis qui sont en tord, mais vous et moi qui dormons au gaz.

    Ces gens ne demandent pas mieux que de partager leur fièreté. C’est nous qui n’en voulons pas…

    C’est mon opinion et une question de point de vue.

    Bien à vous,

    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com

  7. 7 Luc Tailleur Le 22 octobre 2008 à 20h00

    Merci d’avoir pris la peine de me répondre M. Bouchard et d’avoir commenter M. Plourde.
    C’est pas que je dors au gaz ou que je veux avoir du tout cuit dans le bec comme vous le prétendez, c’est qu’au départ, je ne suis pas d’accord avec vous M. Bouchard et je ne vois pas les choses de la même façon que vous M. Plourde.
    Ce que je critique, c’est l’émergence des Métis au Québec et ailleurs au Canada à partir du moment où ces individus ont commencé à craindre la perte de l’utilisation du territoire qui les entoure et de ses ressources en prenant connaissance que les Premières Nations avaient des droits reconnus par les plus hautes instances judiciaires du monde.
    C’est drôle de constater qu’historiquement, nous n’entendions pas parler de ce groupe au Québec avant l’émergeance des revendications territoriales et la reconnaissance de droits sur ces territoires par la Cour Suprême du Canada. Les seuls Métis ayant une reconnaissance sont les Métis des Prairies qui ont, historiquement, formé un groupe distinct, vivant en société dans une région précise, qui ont occupé et utilisé un territoire. Ce groupe est maintenant reconnu dans la Constitution canadienne.
    La réaction des opposants à cette reconnaissance des droits aux Premières Nations est normale. Si j’interprétais une action de mon voisin comme étant une intention de me dépouiller de mes biens, je réagirais de la même façon.
    Cependant, il y a des faits historiques sur lesquels nous devons s’appuyer afin de régler ce dossier une fois pour toute. L’ensemble du Québec, et personne ne peut nier celà, n’a jamais été cédé par les premiers occupants de ces territoires. La colonisation a fait en sorte que les non autochtones ont occupé et utilisé ces territoires sans le consentement de ces premiers occupants. Il m’apparaît donc normal de négocier des ententes nous permettant de partager et d’utiliser ces ressources équitablement.
    Quand je vois tout ce cirque médiatique autour de commentaire comme; Montréal et Québec deviendront des bourgades au sein d’un territoire appartenant aux Premières Nations, je décroche. C’est de la propagande qui met hors contexte le vrai débat et qui vise à faire peur.
    C’est comme le fait de brandir le mot Métis afin de s’approprier un statut qui pourrait nous conférer un certain droit à ce territoire ce qui s’avére une solution à la peur d’être déposséder. Cette affirmation d’identité n’est guidé que par la peur d’être dépossédé et est, par conséquent, de niveau émotif et n’a, d’aucune façon, une annotation politique et pratique.
    C’est ironique de voir que le colonisateur a maintenant peur de subir la colonisation.
    Si nous étions un siècle ou deux plus tôt, je partagerais peut-être votre point de vue.

  8. 8 Jean-Pierre Plourde Le 22 octobre 2008 à 22h42

    M. Tailleur,

    Il y a un commentaire dans le journal de Québec d’aujourd’hui en page 17 au sujet de l’origine des Hurons voir le commentaire, Leçon d’histoire de Jacques Noël, de Québec.

    Voici son premier paragraphe.

    “Les Hurons étaient des Ontariens. Une tribu de quelque 30,000 individus, vivant de pêche, de chasse et de cueillette sur les rives du Lac Huron. Ils furent exterminés par les iroquois en 1649. L’année suivante, les Jésuites amenèrent les 300 survivants à l’Ile d’Orléans. Mais même là, les Iroquois sont venus les achever. En 1697, on parqua les 150 derniers survivants sur les rives de la rivière St-Charles à Lorette”, voir la suite dans le journal de Québec.

    Si ces affirmations sont réelles, les Hurons ont-ils vraiment des droits sur ce qu’ils réclament.

    Nous sommes tous frères, nous avons des droits et beaucoups nous seront retirés par le traité de l’approche commune, le transfert de propriété des territoires cédés sera unilatérale et on nous refuse le droit de revenir en arrière.

    Les concessions accordées sont disproportionnées.

    En voici un extrait:

    “Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au
    besoin, de transférer ces droits aux Innus.

    Ce titre assurera aux Innus de Mamuitun la propriété des terres et des ressources renouvelables
    et non renouvelables de Innu Assi et leur confirmera l’exploitation des ressources fauniques,
    aquatiques, hydriques et hydrauliques, forestières, floristiques et minérales qui se trouvent sur
    Innu Assi.”

    Ce traité se négocie entre membres de la fédération, vous et moi n’y sommes aucunement représenté, jamais vous n’auriez accepté l’unilatéralité du transfert de propriété des territoires. On ne parle pas ici de collaboration entre Innus et Québécois mais d’expropriation unilatérale des Québécois des territoires qu’on a développé.

    Je vous rappelle que c’est un texte officiel, vous retrouverez ces écrits sur le site officiel versuntraité.com

    J’utilise abondamment les références dans mes affirmations, je vous invite à les consulter. Entre autre le premier tome du Livre noir du Canada Anglais de Normand Lester, constaterez-vous alors que rien n’a changé depuis la conquête.

    Le Canada nous fait la guerre, Jean Chrétien nous l’a dit textuellement et Charles Guyté nous l’a confirmé au cours de la Commission Gomery.

    Continuons nos réflexions!

  9. 9 Russel Bouchard Le 22 octobre 2008 à 23h17

    M. Tailleur,
    Votre monde n’est pas le nôtre. Vous avez beau ne pas être d’accord, c’est la réalité. C’est comme ça et nous n’avons pas de permission à vous demander. Avant l’arrivée de l’article 35 en 1982, on n’entendait plus parler des Indiens au Québec. C’est comme s’ils s’étaient éteints. Leur réveil qui est arrivé avec la Constitution de 1982 a provoqué le réveil des Métis qui coïncide justement avec la mort des Canadiens français.

    Vous avez beau ne pas être d’accord, les Métis sont une réalité qui s’éveille. Je vous connais bien, cela fait 37 ans que je vous étudie. Ce qui vous permet de parler avec ce mépris contre nous, c’est la jalousie ! Un des traits dominants des Québécois de souche. Ils jalousent les autres et ne font rien. La jalousie et le fait d’avoir été oublié par ses chefs et englobé, depuis la défaite référendaire de 1995, dans le rien d’un tout québécois multiculturel imputable dans une bonne partie aux Péquistes qui ont voulu séduire les arrivants en faisant de vous des franco québécois. Vous avez accepté de mourir. Pas nous !

    Vous n’êtes pas d’accord, dites-vous ! Ça change quoi ? Vous avez accepte de mourir, et bien crevez tout seul. Nous, nous vivons et nous affirmons pour l’heure. Demain, nous serons une force politique qui aura une influence décisive sur le vote de l’Indépendance et de l’élection d’un gouvernement fédéral voire québécois. C’est en voyant arriver cela que les gouvernements supérieurs ont entrepris de de nous faire la guerre par tribuanux interposés. Mais ils ne gagneront pas. Car nous ne mourrons pas…

    Continuez de vous voir mourir…

    Russel-A. Bouchard

  10. 10 Luc Tailleur Le 23 octobre 2008 à 1h05

    D’abord M. Bouchard, vous êtes bien prétentieux en affirmant que vous me connaissez. Prétendre bien connaitre un sujet est le début de l’ignorance.
    Je suis heureux que vous me confirmiez que mon monde n’est pas le même que le vôtre, bien que je n’en ai jamais douté.
    Je ne voudrais pas vous sembler impoli M. Bouchard, mais les Indiens, on en parle depuis au moins 1850 où on définissait pour la première fois dans une loi le terme Indien. Il y avait toujours bien des Indiens avant 1982. Cette négation ne serait-elle pas le reflet de vos réelles intentions monsieur?
    M. Plourde, les nouveaux arrivants se sont appropriés des milliers de kilomètres de territoire sans rien demander à personne et ce, de façon irresponsable et irrespectueuse des occupants, des territoires pour la majorité occupés par les Premières Nations. Une partie de ce territoire pourrait être restituée avec tous les droits inhérents aux premiers arrivants. Pour moi, c’est le cours normal de la justice. L’aire de la colonisation est révolue. La restitution des territoires à QUI DE DROIT est un mal nécessaire maintenant.
    Les Premières Nations demandent depuis longtemps de négocier l’accès et l’exploitation du territoire mais on a toutjours fait la sourde oreille. Maintenant, ils sont mieux organisés et équipés pour faire face à ce nouveau défi, un statut d’égal à égal.
    Pour terminer, les Hurons revendiquent des territoires que d’autres Nations ont occupés avant eux. Les Premières nations ont toujours su partager ces territoires entre eux, particulièrement au Québec. (Je crois que c’est la raison principale (la notion de partage du territoire) que la colonisation s’est produite au détriment des premiers occupants.) En moyenne, les réclamations territoriales se règlent à 10% de la demande initiale alors, je ne suis pas inquiet. Et s’ils obtenaient gain de cause pour l’ensemble de leur revendication, tant mieux pour eux. Payer mon permis de pêche au Hurons-Wendat plutôt qu’au gouvernement provincial, ça change quoi dans ma vie?
    Mon opinion se base sur des faits historiques. Personne ne peut nier qu’on a abusé des Premières Nations. Leur restituer une partie des terres qu’on leur a arrachées est juste.
    Dans cet optique, vous comprenez que je ne partage pas vos appréhensions et ne venez pas me dire que je dors au gaz.
    Je suis tout à fait d’accord avec le fait que nous sommes tous frères. Nous devrions tout partager. Les Premières Nations ont accueilli les nouveaux arrivants imprégnées de cette valeur. Regardez le résultat maintenant. Si nous voulons appliquer ce principe, il nous faut revenir en arrière, restituer ce qu’on s’est approprié injustement et commencer à parler de partage et de fraternité entre les peuples.

  11. 11 Luc Tailleur Le 23 octobre 2008 à 2h06

    J’ai oublié M. Plourde de vous posez une question: En lisant vos lignes, on interpréte le territoire nommé Innu Assi comme étant un vaste territoire. C’est pas du tout le cas. Je ne sais pas combien de kilomètres carrés représentent cette cessation de territoire mais sur la carte, ça représente quatre petite parcelle de terrain dans le vaste territoire québécois. Savez-vous combien de kilomètres carrés représentent Innu Assi que vous citez dans votre texte?

  12. 12 Jean-Pierre Plourde Le 23 octobre 2008 à 3h17

    M. Tailleur,

    Contrairement aux métis, les Québécois présentent une absence de projet de société, on abandonne tout, on laisse tomber.

    On ne protège pas nos acquis, on laisse aller l’éducation avec des retours en arrière religieux, on n’a aucune vision d’avenir.

    N’importe qui peut jouer dans nos comptes de banques, c’est pas grave! Ce qui arrive à nos voisins nous indiffère, donnons nos actifs sans compensation à 1% de nos frères Amérindiens en espérant qu’ils nous soient reconnaissant.

    Quelques milliers d’individus pourront exercer des pressions énormes sur le droit du travail de 7 millions de citoyens et en arrière plan, une fédération qui tire les ficelles.

    Lorsque vous dite:

    “il nous faut revenir en arrière, restituer ce qu’on s’est approprié injustement et commencer à parler de partage et de fraternité entre les peuples”.

    C’est ce que les Québécois font déjà depuis des siècles, on leur donne tous les privilèges, Ils ont accès à tous nos services gratuits, santé, éducation et autres, ils sont exempts de taxes, on subventionne leurs projets, etc. Peut-on être plus ouvert que cela…
    On ne peut pas revenir au temps de la colonie, il faut un respect de soi et constater également ce que l’on a fait de bon!

    Si on accepte de faire ce que vous dite, notre disparition va se produire car on ne nous fera pas de cadeaux.

    Ce que vous exprimez est exactement le résultat de ce que la propagante veut que vous pensiez, il s’agit d’un conditionnement par le contrôle de l’information, voir mon enquête sur, saglacweb.com, recherchez le texte, Le contrôle de l’information.

    Réfléchissez:
    La commission Taylor/Bouchard nous demande de nous oublier, de nous effacer, de revenir en arrière. On vous a fait croire que les droits individuelle passe avant les droits collectifs. À quoi servent les lois dans ce cas?
    Ça n’allume pas une petite lumière lorsque vous entendez qu’un élève peut aller à l’école avec un couteau, que des femmes voilées peuvent voter, que n’importe qui peut immigrer chez nous et ignorer complètement que nous sommes la majorité et que votre gouvernement prétend s’occuper de votre culture et laisse faire?
    Réfléchissez, c’est majeur. C’est un absence tolale de projets de société.

    Pour réussir en affaire, comme société ou comme individu, il faut planifier, prévoir, se fixer des objectifs communs.
    Nous sommes en présence d’une société brisée et éclatée, seulement des individus, ça été planifié, lorsqu’une société d’état met en onde une émission proposant la fermeture des régions, Bazo.tv, ça c’est planifié, lorsqu’on laisse entrer sans contrôle des milliers d’immigrants sans encadrement, ça c’est planifié, lorsqu’on nomme des négociateurs pour nous représenter dans des traités majeures et qui sont en conflit d’intérêt avec nos valeurs et qui revendiquent nos ressources et ne partie des territoires pour eux-mêmes, ça c’est planifié, la liste est longue.

    Je vous trouve sévère envers le Québec. Les Québécois ont dans l’ensemble agit correctement avec les Amérindiens.
    Les milliards d’aides et de redevances donnés par les Québécois ont profités à une élite sans créer un impact sur la répartition de la richesse entre les individus. On vous laisse entendre qu’on est responsable, ça c’est planifié, ou sont passé les milliards?

    Nous assistons à la création d’un genre de struture seigneuriale dont nous serons les serfs. Un genre d’émirat Amérindien contrôlé par quelques individus et ou le mot démocratie n’aura plus beaucoup de signification.

    L’indifférence et l’individualisme ressort de vos propos et je ne veux pas être méchant, croyez-moi: “Payer mon permis de pêche au Hurons-Wendat plutôt qu’au gouvernement provincial, ça change quoi dans ma vie?”
    Ça va changer beaucoup de chose dans votre vie, croyez-moi;
    Il y aura deux classes de citoyens, ceux qui ont le droit de pêcher et ceux qui ne l’auront pas, des territoires entiers vous seront interdit. On s’en va vers des confrontations majeures. Il y aura également ceux qui ont le droit de travailler et ceux qui devront déménager.

    Je ne fait que soulever le voile de ce qui nous attends.

    Il est bon d’en discuter et je maintiens ce que j’avance dans le texte, Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal. Vous trouverez ce texte à la rubrique économie sur ce même site.

    Merci de commenter, c’est important.

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com
    saglacweb.blogspot.com
    saglacweb.com

  13. 13 Jean-Pierre Plourde Le 23 octobre 2008 à 4h29

    M. Tailleur,

    L’innu_assi est le terme général décrivant le territoire attribué à chacun des groupes autochtones.
    J’ai tiré les informations suivantes en passant par le site, http://www.mef.qc.ca/innu_assi.htm

    Même si ce texte date déjà de 2002, il vous donnera une bonne indication de la tendance.
    Il y a moins de termes techniques dans la formulation.

    L’ensemble des innu_assi est donc beaucoup plus étendu que celui d’un groupe particulier.

    Voici donc le texte tiré du site mef.qc.ca

    “Le mardi 28 janvier 2002

    Innu Assi désigne le territoire qui appartiendrait en pleine propriété aux Indiens montagnais et sur lequel ils exerceraient l’une autonomie gouvernementale. Les Indiens montagnais auraient un pouvoir général d’adopter des lois et de taxer les Québécois dans leur ghettos agrandis. Les Indiens montagnais auraient ainsi un gouvernement basé sur l’ethnie et la race.

    • La superficie des Innu Assi de Betsiamites, d’Essipit et de Mashteuiatsh totaliserait 522 km 2 , soit environ le double des réserves actuelles (269 km 2 ).

    • Nutashkuan disposerait d’un Innu Assi plus vaste (environ 2 500 km 2 ).

    Source de l’information : Secrétariat aux affaires autochtones du Québec

    Commentaire

    En plus de créer un nouvel ordre de gouvernement racial au Québec, voilà 4 réserves indiennes qui seraient agrandies si « L’approche commune » était finalisée. Les vannes seraient alors ouvertes pour les 5 autres réserves montagnaises. Suivraient ensuite inévitablement le même statut pour les dix autres tribus indiennes du Québec, avec leurs 48 réserves, soit pour les Anglo-inuits : 15 réserves, les Anglo-naskapis : 1 réserve, les Anglo-mohawks : 4 réserves, les Anglo-micmacs : 3 réserves, les Malécites : 1 réserve, les Hurons-Wendat : 1 réserve, les Anglo-cris : 9 réserves, les Attikameks : 3 réserves, les Algonquins : 9 réserves et les Abénaquis : 2 réserves.

    Donc, en tout, 57 nouvelles républiques parasitaires. Il serait intéressant de demander aux Québécois, par référendum, s’ils sont d’accord avec cela.”

    Fin de la citation:

    Embarquer la dedans, c’est mettre les doigts dans le tordeur, tous le corps va y passer. Vos petits-enfants vont surement vous demander ou vous étiez lorsque ces négociations ont eu lieu!

    En 2008, je n’ai pas le chiffre exact du total des innu_assi. La zone d’influence réclamée par les Hurons en est rendu à lui seul, à 25,000 kilomètres carré, nous entrons de plein pied dans une époque trouble de contestations, de luttes de pouvoirs et d’abus de toutes sortes sans que notre majorité n’ait été consulté, et ça aussi, ça a été planifié…

    En espérant vous avoir donné une réponse satisfaisante;

    En impliquant pas les citoyens dans de si importantes décisions, nous sommes dans la situation ou nos élus ne défendent pas les intérêts de la population et ou la démocratie prend le bord…

    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com
    saglacweb.com
    saglacweb.blogspot.com

    PS:Voir également la carte du Pékistan sur le même site.

  14. 14 Jean-Pierre Plourde Le 23 octobre 2008 à 4h44

    En complément M. Tailleur:

    On ne devrait pas être là à se poser la question sur ces notions d’innu_assi, réserves, etc.

    Il était prévu qu’on nous informerait correctement de ces négociations, cela n’a jamais été le cas.

    Pour écrire l’ensemble de mes textes j’ai du faire un important travail de recherche et d’analyse.

    Je découvre de nouvelles informations tous les jours.

    Tout cela m’apparait très malsain et anti-démocratique.

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com

  15. 15 Luc Tailleur Le 23 octobre 2008 à 10h33

    Bonjour M.Plourde,
    Voyez, quand vous mettez en contexte le passage sur Innu Assi de votre texte précédent, ça fait beaucoup moins peur et ça rentre dans le domaine du raisonnable.
    Toutes les craintes qui sont les vôtres que vous essayez de passer aux québécois sont de l’ordre de l’imaginaire. Le québécois s’est toutjours senti menacé, remarquez qu’il l’a vraiment été et il l’est encore, mais certains se sentent menacés plus que d’autres.
    Cette échange où à la fin vous prétendez que des milliards de $ sont donnés aux Premières Nations qui profitent à quelques-uns me démontrent votre mauvaise foi.
    Je quitte le site déçu qu’un homme de votre trempe puisse affirmer de telles faussetés.
    Si vous voulez vous faire des alliés, n’allez pas trop dans le sentionnalisme comme vous le faites. Les québécois ne sont pas des caves comme vous le prétendez tous les deux.
    Au plaisir.

  16. 16 Jean-Pierre Plourde Le 23 octobre 2008 à 12h31

    M. Tailleur;

    Laissons l’avenir en décider … et, tant mieux si vous avez raison.

    Dans le cas contraire, il sera un peu tard pour y réfléchir.

    Vous êtes toujours le bienvenu sur ce forum.

    Jean-Pierre Plourde.

  17. 17 Jean-Pierre Plourde Le 24 octobre 2008 à 0h48

    Un dernier commentaire pour M. Tailleur.

    La référence que je vous ai donné datait de 2002.

    La demande d’annexion de 25,000 km carré de territoires pour le seul groupe des hurons fait beaucoup plus qu’une série de petite tache sur la carte. C’est un gros morceau, vous ne trouvez pas!

    Qu’en est-il des autres morceaux réclamés par les autres groupes.

    Jean-Pierre Plourde,

  18. 18 Luc Tailleur Le 24 octobre 2008 à 1h46

    Vous savez très bien qu’on ne parle pas de la même chose M. Plourde. Les Innus ont commencé à démontrer qu’ils sont les occupants de ces territoires depuis des millénaires. Nous savons que les Hurons-Wendat peuvent démontrer qu’ils ont utilisé ce territoire depuis quelques siècles. Est-ce suffisant pour qu’on prétende à un droit ancestral? Je ne sais pas quelles sont les règles de droit qui mènent à une reconnaissance ancestrale mais si je me fie sur l’expérience des Innus, je doute du succès de la démarche des Hurons-Wendat.
    Le peuple Innu est le peuple revendicateur le plus populeux et le plus étendu au Québec. En regardant ce qu’ils réclament et ce qu’on leur accorde en parlant d’Innu Assi, je serais surpris de voir une autre Nation réclamer plus que ce que réclament les Innus. Et si un peuple réclamait plus, il ne pourrait toujours bien pas réclamer les terres ancestrales des Cris, des Inuit, des Innus et des autres. En parlant de terres ancestrales, vous comprenez que je ne parle pas d’Innu Assi.
    Je ne suis pas capable d’en arriver à justifier vos appréhensions même en m’imaginant que les autres Nations pourraient réclamer du territoire.
    Et si toutes ces démarches contribuaient à améliorer le niveau de vie de toutes les Nations autochtones au Québec et au Canada et à faire en sorte qu’ils prennent leur destinée en main, je suis convaincu que ce serait une valeur ajoutée à l’économie québécoise et canadienne.
    Ce fût un plaisir d’échanger avec vous M. Plourde. Le respect qui a guidé nos échanges a contribué à un partage positif de nos idées.
    Je vous en suis très reconnaissant et je vous remercie.
    Luc Tailleur

  19. 19 Jean-Pierre Plourde Le 24 octobre 2008 à 3h36

    Bonjour M. Tailleur.

    J’ai émis un commentaire à l’article à la une: Les Premières Nations réclament la gestion commune des ressources naturelles.

    Si vous voulez le fond de ma pensée sur ce traité, je vous invite à lire ce commentaire.

    Je viens juste de le faire.

    S’il y a refu de le conserver par l’auteur et que vous arrivez trop tard pour le lire, je vous en ferai parvenir une copie par courriel, j’y parle de référendum et de constitution en rapport avec ce faux traité.

    La reconnaissance des Amérindiens du Québec doit se régler entre les Québécois et les Amérindiens, sans la présence de la fédération.

    Lisez mon texte et vous comprendrez pourquoi.

    Revenez me faire ici votre commentaire ou encore, si vous le faite directement sur le site en question, retournez-moi un courriel sur saglac@gmail.com pour m’en aviser.

    Pour revenir à votre commentaire, je trouve que c’est faire beaucoup confiance au bon sens alors que les jeux de pouvoir n’en fait qu’une bouché.

    Je considère cette attitude comme passive et dangereuse.

    Les Grecs ont définis les termes de ce que doit être la démocratie.

    Par définition, la démocratie nie le racisme et conjugue avec les majorités informés.

    C’est cela la réalité, et c’est comme cela que doit fonctionner un pays, sans cela, on se dirige tout droit vers la catastrophe.

    Vous êtes mon second plus fidèle lecteur, continuez d’échanger, cela ne peut qu’aider au débat. Votre implication est essentielle et merci de le faire.

    Félix Leclerc a déclaré, La meilleur façon de tuer un homme, c’est de le payer à ne rien faire.

    Ce n’est pas en donnant de l’argent à des citoyens qu’on les aides à se prendre en main, cela vaut aussi bien pour nous que pour les Amérindiens, pour ma part je suis pour une refonte de l’éducation mais cela c’est un autre débât, j’y reviendrai, j’ai d’ailleurs un article la dessus, quelque part sur saglacweb.blogspot.com

    Un dernier commentaire,
    Ne vous inquiétez pas si je ne donne pas signe de vie, je ne pourrai accéder à mes courriels et mon ordi avant Lundi prochain. Laissez vos commentaire tout de même.

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com

  20. 20 Pierre Montour Le 15 janvier 2009 à 3h18

    Le titre foncier de propriété qu’on le connaît en Amérique du Nord et au Québec sur un territoire acquis légalement par la Couronne, son découpage, sa vente notariée à un tiers et l’émission d’un titre notarié sur un lot cadastré n’existe pas en droit autochtone.

    En droit autochtone, la Terre appartient à celui qui l’occupe, l’utilise ou la fréquente.

    L’Autochtone d’antan du Québec était un semi-nomade qui entretient un rapport spécial avec le territoire qui l’héberge, le nourrit et lui offre toutes ses richesses naturelles. C’est donc dans l’optique de la compréhension de ce qu’est une revendication du «titre indien» qu’il faut comprendre sa portée véritable en droit canadien ou québécois.

    Il existe bel et bien en droit canadien un titre indien exclusif, souvent conjoint, aux peuples autochtones. De fait, tout la province et tout le pays est grevé au départ d’un titre indien qui s’est cristallisé en droit anglais et canadien avec la Proclamation royale de 1763 du roi Georges III (arrêt Delgamuukw).

    Reconnaissant le territoire autochtone, Georges III a reconnu son exclusivité et s’est engagé à l’acquérir par ses propres agents avant de le revendre à ses sujets, les futurs colons, tout en réservant un usufruit aux cédants.

    C’est sur la foi de cette Proclamation royale que l’Amérique du Nord est passée sous souveraineté anglaise.

    Depuis, pour être valide, la cession du titre indien précédant la colonisation d’une région doit être expresse, donc conclut par traité signé par des représentants dûment autorisés.

    Au Québec, contrairement aux premiers traités en Ontario en 1850 et 1851 et suivants dans les Prairies, le titre indien n’a jamais été cédé par traité, que ce soit en tout ou en partie, si ce n’est un à la Baie James en 1976 et un autre plus récent de la Paix des Braves.

    La vérité est que le Bas-Canada s’est tout bonnement emparé du territoire autochtone au Québec par deux lois adoptées en 1850 et 1851 en prétendant agir ainsi pour réserver des terres aux Sauvages…

    Aux yeux de certains dont je suis, ces deux actes d’expropriation sont illégaux eu égard au titre indien qui est exclusif aux peuples autochtones, une expression constitutionnalisée qui désignent notamment les Indiens et les Métis.

    Des traités doivent donc être conclus pour céder le titre indien puisque Québec occupe sans droit l’ensemble du territoire québécois et ses «annexes» depuis 1850 !

    De là la signature inévitable un jour d’un traité dit de l’Approche commune et autres traités semblables partout au Québec.

    Ce qui ne règle toutefois pas la question du contenu des traités qui s’annoncent.

    Au départ, la reconnaissance du titre indien sur un territoire ne signifie pas nécessairement l’exclusion des non-autochtones puisqu’une règle de common law exonère les tiers de bonne foi qui ont acquis des terrains.

    Si expropriation il y a, les deux ordres de gouvernement risquent fort d’y avoir consenti par traité.

    À toutes les parties d’y voir.

    Me Pierre Montour

  21. 21 Jean-Pierre Plourde Le 15 janvier 2009 à 16h03

    Merci M. Montour de participer à ce débat.

    Dans une société évoluée et libre, la démocratie passe par la liberté d’information et de communication des citoyens.

    Or le Québec (est) membre d’une fédération qu’il n’a pas choisie et qu’il a grandement contribué a développer.

    Jean-Chrétien à l’occasion du référendum de 1995 a avoué verbalement que le Canada se considérait en guerre contre le Québec. Des dépenses de centaines de millions ont été générées par la fédération contre l’un de ses membres à cette occasion. Le Québec n’est donc pas une société libre, mais un état prisonnier sous une forme de dictature de la peur.

    Les techniques de guerre non déclarée sont appliquées contre notre société afin d’en arriver à éliminer notre droit d’être et de participation active dans l’avenir du Canada. Il en résulte un contrôle des médias et une déviation des intérêts de notre société en faveur de la fédération. Voir le texte, Conflits d’intérêts, sur saglacweb.blogspot.com.

    La présence de M. Charest à Québec fut planifiée d’Ottawa. L’abcense d’une structure d’acceuil suffisante nous permettant d’assimiler les immigrants à notre communauté à Montréal est également planifiée. Le but évident de cette technique est de délibérément renverser notre poids démocratique afin de limiter le droit du Québec d’intervenir sur son propre avenir et de lui retirer son poids relatif dans la destiné de la fédération.

    Pourquoi vous décrire tout cela, me direz-vous?

    Les lois et traités doivent-être le reflet des intérêts de la majorité des citoyens concernés par ces édits. J’ai fait la preuve que le Québec est sous tutelle de la fédération, voir les signatures de nos représentants dans le bas de l’approche commune, c’est flagrant. Ce traité se négocie entre représentants et sympathisants fédéraux. Les lois et traités signés sous de fausses représentations et en vases clos seront donc un jour contestés par nos enfants et petits-enfants comme étant la deuxième déportation massive de citoyens de ce pays, par expropriation cette fois au lieu de bateaux.
    Les lois et traités n’ont aucune valeur sans le respect des citoyens concernés par ces lois et traités. Voir mon texte, le contrôle de l’information, sur saglacweb.com.

    Le Canada et le Québec se dirigent vers des conflits majeurs.

    Le Canada et les médias Canadiens cultivent le racisme à notre endroit depuis des années.

    Ce genre de comportement est responsable de la plupart des situations conflictuelles dans le monde.
    Le problème palestinien est l’un de ceux-là.

    Le terrorisme mondial tire sa source de ces abus de pouvoirs.

    Les risques de violence à moyen terme sont donc très élevés et j’en suis très inquiet.

    Jean-Pierre Plourde.
    saglac@gmail.com

  22. 22 Stéphane Picard Le 15 janvier 2009 à 16h14

    Ce territoire de 25 000 km carré n’a pas pour but une utilisation exclusive, voyons soyons clair, les hurons-wendat ce sont toujours bien entendu avec les Québécois et vous le savez. Ce gros titre journalistique cela ce vend bien et sa fait peur à la population. On voit que cela fonctionne avec vous Monsieur Plourde.

    Un retour du balancier en quelque sorte. Il s’agit plutot d’avoir un droit de regard sur le territoire mentionné, que ce soit par l’utilisation qui en est fait depuis 150 ans, etc. Saviez vous qu’avant 1829 ou à peu pret, pas un colon de la région de Québec ou presque ne connaissait ce territoire et il ne s’aventurait pas au delà des seigneuries à moins d’être accompagné d’un guide amérindien de Lorette (Wendake).

    Ce territoire a été accepté et reconnu lorsque survint un conflit en 1829 pour l’utilisation de ce territoire de chasse entre algonquin et abénaquis sur la Rive sud. Voyant cela le chef de guerre huron-wendat MicheL Sioui a rencontré le chef Algonquin de trois-Rivière François Latano en présence de Jucherau Duchesnay représentant sa Majesté. Sioui a présenté un collier de Wampum aux chefs Algonquins qui ont reconnu la véracite du wampum représentant les entente passé et de ce fait du territoire Wendat. Ce territoire a deplus été appuyé par le jugement de la cour suprème dans l’arret Sioui en 1990 eu égard au Traité Murray.

    Pour ce qui est du titre aborigène il faut prouver sa présence sur ce territoire avant l’affirmation de la souverenaité de la courrone anglaise (1763) ce qui est plausible considérant la présence des Attighegnongnahac ou huron-wendat (Nation de la corde) depuis 1650 dans la région de Québec. Nous pouvons également avoir la prétention d’être du moins en partie descendant des Iroquouiens Laurentiens ou Nadouek qui était là à Québec en 1534 à l’arrivée de Jacques Cartier. Je vous invite à lire l’article de la revue recherche amérindienne au Québec à ce sujet.

    Les hurons-wendat on en n’entend pas parler et c’est bien ainsi mais lorsqu’il y a une forme d’affirmation quelquonque ce sont des méchants indiens qui veulent tous s’approprier. Soi beau et tait toi.
    Vous saurez qu’on en paye des Impôts et des taxes plus que vous ne le pensez.

    En terminant, j’ajouterai qu’en 1895 à la création du Parc des Laurentides nos pères et grand pères qui ont continué à parcourir ce territoire comme leurs pères ce faisait courir par les gardes chasse et envoyé en prison comme s’il était des voleurs ou des braconiers en étant sur un territoire qu’il connaissait depuis des siècles. Sur ce bonne journée

  23. 23 Jean-Pierre Plourde Le 15 janvier 2009 à 17h12

    Bonjour M. Picard:

    Vous dite ceci:

    “Ce gros titre journalistique cela ce vend bien et sa fait peur à la population. On voit que cela fonctionne avec vous Monsieur Plourde.”

    En ce qui concerne les techniques de peur, le Canada est passé maître dans ce domaine.

    Je crois que vous n’avez pas lu le dit traité de l’approche commune ni analysé ses implications.

    Je vous invite à lire mon commentaire précédent fait à l’intention de M. Montour et de vous familiariser avec mes sites, saglacweb.blogspot.com et saglacweb.com.

    Tout ce que j’avance est documenté.

    Les Québécois sont inconscient des manipulations faites contre eux et leurs intérêts.

    Note:

    Toutes nos institutions sont présentement sous la botte de la fédération, tout y passe, Hydro, CRE, Médias, etc.
    Je crois qu’il restait à M. Charest la caisse de dépôt à liquider, d’où son intérêt pour obtenir un gouvernement majoritaire ou il ne sera pas tenu de nous dévoiler le résultats de ses machinations.

    Je ne crois pas M. Charest lorsqu’il prétend ne pas vouloir s’impliquer dans les politiques de la caisse.

    Je crois plutôt que la profusion de démissions récentes des meilleurs éléments de cette organisation ont été générés par la modification des politiques d’investissement de la Caisse ordonnés par le Charest Charest.

    La Caisse de dépôt, en 2006, “c’était” 150 milliard de dollars d’investissement de nos fonds de pensions. L’une des meilleures gestions de porte-feuilles au monde et reconnue comme telle.

    Selon les rumeurs persistantes, le présent gouvernement aurait modifié les critères d’investissement de l’organisation pour l’obiger à faire des placements à risques élevés.

    Vous et moi sommes propriétaire de ces argents et on nous tiens à l’écart des résultats de ces opérations, il faut se pauser la question du pourquoi.

    Selon mes sources, les pertes encourues par la caisse suite à cette décision serait aux environs de 40 à 50 milliards.

    Pour vous donner une idée de ce que 50 milliards représente, il s’agit d’un détournement par incompétence de plus de $7,000.00 par citoyen, hommes, femmes et enfants québécois.

    Les citoyens dans l’ensemble continue de refuser de s’intéresser à la politique, je crois qu’ils le devraient, et cela presse.

    Il y donc vraiment de quoi paniquer. Si des citoyens ont peur, ils ont raison car c’est on ne peut plus inquétant.

    Que vous soyez autochtones, francophones, anglophones ou immigrants vivant au Québec, de telles décisions vont vous toucher directement dans vos revenus de pensions présents et futurs.

    On a donc tous intèrêts, comme citoyens Québécois, à mettre de côté nos différences et mettre en évidence nos intérêts communs.

    Nous vivons une situation de désinformation et de propagande.

    Le Canada va nous mettre à genoux en nous retirant nos actifs et il y a lieu de s’en inquiéter.

    Pourquoi nous cache-t-on les états financiers et résultats de notre plus importante institution.

    C’est très inquiétant.

    A bientôt;

    Jean-Pierre Plourde,
    saglac@gmail.com

    Il ne s’agit pas de

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Cet article de 808 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 15 ans et 6 mois, le mardi 21 octobre 2008.

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Cet article est catégorisé sous Les peuples autochtones, Québec, Société, Amérique.

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