Le Bloc Québécois présente sa nouvelle plateforme électorale

Pour imposer le respect du Québec à Ottawa, il faut empêcher une majorité des conservateurs de Stephen Harper. Pour notre part, nous vivons dans le présent et nous agissons de façon pragmatique, en fonction du Québec. La plateforme électorale que nous avons adoptée aujourd’hui est le fruit de nos consultations soutenues à travers le Québec, et c’est pourquoi nous sommes fiers d’affirmer qu’elle reflète fidèlement les préoccupations des Québécoises et des Québécois.

Défendre les droits du Québec

La nation québécoise, comme toutes les nations, a des droits, dont celui d’orienter elle-même son propre développement social, économique et culturel. Or, même si le gouvernement Harper a reconnu en paroles l’existence de la nation québécoise – ceci à la suite des pressions insistantes du Bloc Québécois – le Québec ne bénéficie toujours pas des prérogatives qui accompagnent obligatoirement le statut de nation. C’est pourquoi la plateforme s’attarde dans un premier temps à décrire les déficits démocratiques dont le Québec est victime et propose les moyens pour les rectifier.

Représenter et défendre l’identité québécoise

Dans cette même foulée de la reconnaissance de la nation québécoise, la plateforme s’attarde ensuite à l’identité de la nation québécoise, qui prend principalement son sens à travers sa langue, soit la langue française, sa culture ainsi que son modèle d’intégration. Le deuxième chapitre fait état des difficultés auxquelles le Québec est confronté afin de protéger ses valeurs distinctives ainsi que des changements qui sont nécessaires pour les protéger.

Le développement durable du Québec

En ce début de 21e siècle, les bouleversements climatiques constituent sans doute l’un des défis les plus importants auxquels est confrontée l’humanité. L’ampleur des conséquences liées à ce phénomène nous donne le vertige. Le troisième chapitre de la plateforme du Bloc Québécois s’articule autour du constat que la protection de l’environnement n’est pas obligatoirement opposée au développement économique. En fait, la croissance économique durable passe par des pratiques environnementales durables.

Défendre les intérêts du Québec

Après l’entrée de la Chine à l’OMC qui a heurté nos secteurs traditionnels, voici que la hausse du dollar vient frapper de plein fouet tous les secteurs de notre économie manufacturière. En cinq ans, le Québec a perdu à titre d’exemple près de 150 000 emplois manufacturiers et dans ces conditions la dernière chose dont le Québec a besoin, c’est d’une politique du laisser-faire. À l’autre bout du spectre, des secteurs liés aux secteurs de pointe, l’aéronautique, l’industrie pharmaceutique, l’optique, le matériel informatique, les technologies environnementales ou de transport, constituent des fleurons de notre économie. Ils ont toutefois besoin d’un soutien pour maintenir leur niveau concurrentiel. Le quatrième chapitre s’attarde aux enjeux auxquels ces secteurs d’industrie sont confrontés.

Défendre les intérêts des Québécoises et des Québécois

Une fois souverain, le Québec pourra se doter d’une politique de développement humain. Une telle politique permettra de fixer des objectifs clairs et comportera des bénéfices durables en matière de dignité humaine, de prospérité et d’intégration sociale. Le cinquième chapitre s’intéresse aux valeurs spécifiquement québécoises, valeurs qui sont bafouées par les intrusions de plus en plus fréquentes et importantes dans les politiques sociales qui sont pourtant clairement de la responsabilité du Québec. Nous exposons les mesures qui sont nécessaires pour protéger ces valeurs propres au Québec en attendant que celui-ci soit en mesure de prendre pleinement en main son destin.

Défendre les valeurs et les points de vue du Québec

Le gouvernement fédéral, même s’il livre très peu de services à la population, a entièrement ou partiellement compétence dans une foule de questions qui interpellent directement les gens, y compris dans leurs valeurs profondes. Tant que les lois fédérales s’appliquent sur le territoire québécois, le gouvernement fédéral ne peut en faire complètement abstraction. La différence québécoise, qu’on parle de la justice pénale ou encore de la politique étrangère par exemple, doit être représentée, entendue et prise en compte à Ottawa. Le sixième et dernier chapitre s’attarde sur ces juridictions qui sont entre les mains du gouvernement fédéral et qui pénalisent le Québec parce qu’Ottawa choisit de lui imposer les valeurs de la majorité canadienne anglaise.

Fidèle à son habitude, le Bloc Québécois mettra de l’avant les propositions qui sont dans l’intérêt du Québec. Et comme nous avons su le faire depuis 18 ans, par notre présence à Ottawa, avec notre pouvoir d’influence et notre volonté de faire respecter le Québec, nous obtiendrons de nombreux gains pour les Québécoises et les Québécois.

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