L’arbre de la connaissance

La culture du vaincu renforcée par la dissolution de la personnalité amenée par la religion, rend la plupart incapables soit de reconnaître une situation grotesque ou d’y réagir pour qu’elle cesse.

Le sujet fera plutôt siennes les valeurs ambiantes parce qu’il demeurera impuissant à distinguer le bien du mal. Son sens éthique relèvera de la publicité et non pas de saines réflexions sur la nature humaine.

Cette boucherie (les meurtres de citoyens par les forces de l’ordre) s’arrêtera le jour où l’ensemble se mobilisera afin que les policiers impliqués dans des meurtres soient enquêtés par des personnes indépendantes de ce milieu1 dont le caractère aura fait l’objet d’études par des sommités en psychologie.

Ce qui est tuant pour le professeur, c’est se rendre compte des blocages (tels des tics) dont sont affublés les élèves et surtout d’apercevoir le bout du museau de la mort qui les attend au détour.

Si nous sommes incapables de manifester suffisamment de conscience pour se gouverner convenablement, mieux vaux alors s’en remettre à de plus robustes. Constatez l’infini sérieux déployé par les Américains pour se rendre dans l’espace…

L’organisme, l’assemblée du peuple, voudrait regrouper des adultes afin d’acheminer les nôtres jusqu’à cet esprit scientifique digne de la nation.

Jean Rousseau, B. Ps,
Consultant en cognitions humaines

1. Le phénomène du conformisme influence la perception et quiconque affirme le contraire ment ou n’a pas réfléchit pour la peine. [↩]

Mots clés: Nouvelles brèves, Société, éducation, religion