Les freins au développement

Le problème rencontré chez plusieurs civilisations découle de leur alignement psychotique sur les croyances religieuses ambiantes. Puisqu’en essence, le religieux constitue un primitif qui s’ignore, il prêchera l’abstinence, même chez les gens mariés (en dehors de l’intention de procréer), parce que la faculté critique lui fait cruellement défaut, (comme chez les nazis de jadis). Un chercheur en santé respectueux devrait plutôt préconiser une saine sexualité en accord avec la croissance du sens des responsabilités.

Que l’église se mobilise pour condamner les gens qui ont recours à la contraception, démontre son enlisement dans la crasse ignorance; la morbide. Par contre, les pros choix et certaines féministes devraient faire un effort pour considérer le fœtus avec plus de valeur qu’un excrément.

La solution consisterait d’abord à recruter; en éducation, en santé, en politique… que des gens suffisamment ouverts d’esprit pour saisir l’importance de l’éducation sexuelle à l’école… En cas d’accident, pratiquer l’avortement le plus tôt possible, avant que la vie ne puisse faire son nid. Et ceux et celles qui se verraient incapables de ressentir telle sympathie, devraient se faire stériliser afin d’épargner des traumatismes à tous,1.

Il y a moyen de se comporter autrement que suivant ces schèmes primaires (propres aux termites ou abeilles…) et demeurer dans la dignité; ce que les convertis demeurent incapables même d’imaginer. Eux, ils suivront jusqu’à l’abattoir, jusqu’à l’indicible folie.

Jean Rousseau, B. Ps
consultant en psychologie du développement

1. « Quand tu fais du mal à la nature, c’est à nous que l’on fait du mal » – Jacques Godin [↩]

Mots clés: Nouvelles brèves, Société, libération, progrès, religion