La collusion de l’église et de l’état

Dans la nature certains animaux coopèrent en s’échangeant des services. Il en va de même en société. Prenons un exemple patent. Récemment, en Arabie Saoudite, des richards se sont réunis pour visionner une comédie. À la lumière de cela, des gens ont mobilisé à l’extérieur et ont crié des slogans du genre: mort à l’occident, mort au cinéma qui corrompt la pensée du prophète.

Le lessivage des cerveaux observé là-bas, n’est pas moins intense ici, mais seulement plus adapté à notre réalité. Dans tous les cas cependant, le but de l’institution religieuse consistera à rendre les fidèles incapables de réfléchir suffisamment pour apercevoir les contradictions de leurs dirigeants.

Comment cela s’opère-t-il? En brimant le processus naturel d’acquisition de connaissances par l’implantation d’un placage (ou construit d’élucubrations) qui interdira, de façon presque indéfectible, l’émergence de penseurs ou de visionnaires. Les gens deviendront conditionnés à obéir à l’autorité, au point d’accepter de devenir kamikaze ou d’aller faire le pigeon d’argile en Iraq ou en Afghanistan.

Dans la présente enquête, la plupart des gens seraient dans l’impossibilité de distinguer quoi que ce soit de préoccupant, (en dépit, par exemple, de nombreux cas de travailleurs de la construction qui se sont plains de sévisses de représentants de la FTQ), sans l’intervention des libres-penseurs. Même âgés, ils demeureront fixés au stade où l’enfant s’en remet au Père Noël.

Lorsque qu’un père va jusqu’à tuer sa fille parce qu’elle refuse de porter le voile, n’importe quel citoyen devrait allumer et accepter le bien-fondé de mes arguments. Il faudrait se comporter sensément et recruter pour l’enseignement, etc., seulement des gens matures, parce qu’il serait stupide de laisser saboter aussi l’avenir.

Jean Rousseau, B. Ps
Consultant en psychologie du développement

Mots clés: Nouvelles brèves, Québec, Société, progrès, religion