Le mercredi 2 juin 2010

SociétéQuébec

L’avortement fait partie de notre avenir

Par Jean-Pierre Plourde

Les Chinois ont choisit de limiter les couples à un enfant par famille, l’infanticide et l’avortement y sont florissants. Des choix difficiles et déchirants, impensables chez nous présentement, sont à faire.

A tous les Monseigneurs de ce monde, l’avenir va vous donner tort. L’avortement fait parti de la vie et doit être prise en compte dans l´information sur la sexualité. Il nous faudra accepter de faire parti de la nature:

  • L’humain est le cancer de la nature, désuni il devient égoïste  et son moi le prive d’empathie envers ses semblables.
  • En petits groupes, ils font en sorte de s’approprier les biens de ceux qui n’ont pas compris que l’union fait la force, il me semble que les libéraux du Québec sont de ceux-là.

Quel rapport avec l’avortement me direz-vous? Continuons… Voici l’évaluation de la progression du nombre d’habitant depuis – 10 000 ans, selon l’évaluation de ce site:

L’évolution de la population mondiale

  • -10000 : 1 à 10 milions d’habitants
  • – 6500 : 5 à 10 millions d’habitants
  • – 5000 : 5 à 20 millions d’habitants
  • –  200 : 150 à 231 millions d’habitants
  • 1 : 170 à 400 millions d’habitants  (l’an 1, Naissance de Jésus)
  • 200 : 190 à 256 millions d’habitants
  • 400 : 190 à 206 millions d’habitants
  • 600 : 200 à 206 millions d’habitants
  • 800 : 220 à 224 millions d’habitants
  • 1000 : 254 à 345 millions d’habitants
  • 1200 : 360 à 450 millions d’habitants
  • 1550 : 0,5 milliard d’habitants
  • 1800 : 1,0 milliard d’habitants
  • 1900 : 1,5 milliard d’habitants
  • 1930 : 2,0 milliards d’habitants
  • 1960 : 3,0 milliards d’habitants
  • 1975 : 4,0 milliards d’habitants
  • 1987 : 5,0 milliards d’habitants
  • 1999 : 6,0 milliards d’habitants
  • 2010 : 6,85 milliards d’habitant ( projection )
  • 2012 : 7,0 milliards d’habitants
  • 2028 : 8,0 milliards d’habitants
  • 2054 : 9,0 milliards d’habitants

Ce cancer là n’a pas de prédateurs.

Les différentes ères de la vie sur Terre se calculent chacune en millions d’années, par exemple le Trias et le Jurassique. Celle du jurassique s’est éteinte il y a environ 65 millions d’années. Nous vivons l’ère du quaternaire qui a déjà connu au moins 20 glaciations, d’autres sont à prévoir. Ces phénomènes ne sont pas encore expliqués et ils ont surement rapport avec les cycles et les variations de l’activité solaire.

Les être humains pourront peut-être évoluer encore sur la Terre pour quelques millions d’années avant l’arrivé d’une prochaine catastrophe naturelle à la condition expresse de  stopper la croissance démographique et de la maintenir à un seuil d’équilibre.

En moins de 12 000 ans, on a atteint les 10 milliards d’habitants, qu’en sera-t-il dans 10 000 ou 20 000 autres années. On est encore loin du premier million d’années… On cumule les catastrophes comme celle du Golfe dans l’indifférence générale.

On n’aura pas le choix d’accepter l’avortement comme l’une des formes de prédation et de revenir à la démocratie pour éviter les catastrophes causées par les décisions des puissances du capital basées sur le profit des actionnaires aux dépends des communautés, des individus et de l’environnement.

Toutes les guerres, même celles faites au nom de Dieu, l’ont été pour des intérêts primaires du type Dominant versus Dominé, soit l’art de s’approprier les biens de l’autre.

Tous les prédateurs ont su utiliser la psychologie pour convaincre leurs semblables de la justesse de se battre pour la cause de l’envahisseur. Au Québec, les médias sont sous le contrôle du Canada. On nous fait faire des gestes contre nature comme les accommodements dits “raisonnables”, un suicide collectif, ou promouvoir la fermeture des régions afin de s’emparer des richesses collectives des citoyens désinformés.

Sans l’usage de l’intelligence par la démocratie, la nature va se charger de nous éliminer mutuellement dans de nouvelles guerres.

Nous serons bientôt tous devenus des citadins. Le pain viendra un jour à manquer par défaut d’agriculteurs.

Les terres cultivables se feront de plus en plus rares et de moins en moins disponibles, sauf pour les multinationales ou les Chinois. Il s’en suivra l’augmentation du contrôle sur la pensée et la domination des citadins par les multinationales devenues les propriétaires terriens.

Mozanto avec ses brevets sur la génétique  et le contrôle des graines de semence est un précurseur à ce sujet. Rio Tinto Alcan dans les négociations de l’approche Commune au Québec sans consultation des citoyens en est une autre.

Ces entreprises contrôlent les états et financent nos politiciens. Il nous faudra en venir à payer décemment nos politiciens. À ce chapitre, j’aurais l’idée de faire payer 50% du salaire du PM par l’état et l’autre 50% par Hydro-Québec, la Caisse de dépôts et d’autres entreprises d’état, en accord avec les citoyens, c’est un point de vue sujet à discussion.

Il faut une démocratie capable de véritablement contrôler l’état et d’empêcher qu’il ne tombe sous la domination des multinationales. Ces dernières vont chercher à s’accaparer les terres agricoles. Ce processus est déjà en cours. Les terres agricoles deviendront hors de prix, surtout celle qui n’auront pas été protégées de la pollution.

Un état sous contrôle démocratique des citoyens pourra favoriser l’agriculture, les fermiers et les initiatives des citoyens. Pour les principes généraux, voir Vivre libre ou disparaître. Une éducation est à faire à ce sujet et un changement de mentalité doit suivre en passant par les bancs d’écoles.

Les Chinois ont choisit de limiter les couples à un enfant par famille, l’infanticide et l’avortement y sont florissants. Des choix difficiles et déchirants, impensables chez nous présentement, sont à faire.

Si l’humain n’apprend pas à contrôler sa sexualité, la nature va s’en charger d’une manière beaucoup plus radicale. La famine et la maladie seront peut-être de nouveau au programme.

Le Québec présente envers Ottawa, exactement le même scénario qu’avant la guerre de 39-45, tous les Québécois savent que les dés sont pipés et que ce pays veut nous réduire par l’expropriation et l’assimilation. En 1939, personne n’osait croire que l’impossible allait se produire jusqu’à ce qu’Hitler envahisse la Pologne.

L’avenir le plus probable de l’humanité sera peut-être l’auto-destruction provoqué par l’appétit du capital. Les deux guerres du vingtième siècle en sont un exemple. C’est ce genre d’appétit qu’ont vécu l’Islande avec les banquiers et le Québec avec Charest et la Caisse de dépôt et l’Hydro-Québec (je m’attends à une grosse surprise du côté de l’Hydro-Québec après le départ de ce gouvernement frauduleux).

L’auto-destruction, c’est la conséquence de l’indifférence des peuples envers la démocratie. C’est cette absence de démocratie qui permet à BP de construire des puits de pétrole en eaux profonde et que l’on s’apprête à permettre au large de Terre-Neuve (encore plus profond que celui du Golfe du Mexique). Les citoyens ont la capacité de s’opposer et ils ne le font pas, contentez-vous d’être heureux  qu’on disait…

Si cela continue, l’expression pour exprimer le calme, “L’océan est comme une mer d’huile”, est en train de devenir réalité dans le golfe du Mexique. Le déversement de 750,000 bidons par jour est une catastrophe qui aurait pu être évité via l’implication sociale par la démocratie. C’est le genre de résultat qu’on devra subir en rejetant nos responsabilités aux profits des multinationales. Des millions d’animaux vont mourir et tout le monde s’en fout comme de leur première chemise. Si les produits chimiques répandus sur les nappes de pétrole réussissent à faire couler ce pétrole, la catastrophe sera suivit d’une autre dans les fonds marins.

Les états inféodés aux multinationales finiront par décider qui va vivre et qui va mourir. Au Québec, au niveau culturel, on y est déjà, le suicide est aussi une forme de contrôle… Après, on se demandera pourquoi on nous envoie se faire tuer en Afghanistan  ou ailleurs…

Seule la démocratie du nombre peut en arriver à établir les règles pour empêcher cela. Les citoyens n’ont pas encore compris qu’ils doivent contrôler l’état et non pas se laisser contrôler par lui.

L’avortement, c’est aussi une question de respect de la vie.

Jean-Pierre Plourde.

3 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Solange Chouinard Le 2 juin 2010 à 7h39

    Cet article décrit, selon moi bien sûr, la triste réalité des choses. Tout ça semble aberrant au premier abord mais après quelques minutes de réflexion… Il faut se rendre à l’évidence et ça urge!

    J’avais 16 ans lorsque j’ai fait ce que l’on appelait une ‘composition’ dans laquelle je déclarais que ‘les humains s’anéantiraient eux-mêmes’. J’en ai aujourd’hui 60 (ans) et je constate, avec horreur, que cet opinion de l’époque ressemble de plus en plus à la réalité d’aujourd’hui…

    Il faut que TOUT change! Bien entendu, ça commence par ce qui se passe entre nos deux oreilles! Les ‘baby boomers’ (dont je suis) auront laissé un véritable carnage derrière eux.

    Espérons que la génération montante fasse preuve d’audace, de courage et de ténacité pour amorcer les innombrables changements nécessaires à la survie de l’espèce mais, surtout, à celle du peuple Québécois!!!

  2. 2 Patriote Le 3 juin 2010 à 23h38

    Mais quel fouillis que cet argumentaire !

    Je suis pro choix, mais je pense néanmoins que chaque avortement est un drame. Pour la femme qui porte l’enfant, pour l’enfant à naître et pour la vie.

    Trop d’avortements sont commis chaque année au Québec, nos taux sont effarants et il faut adopter toutes les mesures pour réduire ces interventions chirurgicales traumatisantes.

    Plutôt que de s’attaquer aux avorteuses, avorteurs et avortées, il faut tout faire pour faciliter la contraception et bien entendu, lorsqu’il y a conception, la parentalité, l’adoption, etc. L’avortement doit demeurer un dernier recours, pas devenir un moyen de contraception.

    Sacraliser l’interruption de grossesse comme vous semblez le faire est une fausse piste. C’est la vie qu’il faut sacraliser. Notamment en respectant l’environnement, en recyclant le plus possible, en préservant la biodiversité et en réduisant notre empreinte environnementale.

    Notre planète peut supporter un accroissement naturel de l’humanité. Pas le mode de vie motorisé énergivore des pays développés.

    Mon cher monsieur, si vous voulez vraiment sauver la planète, abandonnez votre voiture, réduisez votre consommation à sa plus simple expression, ne prenez plus l’avion, etc.

  3. 3 Jean-Pierre Plourde Le 4 juin 2010 à 10h56

    Bonjour M. Patriote:

    Une opinion en vaut bien une autre aussi longtemps qu’elle demeure une opinion.

    J’utilise ici des projections réalistes pour exprimer mon point de vue.

    Je suis d’accord avec vous, un avortement c’est un drame.

    En ce qui concerne le Québec, la situation de sous-développement dans lequel nous allons nous retrouver après le départ de Charest sera si sévère que nous serons à la merci du conquérant sur toutes nos décisions d’avenir. Les programmes de nos écoles, en particulier en histoire, sont déjà trafiqués.On subit l’expropriation par transfert de droit territoriaux et de droit de gestion sur nos propres territoires.

    Québec devient la seule province sous la tutelle de l’état central canadien.

    Les politiques douces de réduction de nos actifs se continuent à la caisse de dépôt:
    “Un fond géré par les étudiants de HEC donne un meilleur rendement à long terme que la Caisse de dépôt” réf. Journal de Québec, Jeudi 3 juin 2010, p. 42. En fait les étudiants on réussit un rendement de près du double de celle de la Caisse sur la même période. Si les étudiants avaient géré la Caisse lors de la crise de 2008, la perte aurait été de 25 milliards au lieu des 40 milliards de nos prétendus spécialistes.

    Nous cherchons la solution de facilité au lieu d’investir en nous et sur nos territoires, nous n’avons aucune vision d’avenir cohérente, nous nous laissons bousculer et détruire psychologiquement sans réagir alors qu’on a un pays et un territoire à construire.

    En le laissant entre les mains des multinationales, on s’autodétruit. Les profits iront dans les poches du pouvoir économique et nous perdrons notre pouvoir de collecter des redevances.

    En refusant d’aller voter, les citoyens expriment leur “raz le bol” de la politique, ce faisant, ils ont ouvert la porte aux abus, au massacre culturel et économique planifié contre nous.

    À la Caisse tout est fait pour transférer nos fonds dans les poches des amis fédéraux. Créée à l’origine pour favoriser le développement du Québec, elle n’investit que des miettes au Québec.

    Nous sommes en voix de devenir les citoyens les plus pauvres et dépouillés de ce pays. L’Hydro aura été privatisé, la caisse de dépot réduite à néant.
    On ne voudra plus avoir d’enfant et on va nous forcer à vider les régions et laisser les immigrants devenir roi et maître de Montréal.

    Un génocide culturel se répercutera sur notre économie, l’Hydro ne donnant plus de redevance d’un milliard par année dans les coffres de l’état, nous ne seront bientôt plus en mesure de payer les coûts de nos services de santé. On ferme les yeux.

    Vous voyez, le cas du Québec diffère à court terme de ce que sera l’avenir de la planète.

    Nous sommes culturellement conditionné à nous auto-détruire, en abandonnant nos ressources à des étrangers nous seront économiquement sous pressions.

    Le moral des Québécois et notre comportement social en sera affecté gravement.

    Le taux de suicide, d’avortement au Québec va aller en augmentation suite à notre incapacité de survivre sans l’aide d’Ottawa qui se sera emparé de nos actifs rentable et il va nous faire chanter.

    Le chanteur Dédé Déjardins des Colocs s’est fait “hara-kiri” devant l’absurdité du comportement de ses semblables.

    Pour respirer la joie de vivre et éviter les avortements il faut d’abord s’accepter comme Québécois et s’assumer en prenant nos responsabilités au lieu d’attendre que d’autres les prennent pour nous.

    Les gens ferment les yeux devant les traitrises qu’on nous fait subir.

    Pour s’attaquer positivement aux problèmes d’avortement que vous soulevez, il faut être bien dans sa peau de citoyens. Ce sera bientôt devenu une impossibilité.

    Nous devenons de plus en plus chaque jour l’esclave des “Canadian” et notre indifférence en est la cause.

    Vous et moi assistons présentement à l’implosion du système Québécois.

    L’avortement devrait devenir bientôt un dernier recours.

    vous me dites:
    “Sacraliser l’interruption de grossesse comme vous semblez le faire est une fausse piste.”

    Je vous invite à relire mon texte.

    Voyez ce qui se passe au Japon, en Chine et ailleurs, les efforts faits vont dans le sens contraire des bons sentiments de respect de la vie dont je suis preneur comme vous.

    Le Québec aurait la possibilité d’atteindre ce niveau de respect de la vie, mais nous sommes en train de passer à côté du respect de la vie de nous même et de nos enfants en refusant de voir l’évidence des monumentales arnaques que notre société subit.

    Notre planète ne pourra pas suffire à supporter un accroissement naturel. A l’échelle locale du Québec, ou la croissance est encore possible, on pourrait si on s’assumait, voir, Vivre libre ou disparaître sur saglacweb.com.

    Le combustible est très important sur notre planète, nos problèmes relèvent du fait qu’on s’acharne à utiliser un produit fossile au lieu d’énergie renouvelable.
    On peut produire de l’hydrogène avec l’eau de mer et de l’électricité, des produits recyclables sans fins et sans polution, voir sur amériquebec, mes articles, a. Longue histoire autour du moteur roue…, b. pour les voitures, les batteries ne sont pas la solution…

    L’Hydrogène est la plus puissante source d’énergie renouvelable de la planète, ce gaz peut régler le problème de l’énergie grace aux piles à combustible = pollution zéro.

    J’essaie de mettre en perspective la réalité de l’humanité, pas seulement celle du Québec.

    Le Québec a beaucoup de place pour des solutions mitoyennes comme vous les décrivez.
    Sans une prise de conscience et une ferme prise en main de notre économie et de notre culture maintenant, nous disparaitrons.

    Il nous manque le goût de vivre et de survivre pour être en mesure d’être efficace et d’assurer un avenir à nos enfants.

    Merci de votre intérêt.

    Jean-Pierre Plourde.
    saglacweb.com

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Cet article de 1,219 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 13 ans et 10 mois, le mercredi 2 juin 2010.

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