Thierry “Boni” Vandal passe encore à la caisse

En avril 2009, en pleine crise financière, l’ancien ministre des Ressources naturelles, Claude Béchard, justifiait le boni versé à Thierry Vandal au montant de 122 000 dollars à l’effet que c’était pour services rendus AVANT la crise financière. Du même coup, le ministre Béchard affirmait avoir contacté le conseil d’administration d’Hydro-Québec pour que les bonis en 2009 soient revus. Pourquoi alors « Boni » Vandal a-t-il eu droit à un boni plus élevé en 2009 en recevant 125 000 dollars, malgré les importantes bévues qu’il a commises et l’engagement du ministre Béchard?

En effet, le ministre Claude Béchard affirmait à l’Assemblée nationale le 23 avril 2009 : « (…) Pour l’année à venir, et le même message a été passé au conseil d’administration d’Hydro-Québec, pour l’année en cours, 2009-2010 à ce que la politique des bonus soit revue. C’est ce qu’on a demandé à Hydro-Québec. (…) On a demandé un effort pour l’année à venir, alors c’est l’effort qu’on demande aussi au conseil d’administration d’Hydro-Québec pour l’année à venir ». Il ajoutait même : « Je ne peux pas être beaucoup plus clair que ça ».

À l’évidence, le gouvernement Charest n’a pas été clair et n’a aucune autorité sur ses sociétés d’État. Le premier ministre Charest et ses ministres peuvent bien affirmer que la politique de bonis doit être revue, ça n’a rien changé : « Boni » Vandal passe à la caisse, encaisse son boni plus élevé que l’année passée, malgré la crise financière et ses bévues. C’est ça la politique libérale.

Aujourd’hui à l’Assemblée nationale, l’actuelle ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, n’a pas voulu répondre à la question.

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