Le mercredi 24 mars 2010

InternationalEnvironnement

Le climat du dernier millénaire

La paléoclimatologie et les temps anciens

Par Raymond Matabosch

Réchauffement climatique? Ou prémices d’une nouvelle glaciation? Telles sont les questions à poser après les dix premières années du XXIème siècle.

Pour apprécier le climat présent et tenter d’anticiper le futurisme méphistophélique, – satanisé scientifiquement, politiquement, écologiquement et médiatiquement par la pensée unique -, d’un hypothétique réchauffement planétaire qui devrait, d’après les gourous réchauffagistes prédicant mille mots pour l’humanité, anéantir la planète Terre, et pour rester plus terre à terre, le climat du futur, ne faut-il pas connaître le climat du passé ? Et, ainsi, possédant les tenants idoines et intrinsèques, juger en toute réalité des choses ce qu’il en devrait vraiment en être des aboutissants climatiques ?

Depuis la fin du Mésozoïque, l’histoire du climat démontre, incontestablement et sans discontinuer, que les températures terrestres chutent progressivement dès les prémices du Cénozoïque, – ères tertiaire et quaternaire, 65,5 millions d’années à nos jours -. Même si les scientifiques du GIEC, les politiques et les écologistes, largement relayés par les médias, prévoient l’Apocalypse d’un réchauffement planétaire intense jusqu’à préfigurer l’extinction de la race humaine, voire la Terre devenir aussi inhospitalière que Mercure, Venus, la lune ou Mars, l’homme du XXI° siècle vit, depuis les débuts de l’Oligocène, – 33,9 à 23,3 Millions d’années – dans une période « igloo » et, depuis 2 Millions d’années, – succession de glaciations : Donaü, Günz, Mindel, Riss et Würn -, dans un grand âge glaciaire.

Climat tropical

Je m’abstiendrai, – le « papier » journalistique étant rédigé dans un but de vulgarisation du sujet et de prise de conscience de la manipulation dont l’homme, dans le cadre du réchauffement climatique, est la victime, et non dans une optique de publication dans une revue scientifique avec comité de lecture -, de vous assommer avec des démonstrations alambiquées sur la manière dont les climatologues parviennent à reconstituer les climats anciens.

Je dirai, tout simplement, que cette science s’appelle la paléoclimatologie ou la climatologie historique. Cette discipline n’est pas récente, j’en conviens mais bon nombre de climatologues assoiffés jusqu’à l’ivresse de notoriété, de succès dans leur travail et de reconnaissance par la société, surtout ceux qui ont prêté allégeance au GIEC politiquement et écologiquement correct, vous en diront le contraire pour n’en point dire plus… Les précurseurs de la climatologie sont le Grand Duc de Toscane, – 1653-1667 -, et son Rete Medica, Louis Morin, à Paris, – 1665-1713 -, et ses mesures, Johann Kanold en Europe centrale, – 1717-1726 -, et James Jurin en Angleterre, – 1724-1735 -, et leurs correspondants…

Je passerai, aussi, sur les témoignages classifiés directs: mémoires, chroniques, journaux, carnets de voyage, correspondances personnelles ou officielles, épigraphes, premiers récits « journalistiques »…, les données archéologiques renseignant sur l’installation ou l’abandon des campements permanents par les peuples nomades ou navigateurs, et tous les documents faisant état de la météorologie.

N’en sont pas oubliés, par les scientifiques, les proxies ou indices naturels, qui sont, pour la période Holocène, – les 10 000 dernières années -, les plus étudiés : anneaux de croissance des arbres, sédiments marins ou lacustres, langues glaciaires, zones de pollinisation, squelettes coralliens, composition des stalactites et stalagmites… Au différent, pour les analyses plus anciennes, – dizaines et centaines de milliers d’années, millions d’années -, c’est dans l’analyse des rapports isotopiques de certains atomes tels le carbone, l’oxygène, l’hydrogène, le deutérium, le thorium, l’aluminium, le béryllium…), dont l’évolution est révélée par des carottages glaciaires ou sédimentaires, que les chercheurs en paléoclimatologie puisent leurs sources pour finaliser leurs études climatologiques.

Évolution de la température terrestre
D’après le tracé de la courbe des températures depuis 180 Millions d’années démontrant la chute de ces températures engagée dès le début du Tertiaire. Selon University Corporation for Atmospheri Research/Office for Interdisciplinary Earth Studies (UCAR/OIES), 1991. Cité dans Mackenzie, 1998.

La banquise arctique fond-t-elle vraiment?
Deux vues satellite de la banquise arctique, même jour et à 2 ans d’intervalle. Et l’on dit que la banquise fond… Bizarre… bizarre… Source: Nasa

Ceci étant posé et dit, un regard sur le tracé éloquent quant à la clarté de la courbe des températures depuis 180 millions d’années démontrant la chute de ces températures engagée dès le début du Tertiaire, des moyennes de températures qui se cantonnent toujours, en ce début du XXIème siècle, en dessous de la température moyenne du globe étalonnée à 15° C, une température seulement atteinte et légèrement dépassée par trois fois, et sur de courtes périodes, au cours du dernier million d’années, et par 7 fois durant les derniers 2,5 millions d’années, de même sur de courtes périodes… Et pendant ces courts laps de temps, quelques décades au plus où la température terrestre à passé le cap des 15° C , – alors que les messagers apocalyptiques du GIEC, de la bulle politicienne mondiale à solde des grands trusts et au garde-à-vous, le petit doigt dans la couture, comme simples soldats, de l’armada en mal de reconnaissance des écologistes et des armées des petits moutons pelés et tondus du monde médiatique prédiquent, à grands coups de clairons fêlés, l’anéantissement -, la terre s’est-elle arrêtée de tourner? A-t-elle explosée? Les espèces ont-elles toutes succombé sous l’effet d’un pseudo réchauffement et d’un pseudo effet de serre?

À ma connaissance… NON!!! Car, si tel s’était produit, nous n’en serions point là, – l’homme depuis des millénaires aurait déjà péri et l’espèce humaine aurait totalement disparu -, pour entendre les aberrations qui peuvent être proférées, au nom d’un Dieu Argent, par des êtres sans foi ni loi, impudents, infatués et arrogants, assoiffés jusqu’à l’ivresse de succès, de notoriété et de gloire, et de légitimation éternelle par la société asservie à leur bon vouloir et à leur pensée unique.

Auteur : Raymond Matabosch
Climato-sceptique du réchauffement climatique
causé par l’activité industrielle de l’Homme.

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Profil: Raymond Matabosch, né à Villeneuve la Rivière, Pyrénées Orientales, le 04 Octobre 1947, est un sismo-volcanologue, poète, écrivain, historien et traducteur français. « Il est né le 4 octobre 1947,…

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Fiche de l'article

Cet article de 911 a été rédigé par Raymond Matabosch il y a 14 ans et 0 mois, le mercredi 24 mars 2010.

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