Les sapiens sont parmi nous

Des pratiquants religieux (et autres) obtus nous choqueront, en rabaissant la femme; inhibant ainsi ses sentiments et par là, ses capacités de s’ouvrir à la vie. Puisque cela vous a été dicté par la religion ou la tradition; vous êtes, pour la plupart, incapables de questionner ces pratiques arriérées; telles ces mères forçant leurs fillettes à se faire exciser le clitoris.

Mais, il y des gens pouvant remettre en cause ces maladies de l’humanité que l’on nomme religions; assimilées à ce qu’il y a de plus grand en ce monde, alors qu’en fait, elles relèvent davantage du délire que de sagesse. Ceux pouvant les critiquer pourraient être appelés: les sapiens; lesquels ouvriraient la voie aux plus faibles.

Il faut d’abord modifier le contexte si l’on veut que cette autre moitié de l’être se développe, entrainant avec elle son vis à vis masculin vers un ailleurs prometteur. “La maladie, c’est ce qui gêne les hommes dans l’exercice normal de leur vie, et surtout ce qui les fait souffrir” (LERICHE). La religion, telle une vipère abstraite, enserre l’âme dès sa naissance en lui inoculant un virus insidieux (un délire), qui rendra la future personne fonctionnelle qu’en apparence, mais inapte à s’interroger sur ses croyances. Au contraire, celles-ci seront perçues venant de Dieu.

Un remède consisterait à remplacer toute cette imposture, par des cours de psychologie, dès le jeune âge, donnés par des psychologues évalués scientifiquement matures. J’exagère, vous pensez? Je connais un psychiatre qui ne se gênait pas pour décrier les assistés sociaux dans un petit journal de province; jetant l’opprobre sur ces pauvres et les acculant ainsi au suicide. Quand une personne d’autorité s’exprime, presque tout le monde s’aligne sur ses opinions…

Ce mécanisme d’imitation, bénéfique chez le caméléon, s’avérera néfaste dans les présents contextes. Afin de faciliter la compréhension; imaginez-vous avoir mauvaise presse et en subir les conséquences. À ce moment là, si un individu vous saluerait, démontrant par là sa sympathie; ne seriez-vous heureux d’avoir croisée une sapienne sur votre chemin? “Le poète ne doit avoir qu’un seul modèle, la nature, qu’un guide, la vérité.” (HUGO).

Mots clés: Société, libération, religion