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Un seul CHU en français… ou franciser McGill?
Pauline Marois se frotte aux demandes du RRQ
[ Nouvelles brèves • L'état de la langue française ]
Par RRQ
À la foule qui scandait « Un seul CHU en français! », Marois a répondu : « Je suis d’accord pour que nos CHU soient en français! » Tiens donc… Ainsi, Mme Marois et son parti voudraient désormais franciser McGill? C’est nouveau, ça. Il faudrait bien alors que madame nous explique comment elle compte s’y prendre…
À la suite du rassemblement du Mouvement Montréal Français (MMF), samedi dernier, il apparaît clairement que, hormis le PQ, l’ensemble des forces nationalistes souhaite la construction, à Montréal, d’un seul centre hospitalier universitaire (CHU) dont la langue de travail sera le français, mais qui pourra traiter des patients ne parlant pas français. La coalition qui a été créée à cet effet est d’ailleurs là pour le prouver.
Le PQ doit donc revoir sa position et retirer son appui au Centre universitaire de santé McGill, ce mégahôpital anglophone qui contribuera à angliciser davantage la métropole et, par ricochet, le reste du Québec.
La chef du Parti Québécois, Pauline Marois, a d’ailleurs été interpellée directement par les militants sur cette question lors du rassemblement du MMF. À la foule qui scandait « Un seul CHU en français! », Marois a répondu : « Je suis d’accord pour que nos CHU soient en français! » Tiens donc… Ainsi, Mme Marois et son parti voudraient désormais franciser McGill? C’est nouveau, ça. Il faudrait bien alors que madame nous explique comment elle compte s’y prendre…
Il est grand temps que le PQ laisse tomber la peur et l’improvisation dans ce dossier, qu’il emboîte le pas à la coalition qui a été formée et qu’il se prononce clairement pour un seul CHU francophone. Sinon, il faudra conclure que tous les beaux discours de ce parti en faveur du français ne sont que des paroles en l’air… Et les militants s’en souviendront.
Mots clés: L'état de la langue française, Nouvelles brèves, Québec, Société,
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Fiche de l'article
Cet article de 243 a été rédigé par Réseau de Résistance du Québécois il y a 14 ans et 10 mois, le dimanche 14 juin 2009.
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Cet article est catégorisé sous Société, Nouvelles brèves, L'état de la langue française, Québec.
Les mots clés associés à celui-ci sont Centre Hospitalier Universitaire, langue française, Montréal, Parti Québécois, Pauline Marois.
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Babillard
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C’est, de toute évidence, un arnaque de la part de la cheffe Marois. Elle qui répond toujours comme une servante en anglo-canadian, aux anglophones. Tout comme les immigrants.
Sans compter que la politique de son parti n’a pas changé.
Le PQ maintient toujour le régime colonialiste de l’unité anglo-canadienne, par l’obligation à tous les enfants francophones d’apprendre la langue du général Wolf à l’école française, dès l’âge de 6 ans jusqu’à 20 ans, à la fin du collégial.
Le PQ maintient toujours le régime d’apartheid de l’unité anglo-canadienne, par l’obligation de financer une deuxième société d’accueil, unilingue anglo-canadienne, en sol québécois. En plus de ne pas combattre l’exception d’application de la Loi 101 aux institutions et entreprises de charte fédérale, en sol québécois.
Allons rigoler un peu… Le PQ a des politiques linguistiques et de minorités pro unité anglo-canadienne.
Le contraire de ce que dit la cheffe Marois. Ce qui abrutit absolument les joyeux membres du RRQ.
sp