L’avocat du diable

Lorsque je prends la 20 vers Montréal, je passe à un moment donné devant des installations sensées reproduire le mouvement perpétuel. Cela demeure intrigant, voire aussi distrayant. Mais, après réflexions, ce vieux mythe de l’humanité devient perçu pour ce qu’il est: une hérésie.

Je crois que l’idée de l’indépendance du Québec demeurera toujours dans le domaine des vœux pieux. Comme m’avait répondu un professeur, lors du secondaire, lorsque je lui demandait s’il abandonnerait la transmission manuelle pour une automatique: “il faudrait que le vendeur soit poli”. Il en serait de même pour moi à l’égard du sujet qui nous préoccupe. Mon appréciation du réel me renvoie des rappels constants de danger lorsque je jongle avec cet espoir.

Il faut être d’un optimisme poussé jusqu’à la naïveté pour croire que 25 millions d’anglais, sans compter leurs cousins U.S., vont nous laisser détruire leur Canada, les bras croisés. De poursuivre un délire peut procurer un sens à la vie certes, mais demeurera toujours une perte de temps dans les faits…

La sagesse commanderait plutôt de s’ancrer d’abord dans la réalité et de dénicher un possible, sur lequel par contre, il conviendrait de s’investir vigoureusement. La thèse développée dans ces articles: Se transformer ou mourir et Le mal vient de l’intérieur, constitue une ébauche valable sur laquelle les vrais amoureux du Québec devraient se pencher ouvertement.

Je n’ai rien contre le rêveur, sauf s’il en entraine d’autres dans son hallucination, (politique, religieuse ou financière).

Mots clés: Canada, L'indépendance du Québec, Nouvelles brèves, Québec, Société, indépendance, ouverture d'esprit