Se transformer ou mourir

Il n’y pas que les Québécois qui espère la résolution du conflit Québec-Canada. Mais, il manque un contexte politique susceptible de canaliser les énergies de tous. Les anglais éveillés, semblablement à l’ancien premier ministre Mulroney, ressentent le fait français telle une riche fenêtre sur le monde et une bénéfique manière de se distinguer des américains.

L’indépendance avait le désavantage d’être irréalisable et de poursuivre tel type de but anéantit, telle que pour une religion, les capacités de penser et de percevoir. Le scénario le plus plausible, à la suite d’un référendum gagnant, se déclinerait en la partition du Québec (déjà évoquée), semblablement à ce qui se vit actuellement dans les territoires occupés par Israël peut-être, (calvaire des palestiniens). “Le progrès de la matière vivante consiste dans une différenciation des fonctions” (BERGSON).

Concevoir le Canada tel un corps, où chaque composante possède sa spécificité, nous ferait surpasser la primitive conception de l’Unique trônant sur des non existants1. Le défi pour le pays consisterait dans la décentralisation des pouvoirs, laquelle permettra cette différenciation.

On a appris, lors d’un reportage sur un de nos concitoyens que Google était venu chercher à cause de ses talents exceptionnels en gestion, que la Cie lui avait donnée carte blanche, dans la juste mesure où il respecterait l’esprit d’excellence de l’entreprise. D’après Démocrite, l’univers obéit au hasard et à la nécessité (nature). Ainsi, par exemple, chaque cristal de neige a six pointes (symétrie hexagonale), mais il n’y en a pas deux pareil.

Hubert Reeves, qui le présentait à Canal Savoir, a révélé le pourquoi de ce phénomène selon l’illustre philosophe: « le hasard seul fait du fouillis, la nécessité seule produit de la monotonie ». « De s’entende sur la nécessité d’abord et laisser chaque entité se développer à sa guise », voilà ce qui fera non seulement l’unanimité parmi les réalistes, mais aussi, ce qui assurera notre survie2.

Concevoir enfin l’ONU, tel un État planétaire promouvant l’idée du bien, tel que l’entendait Platon il y a plus de 23 siècles.

1. «…c’est une bête à écailles et sur chaque écaille brille en lettres d’or: tu dois… Toute valeur est déjà créé et toute valeur déjà créée est en moi. En vérité, il n‘y aura plus de: Je veux » (NIETZSCHE; Ainsi parlait Zarathoustra, p. 26).  [↩]
2. Concevoir, tel le paléontologue Teilhard De Chardin et d’autres, un fédéraliste de différenciation (en dépassant celui de dissolution équivalent au statu quo). Avez-vous déjà entendues des protestations des grands prêtres à l’occasion des dangereuses bévues de leur maître? Voilà l’effet de dissolution des personnalités, lequel a été exposé incontestablement dans le mémorable documentaire: «APOCALYPSE». Et c’est cette matrice que tous les religieux s’acharnent à implanter partout, (tels des hackers pour les virus), parce qu’ils sont incapables de remettre en question leur fondement erroné, (quoi qu’il arrive). Il faut placer de véritables esprits libres aux postes stratégiques dont notamment en éducation. (Lors de sa visite au Brésil, le pape actuel: Benoit xv1, a excommunié des petites filles violée pour avoir avorté et a affirmé: “le condom peut contribuer à l’épidémie de sida”.)  [↩]

Mots clés: Canada, L'indépendance du Québec, Québec, Société, indépendance, mort, partition du Québec, référendum