Rapport du Comité de la défense

Le porte-parole du Bloc Québécois en matière de défense et député de Saint-Jean, Claude Bachand, partage les préoccupations exprimées dans le rapport du Comité de la défense, qui porte sur les services de santé offerts au personnel des Forces armées. Mais il s’inquiète des effets qu’entraînerait la mise en œuvre du rapport pour le système de santé du Québec, et notamment des empiètements dans les compétences du Québec.

« Bien que le rapport contienne des recommandations auxquelles nous adhérons, il y a quant à nous une pierre d’achoppement majeure dans le non-respect de la juridiction du Québec dans le domaine de la santé. Il est évident encore une fois dans ce rapport que les partis fédéralistes n’ont aucune sensibilité à cet égard. Le Bloc Québécois a également des préoccupations concernant le niveau d’expertise du gouvernement fédéral en ce qui concerne la dispense des soins de santé, une lacune qui entraîne des conséquences sur la qualité et la quantité de soins de santé offerts aux Forces armées, en particulier ceux qui vivent avec des troubles de stress post-traumatiques », a déclaré Claude Bachand, au sujet du rapport dissident déposé aujourd’hui par le Bloc Québécois.

« Le Bloc Québécois considère que la santé des militaires, autant lorsqu’on parle de blessures physiques que psychologiques, est une question extrêmement sérieuse et qu’elle doit être traitée au-dessus de toute autre considération. Toutefois, nous constatons que le rapport soulève des enjeux qui risquent d’avoir des incidences directes sur le système de santé du Québec. Puisque le ministère de la Défense a l’intention d’augmenter les effectifs et que la guerre en Afghanistan a des effets sur la santé des soldats, il apparaît évident qu’il y aura une demande accrue à cet effet pour des soins de santé. C’est pourquoi le rapport dissident du Bloc Québécois propose que le gouvernement fédéral fournisse au Québec les fonds nécessaires pour donner aux soldats des soins de santé adéquats. Le Bloc Québécois ne repousse pas le rapport dans son entièreté mais nous jugeons qu’il ne peut être accepté dans sa forme actuelle », a conclu Claude Bachand.

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