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Rapatriement au Québec de l’épée de Montcalm

À la mort du marquis de Montcalm le 14 septembre 1759, Québec est à bout de souffle; la ville capitulera quatre jours plus tard… Les nouveaux maîtres du pays s’emparent des armoiries de la ville pour les transporter à Londres en guise de trophée. Alors que la population panse ses plaies, le marquis de Montcalm est enterré à la sauvette chez les Ursulines. Mais qu’advient-il de son épée?

Le Centre d’histoire La Presqu’île a découvert récemment des documents qui l’ont conduit sur la piste de l’épée de Montcalm. Parmi ces documents se trouvait une lettre de John L. Pinault, laquelle a permis de découvrir que l’épée avait été léguée au Musée royal d’Ontario (ROM) en 1961. Le Centre d’histoire La Presqu’île est alors entré en contact avec le Musée royal d’Ontario, qui déclara tout d’abord ne pas posséder l’épée, mais qui finit par admettre en être propriétaire face aux documents d’archives irréfutables qui prouvaient la présence de l’épée au ROM.

Mais est-ce véritablement l’épée de Montcalm qui est conservée au Musée royal d’Ontario? Le ROM doit nous éclairer sur ce sujet. Si ce n’est pas l’épée de Montcalm, il faudra expliquer le faux et rendre la chose publique. Si c’est l’épée de Montcalm, nous pensons qu’il serait bien qu’elle soit rapatriée au Québec et pourquoi pas au Centre d’histoire La Presqu’île.

Tout comme les armoiries de Québec, l’épée de Montcalm doit être rapatriée au Québec et nous vous invitons à appuyer notre démarche pour que cet objet historique, symbole de notre passé, revienne au Québec, tel que demandé par le Centre d’histoire La Presqu’île et le Mémorial International Saint-Véran de Montcalm. Deux possibilités s’offrent à vous: venir signer la copie papier dans nos locaux ou signer la pétition en ligne sur notre site.

Lors du Moulin à paroles qui a secoué la mémoire du Québec, plusieurs personnalités ont signé cette pétition dont le baron Georges Savarin de Marestan, descendant de Montcalm, Andrew Wolfe-Burroughs, descendant du général Wolfe, les chanteurs Biz et Batlam de Loco Locass, Raoul Duguay, Michel Faubert, Yves Lambert, la chanteuse et comédienne Isabelle Cyr, la députée Louise Beaudoin, les comédiennes Marie-Anne Alepin, France Castel, Johanie Lehoux, Louise De Beaumont, Caroline Desbiens, Kristel Descary, Marie-Hélène Gendreau, Éva Saïda, Monique Miville-Deschênes, les metteures en scène Lorraine Côté, Brigitte Haentjens, les metteurs en scène Robert Lepage, René-Richard Cyr, les comédiens Luc Picard, Louis Duclos, Jacques Leblanc, Michel-Maxime Legault, Claud Michaud, Jean-René Ouellette, Lucien Ratio, Philippe Régnoux, Denis Filion, l’écrivain André Ricard, la syndicaliste Claudette Carbonneau et plusieurs membres de la confrérie des chevaliers de Saint-Véran ainsi que plusieurs autres personnalités. Joignez votre voix à ceux qui ont à coeur de préserver notre mémoire.

3 Comments (Open | Close)

3 Comments To "Rapatriement au Québec de l’épée de Montcalm"

#1 Comment By Soldat Sanspareil On 30 janvier 2010 @ 18h31

Tout comme l’épée de Montcalm rapatrions les armoiries royales de France les armoiries de Québec.

Pour plus de détails consulter les liens suivants.

http://www.tagtele.com/videos/voir/46581

http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/08/03-rapatriement-des-armoiries-royales-de-france.qc

Merci de militer pour le retour de notre patrimoine.

Soldat Sanspareil
2ème bataillon du régiment de la Sarre
Vive le Roy!
http://www.regimentdelasarre.ca

#2 Comment By Robert On 2 février 2010 @ 16h26

On pourrait aussi rapatrier les restes de d’Iberville également. Napoléon n’est enterré en Autriche

Les restes de celui que les registres d’inhumation désignent sous le nom de « El General Dom Pedro Berbila » ont été déposés dans l’église de San Cristobal, à La Havane. Il avait 45 ans.

http://www.mef.qc.ca/pierre_le_moyne_d_iberville.htm

#3 Comment By G. Savarin de Marestan On 3 février 2010 @ 3h32

Je pense en effet qu’il est tout à fait légitime que l’épée de montcalm revienne au Québec;et cela dans les meilleurs délais.
Et quel lieu pourrait être le plus a même de l’accueillir et de la mettre en valeur si ce n’est le centre d’histoire de la presqu’île qui s’est le plus
investi à la fois dans sa recherche, sa localisation
et qui mene depuis plusieurs mois déjà une action pour
son retour au Québec.