J’ai déjà dit et je le maintiens que l’effet des religions consiste à immobiliser les populations dans un état infantile, voire primitif (1). Il est clair que si un dirigeant encourage la prolifération de ces congrégations, c’est pour mieux manipuler les gens comme au temps de Duplessis.

Si Dominique Strauss-Kahn n’avait pas eu les moyens de se défendre, peu se serait interrogé quant à la véracité de la version de la plaignante. Parce que le conditionnement religieux a su amalgamer (dans l’imaginaire) la Sainte Vierge (2) et l’être féminin. Toute femme sait cela et la très grande majorité n’en abusera pas. Mais rien n’est parfait dans la nature et l’on retrouvera aussi bien des mâles qui s’en seront pris violemment aux femmes que des femelles qui auront accusé injustement des hommes de pareil crime. Mais ces dernières seront presque impossibles à détecter étant donné le contexte que je viens de brosser.

Toutefois si l’occasion m’était donnée de rencontrer un enquêteur reconnu pour son autonomie intellectuelle (3) je lui suggérerais d’en interroger une qui a su gâcher la vie de quelqu’un de masculin avec la complicité machinale d’une psychiatre éprise d’un féminisme étroit. Pour contrer ce fléau, il faudrait fonder l’éducation sur l’épanouissement du sens éthique et laisser à des sommités le soin de sélectionner les cadres (spécialement ceux liés aux secteurs névralgiques). Et bien sûr imposer des peines aux comploteurs de même intensité que celle qu’aurait subie leur victime.

Il faudrait adopter la rigueur des concepteurs de vols spatiaux afin de pouvoir gouverner à hauteur du troisième millénaire.

(1) « L’ontogenèse équivaut à la phylogenèse » (FREUD).
L’enfant suivra la même évolution qu’a suivie l’espèce.

(2) « Vous m’adoriez à genoux » (extrait de la chanson « Une sorcière comme les autres » de Pauline Julien).

(3) Parce que les intervenants en justice ne peuvent pas se considérer dignes à l’égard de leurs fonctions s’ils n’ont pas su protester contre cette injustice (ex.; voir l’affaire Fredy Villanueva – Wikipédia) de faire enquêter par leurs pairs des policiers impliqués dans des meurtres.

Laisseriez-vous à un agent de l’ordre (qui serait cousin d’un suspect) la tâche d’interroger ce dernier? Un policier qui en interrogerait un autre se retrouverait lui aussi en conflit d’intérêts, car il lui serait impossible d’être objectif (tel un parent vis-à-vis de son fils). Comment ça se fait que les décideurs ontariens ont su saisir cette évidence psychologique tandis que nos politiciens n’y ont rien pigé?

Observez Hitler lors d’un documentaire et vous distinguerez l’enfant qui est resté fixé à la phase de la toute-puissance du désir.

Jean Rousseau, B. Ps


Consultant en psychologie du développement


Courriel;jeanrousseau1956@live.ca

Une bonne analyse ici ( http://leblogdeyannicklaude.20minutes-blogs.fr/archive/2011/07/01/dsk-outrage-dsk-brise-dsk-martyrise-mais-dsk-libere-enfin-pr.html ).

Cette histoire soulève beaucoup de questions en France sur le fonctionnement de la justice américaine…