Par ailleurs, la hausse du niveau de l’Atlantique par le réchauffement climatique pourrait bien compenser pour la perte d’approvisionnement par les Grands Lacs mais en regard de la navigation seulement. Car alors, le fleuve qui pourrait même menacer d’inondation les villes riveraines, serait constitué d’eau salée: impropre aux ponctions actuelles nécessaires à notre approvisionnement d’eau potable…
]]>Sinon, j’imagine que si vraiment l’eau en vient à être détournée des grand lacs, au lieu de privilégier l’exportation nord-sud de l’eau, on privilégie plutôt de concentrer le tout dans un zone où on sait que la nature pourra réintégrer naturellement à l’endroit originel les eaux usées après traitement. Bref vraiment penser à l’environnement.
Mais bon, des fois je me dis qu’avec le réchauffement climatique et la hausse du niveau de la mer, on pourrait être surpris.
]]>Dans votre commentaire, vous dite ceci:
“Par contre, je doute fort que le sort du fleuve Saint-Laurent se termine comme le Rio Grande ou le fleuve Colorado.”
Je ne suis pas un expert, mais il me semble que vous avez raison à 50% seulement.
Vous avez raison sur l’effet de l’assèchement par le climat très chaud des états du sud des USA qui prélève l’eau des territoires irrigués et la transporte au loin sous la forme de nuages. L’eau des pluies est maintenue par des barrages et redistribuée sur une longue période, donnant un maximum d’effet à l’évaporation. Comme il ne pleut pas souvent alors la suite est facile à deviner, l’eau n’atteint pas la mer.
Le cas des grands lacs est très différents car il faut alors parlé de bassins versants. Les terres du nord américain comme au Canada ont un coefficient d’humidité beaucoup plus élevé que celui de l’Arizona par exemple et l’effet d’évaporation est beaucoup moins important.
A ce titre l’eau prélevé dans les grands lacs pour consommation humaine dans les régions limitrophes va y revenir via les usines de traitement de l’eau et les égouts.
Le Mississipi est un autre bassin versant qui va jouer contre les grands lacs. Ce dernier ne revient pas vers les grands lacs.
Si l’eau prélevée des grands lacs est exportée plus au sud et en grande quantité, les résidus de cette eau se retrouvera dans le bassin versant du Mississipi, de l’Hudson ou d’une autre rivières ailleurs aux USA. Cette eau ne passera plus par le fleuve pour rejoindre la mer. Les conséquences en seront alors importantes pour le St-Laurent pouvant éventuellement entraîner son assèchement.
C’est ce qui risque fort d’arriver et je doute fort que le Canada ait le contrôle là-dessus.
Jean-Pierre Plourde,
saglac@gmail.com
Par contre, je doute fort que le sort du fleuve Saint-Laurent se termine comme le Rio Grande ou le fleuve Colorado. Il ne faut pas oublier que le fleuve Colorado par exemple ne jouit pas de la même configuration géographique et traverses plusieurs états. De plus, le climat n’est pas le même, donc les grandes périodes de sécheresses n’ont pas lieu ici.
]]>On sait que les grands fleuves américains, Colorado et Rio Grande, ne se rendent plus à la mer: agriculture intensive et mégacités gourmandes. Est-ce le sort du fleuve Saint-Laurent? C’est connu qu’une telle éventualité favoriserait le Mississippi ou le Canal Érié, dans les plans de dévitalisation de la vallée du S.-Laurent, pour appauvrir ce village de Gaulois toujours redoutable pour le Canada, satellite américain.
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