Qui vivra verra ,mais c’est décourageant de voir le PQ tourjours en retard et avec une image de “passé date”.

Mon malaise, c’est de retrouver là soit des idéalistes naïfs ou de purs égoïstes.

Pourtant les possibilités chromosomiques devraient permettre l’émergence d’imaginateurs rationnels, tel Einstein. À moins que le contexte fasse en sorte de tuer dans l’oeuf les meilleures intentions de ceux qui pourraient s’acheminer jusque-là. Un pédagogue racontait que si un gouvernement fait quelque chose de bien, l’opposition ferait en sorte de le dénigrer au point que la population le rejettera au prochain appel au peuple. Une éditorialiste essayait d’expliquer aux citoyens lors d’une élection qu’ils ne pouvaient pas à la fois réclamer plus de services et de payer moins d’impôts.

L’on est ici à même de s’apercevoir que ces problèmes proviennent de l’immaturité des personnes ou le fait que ces dernières ne se conçoivent pas telle une entité à l’intérieur d’un ensemble, voire la Fédération. Il faudrait impérativement réagir tels les Anglais de jadis et faire le bon choix comme si nous étions en situation de guerre (Churchill).

Jean-Français Lizée ferait certes un député redoutable, mais placé à la tête du parti québécois, il mènerait assurément les troupes à la victoire, s’il pouvait réussir toutefois à s’extirper de l’illusion de l’option de l’indépendance.

Pour ce faire, il faut pour quiconque percevoir la différence entre ce qui est prévu, voire écrit dans les accords en cas de référendum gagnant et ce qui peut se passer dans la vraie vie.

Il n’y a personne qui m’enleva de la tête que les Anglais vont nous laisser détruire leur Canada, les bras croisés. Ceux qui possèdent l’avantage du nombre, de l’argent, de l’armée et des influences (des États-Unis) profiteraient de ce moment pour nous enfoncer davantage selon toutes vraisemblances.

Je suis comme mère Teresa, laquelle préférait les Européennes aux Américaines, car elle percevait celle du vieux continent, plus dures à la tâche.