Le jeudi 19 mai 2011

QuébecÉconomie

Qui perd sa culture, perd son économie

À la prochaine campagne électorale provinciale, le thème devrait être, "Je me souviens"

Par Jean-Pierre Plourde

Aux prochaines élections provinciales, le PQ a toutes les raisons d’être vrai et de raconter les vraies affaires, avec les vrais faits, les vrais noms, les découpures de journaux démontrant les magouilles.

Aux prochaines élections provinciales, le PQ a toutes les raisons d’être vrai et de raconter les vraies affaires, avec les vrais faits, les vrais noms, les découpures de journaux démontrant les magouilles.

Les conséquences du traité dit de l’approche commune entraînent la mise sous tutelle de tous les habitants du Québec y compris nos amis Amérindiens. Je les invite à embarquer avec nous s’ils tiennent à sauver leur culture et à faire tomber cette tutelle humiliante. Pour les fédéraux, tous les Québécois sont devenus des irresponsables qu’il faut dépouiller, seule l’union de nos forces peut réussir à changer notre statut commun. Ensemble on pourra imposer le respect  de nos droits et sauver nos territoires de l’exploitation sauvage.

    Il a fallu 60 ans à l’une des meilleures équipes de gestion au monde pour accumuler les 150 milliards présents dans la Caisse de dépôt au moment de l’élection de notre Premier Ministre. Dans l’espace d’une seule année le gouvernement Charest a réussit à en dilapider le tiers. Quelques temps après, il prétend avoir récupéré les 40 milliards perdus sur une courte période d’un an. Je ne connais qu’une façon de récupérer une somme aussi énorme que 50 milliards en un an, c’est de vendre des actifs importants pour renflouer la caisse.

    À la lueur des évènements que nous vivons tous les jours, comment peut-on croire que M. JJ Charest était sincère lorsqu’il nous a présenté son programme de réductions d’impôts afin de se faire élire la première fois en 2003?

      Depuis le référendum de 1995, j’ai des documents qui prouvent les infiltrations massives de sympathisants fédéraux dans toutes les institutions du Québec, en commençant par l’Hydro-Québec dont il prend le contrôle ainsi que nos institutions  scolaires et universités.

        Dans le traité dit de l’approche commune, négocié entre fédéraux, Québec perd le titre de province du Canada et on fait de nous des immigrants étrangers chez nous. Il y a invasion planifiée d’immigrants anglophones radicaux dans Montréal. On nous demande poliment de nous écraser par des « accommodements raisonnables ». Notre négociateur étant un intervenant majeur dans Option Canada au référendum de 1995.

        Tout comme la France l’a été dans les années quarante, Québec est un pays OCCUPÉ.

          Le Canada pose contre le Québec, des gestes d’agression et de guerres médiatiques. Jean Chrétien et Charles Guité l’ont confirmé à la commission Gomery. Retrouvez ici l’explication graphique de notre situation.

          Le 2 mai 2011, le peuple a crié qu’il veut bouger. Il a soif de vérité, il faut la lui donner.

          Cette lutte on ne la fera pas seulement pour nous, mais pour assurer la diversité des cultures dans le monde et le refus du nouvel ordre économique mondial ultra-capitaliste asservissant les peuples. À la prochaine campagne électorale provinciale, le thème de la campagne devrait être, “Je me souviens“.

          Merci d’être là,
          Jean-Pierre Plourde

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          3 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

          1. 1 Jean Guernon Le 23 mai 2011 à 15h42

            Moi je crois que Charest gère le Québec comme une business, mais ce n’est pas en disant indépendance! que vous allez changer quelque chose quand les sondages hebdomadaires depuis des décennies opposent 60% de la nation à cette option. Ça ne fait qu’élargir la distance entre vos rêves et vos réalisations, entre la Nation Québécoise et vous. Moi je dis que le Québec veut rester dans le système actuel à 60% parce qu’il sait qu’un Canada différent avec du français partout officiellement est un rempart plus grand pour la conservation de la langue surtout maintenant dans un Québec reconnu comme nation. Je dis que si on est des vrais patriotes, on suit la volonté de la nation, on ne se campe pas dans un coin du Canada et dire on représente la nation quand on représente 40%. Moi je propose un parti qui représenterait toutes les options, en prenant la nation telle qu’elle est, dans sa province, mais pour ses intérêts, au sein du Canada, et pour les intérêts du Canada, qu’elle a intérêt à voir se distinguer plutôt qu’à le menacer continuellement de rupture en prétendant que le 40% est 60%, il n’est pas pris au sérieux pour les affaires du Canada mais il l’est pour les menaces contre la cohésion du ROC, ça ne fait pas avancer les affaires de la nation. Et ça fait un genre de chantage, au point de le pousser, le ROC, à Sephen Harper peut-être. Moi je dis qu’il faut un parti de la nation qui soit fédéraliste puisque la nation l’est, mais conditionnellement, car si le pays change le système, s’il se débarasse de la monarchie, laquelle, de par sa neutralité dans les affaires de l’État, nous permet de gérer ce Nord de l’Amérique du Nord en tant que Nation fondatrice unique dans un pays distinct, si donc le Canada change son système et devient une république, nous on se sépare, on restera toujours une nation ainsi. Il s,agit de composer avec les structures actuelles en tant que nation qu’on en arrive un jour à faire la même chose avec d’autres ou non, plutôt que de perdre son temps dans des palabres inutiles et laisser le loup (Charest/Harper) dans la bergerie pendant ce temps-là. Qu’en pensez-vous?

          2. 2 Dave Le 24 mai 2011 à 16h37

            Bonjour M. Guernon,
            Je suis complètement en désaccord avec votre propos. Tout d’abord, selon les derniers sondages et même le dernier référendum, la majorité des francophones sont en faveur de l’indépendance. Ces francophones constituent le noyau de la nation québécoise. Ce qu’il manquait au projet indépendantiste, c’est un moyen d’inclure les communautés anglophones et culturelles au projet, ainsi que des protections assurées pour les anglophones du Québec.

            Votre lecture du 40% vs 60% est erronnée. En 1995 c’était 50%. De plus, votre interprétation du vote des dernières élections fédérales est bâclée. Pour votre information, le tiers des électeurs du NPD sont souverainistes, et le quart des électeurs conservateurs aussi.

            Par ailleurs, vous ne nous proposez ni plus ni moins que le statu quo fédéraliste. Jamais le Canada ne deviendra une république ni n’abolira la monarchie, ceci nécessites l’unanimité des provinces. C’est donc dire qu’un seul député d’une province pourrait faire avorter le projet. De toute façon, comme les liens avec la monarchie est la seule chose qui distingue vraiment le Canada des USA, il est utopiste de croire que le Canada l’abandonnera.

            Finalement, votre concept de nation sur le site internet de votre partie est assez floue merci. “Parti de la nation québécois/du Québec”. Ce sont deux choses différentes chez les fédéralistes, un concept s’associant à la nation sociologique, et l’autre à la nation civique. C’est donc relativement ambigu, votre concept de nation fédéraliste. Aussi, je crois que la survie d’une nation passe par son indépendance politique, non pas par sa fédéralisation.

          3. 3 Jean-Pierre Plourde Le 28 mai 2011 à 17h49

            L’annonce aujourd’hui par Charest de l’entente avec les Amérindiens, “Inuits” démontrent clairement qu’il morcelle nos territoires du Québec, l’entité appelé Québec disparait.

            Les territoires ainsi morcelés passent aux mains d’Ottawa parce que les Amérindiens sont toujours considérés par ce pays comme étant sous sa tutelle.

            Dans les journaux on vient prétendre que les Inuits auront le titre de municipalité sur 65,000 km carré.

            Une entrevue avec un avocat Amérindien est venu en ajouter sur le 65 MKm carré, pour le pousser sur un droit de gérance sur 260,000 ou 460,000 kms carrés, j’essaye de remettre la main sur l’entrevue mais j’arrive pas à la retrouvée pour confirmer le chiffre. Dans le même trait on vient nous dire que les Amérindiens pourront négocier directement avec les investisseurs et les minières. Ils auront la gouvernance prioritaire du territoire sur 460,000 kilomètres carrés, par dessus le Québec. Toute une municipalité, vous ne trouvez pas. Ça va nous faire très mal, croyez-moi…

            Cela correspond au retrait de la souveraineté de Québec sur ces territoires. Nous y perdront le contrôle de nos actifs présents et/ou futurs sur ces mêmes territoires, ceux de l’Hydro-Québec par exemple sont en danger, ces nouveaux intervenants pourront sans faire d’efforts charger une taxe à l’Hydro qui sera reporté à nous consommateur, on perd tout doucement le contrôle de nos sources de revenus. C’est pas jolie cela, exactement comme je l’annonçais dans ce texte de 2008: http://www.ameriquebec.net/actualites/2008/09/24-montreal-le-traite-de-lapproche-commune-va-te-faire-mal-2.qc .

            Si les Montréalais pensent faire une bonne affaire avec le gouvernement Charest ils déchanteront bientôt lorsque les factures vont arriver.

            Dans les informations qui ont été diffusées. Les médias, autre que l’abandon des droits de la majorité Québécoise non spécifiquement identifié mais dont l’effet sera le même, sur ces territoires en faveur de la minorité, Québec devient un intervenant secondaire qui sera soumis au droit de gestion prioritaire attribué à la minorité Amérindiene.

            Ça ne peut signifier qu’une chose pour moi, les 460,000 carrés de territoires dont il est question seront gérés oui selon le principe d’une municipalité, mais cette municipalité en sera une fédérale et non plus provinciale Québécoise, nos 460,000 Km carrés de territoires passent sous l’autorité et la juridiction fédérale. Imaginez le rapport de force lors de notre prochain référendum. Il nous faudra défendre nos droits plus fort que cela.

            J’y vois une confirmation de plus que, dans l’approche commune, Ottawa fait des 7 millions d’habitants du Québec, des Amérindiens héritant de la tutelle fédérale et n’ayant pas les mêmes droits de gestion que la minorité dont ils seront associés.
            En d’autres mots, nous héritons d’une double tutelle, celle des inuits d’abord qui s’accapare nos droits de gérance prioritaires et de celle des fédéraux ensuite. Les fédéraux ayant le droit de vie ou de mort sur tout développement qui ne fera pas leur affaire.

            On met un collier serré aux Québécois qui ont développés les territoires, on y attache une laisse et on remet l’autre bout à une minorité qui sera contrôlée par les pouvoirs fédéraux. Nous sommes forcé d’abandonner nos droits d’autochtones par héritage. Par contrat, on nous réduit nos droit de gestion de nos territoires en les subordonnant aux Amérindiens d’abord et aux fédéraux ensuite, quel beau pays, tout cela conséquence d’un référendum volé, de l’élection d’un représentant fédéral sous de fausses représentations alors que les citoyens ignorent l’ampleur des conséquences de leur vote.

            Ottawa devient le maitre du jeu, la curée continue.

            Dans le reportage, les Inuits ne parle plus des Québécois mais introduisent un nouveau terme générique signifiant les autres, j’ai n’ai pas retrouvé le reportage malheureusement, mais j’aimerais bien le retrouver ce terme afin de mieux l’analyser.

            Ce sont là des informations majeurs et les médias sont avares de commentaires, ça devrait paraitre sur cyberpresse beaucoup plus fort, on dirait que c’est étouffé et je pense que ce l’est.

            Jean-Pierre Plourde,
            http://saglacweb.blogspot.com

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          Cet article de 616 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 12 ans et 11 mois, le jeudi 19 mai 2011.

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