Colisée de Québec: Charest défend le fédéralisme plutôt que les Québécois

Bien qu’elle se réjouisse de l’annonce faite hier par le maire de Québec, Régis Labeaume, et le président-directeur général de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau, la députée de Taschereau et porte-parole de l’opposition officielle pour la Capitale-Nationale, Agnès Maltais, est consternée de voir que le premier ministre du Québec, Jean Charest, ait capitulé si facilement et refuse de mener la bataille pour que les conservateurs contribuent financièrement au projet d’amphithéâtre à Québec.

« Pourquoi Jean Charest baisse-t-il les bras et refuse-t-il de se battre aux côtés du maire de Québec pour que le gouvernement conservateur verse sa juste part dans le projet d’amphithéâtre? Nous payons des impôts à Ottawa; la moindre des choses, c’est d’aller chercher le maximum, pas d’abandonner les contribuables québécois. À l’entendre, c’est comme si ces millions ne sont pas nécessaires. Je suis renversée! À ce que je sache, le Québec ne roule pas sur l’or, loin de là », a déclaré Mme Maltais.

Elle souligne qu’au début du mois de février, le ministre Sam Hamad soutenait déjà que « SI » le fédéral embarque financièrement, la contribution du gouvernement du Québec diminuerait d’autant. « Je ne veux pas de SI, mais plutôt QUAND et COMBIEN. Il n’est pas question de laisser notre argent à Ottawa », a martelé Agnès Maltais.

La députée de Taschereau réfute le raisonnement des conservateurs qui soutiennent que la part du privé n’est pas suffisante. « Le maire Labeaume s’est trouvé un partenaire privé crédible, avec des reins solides, dont la contribution s’ajoute à celle de l’équipe J’ai ma place. Josée Verner et sa bande souffrent d’aveuglement, protègent les intérêts canadiens et abandonnent la région de Québec. Ils en paieront le prix », a conclu Agnès Maltais.

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