Le lundi 12 juillet 2010

QuébecÉconomie

Charest doit forcer Shell à agir en bon citoyen corporatif

Avenir de la raffinerie Shell dans l’Est de Montréal

Par Parti Québécois

Jean Charest ne remplit pas correctement son rôle devant une entreprise qui, après avoir exploité une raffinerie pendant plus de 75 ans, décide soudainement de la transformer en entrepôt, laissant des centaines de familles à la rue

La députée de Pointe-aux-Trembles, whip en chef de l’opposition officielle et porte-parole pour la métropole, Nicole Léger, presse le premier ministre du Québec, Jean Charest, à se saisir personnellement du dossier de la raffinerie Shell dans l’Est de Montréal afin de forcer l’entreprise à agir en bon citoyen corporatif.

« Où est le premier ministre du Québec? Lui qui soutient faire de l’économie sa priorité, il doit le prouver et profiter du délai de quelques jours obtenu par les tribunaux empêchant le démantèlement des installations. Devant les piètres résultats de son ministre Clément Gignac, qu’attend Jean Charest afin de se saisir personnellement du dossier? Visiblement, le gouvernement Charest n’a pas fait le maximum. Aujourd’hui, il ne peut partir en vacances en laissant des centaines de familles dans l’angoisse et l’incertitude », a déclaré Nicole Léger.

La députée de Pointe-aux-Trembles estime que le gouvernement libéral de Jean Charest ne remplit pas correctement son rôle devant une entreprise qui, après avoir exploité une raffinerie pendant plus de 75 ans, décide soudainement de la transformer en entrepôt, laissant des centaines de familles à la rue. « Les travailleurs, leur famille et l’ensemble des citoyens de l’Est de Montréal n’acceptent pas que le gouvernement du Québec abandonne la partie », a poursuivi Mme Léger.

Le « corporate bum » : une attitude que le gouvernement doit sanctionner

Pour sa part, le député de Nicolet-Yamaska et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique, Jean-Martin Aussant, reproche au gouvernement libéral de ménager ses efforts pour dénoncer l’attitude de « corporate bum » de la compagnie.

« Selon les informations disponibles, tout indique que Shell berne ses travailleurs et la population en refusant de tenir compte d’une offre sérieuse. C’est un manque de respect évident et qui est totalement inacceptable. Bien sûr qu’il existe des situations où des entreprises ont des décisions d’affaires à prendre mais le minimum à faire, c’est d’impliquer les parties et mettre carte sur table. En pareille circonstance, il faut jouer la franchise et non jouer dans le dos des citoyens. Si c’est le choix que font certaines entreprises, le rôle d’un gouvernement, c’est de leur faire savoir clairement et franchement qu’on n’acceptera pas ça », a conclu Jean-Martin Aussant.

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  1. 1 Jean Paul Tellier Le 22 juillet 2010 à 7h05

    C’est la fin des 2 raffineries de Montréal-Est.

    [« Dès la première annonce d’une fermeture définitive de la raffinerie de Shell à Montréal-Est, en janvier dernier, ils étaient plusieurs spécialistes des secteurs énergétique et environnemental à conclure que la pétrolière ne voulait pas vendre. Qu’au demeurant Shell vendrait, mais à un repreneur dont le plan d’affaires aurait prévu l’utilisation des installations à d’autres fins, à la transformation en biogaz notamment.

    En clair, ces spécialistes faisaient la lecture que Shell voulait poursuivre dans ce mouvement impliquant une réduction généralisée des capacités de raffinage afin de créer une rareté artificielle et d’augmenter les marges bénéficiaires dans ce segment. La suite des choses semble leur donner raison.

    Dans l’industrie, la tendance est à la construction de mégaraffineries ayant des capacités d’au moins 400 000 barils par jour, situées près des activités des grands sites de production.

    En 2009, des installations de la taille des 200 000 à 275 000 barils par jour ont été fermées dans nombre d’États américains. À la fin de 2009, l’on s’attendait à une disparition additionnelle de 15 % de la capacité de raffinage aux États-Unis seulement.»]

    Source ; Gérard Bérubé,Le Devoir,22 juillet 2010

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