Renouvellement des wagons du Métro de Montréal

Dernièrement à l’Assemblée nationale, le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports, Stéphane Bergeron, a dénoncé la comédie d’erreurs du gouvernement libéral pour le renouvellement de la flotte des voitures du Métro de Montréal.

« On pourrait en rire si ce n’était pas si désolant. Voilà qu’on apprend qu’un 2ème appel d’offres sera nécessaire dans ce dossier parce que le gouvernement a mal fait son travail dès le départ. Le problème, c’est qu’avec tous ces retards, par son laxisme et son improvisation flagrante, le gouvernement Charest met en péril la qualité des services de transport en commun à Montréal », a déclaré M. Bergeron.

Rappelons qu’en 2006, le gouvernement Charest, invoquant l’urgence de la situation, annonçait en grande pompe l’octroi sans appel d’offres du contrat des voitures du Métro de Montréal, avec en poche un avis juridique soi-disant bétonné, garantissant qu’aucune règle du commerce international n’était enfreinte. Or, les tribunaux ont contredit cette prétention du gouvernement. Un appel d’offres a donc été lancé. Voilà qu’il faut de nouveau reprendre l’opération depuis le tout début.

« Plusieurs centaines de millions de dollars et quatre ans plus tard, nous sommes exactement au même point. On ne sait pas quand on verra la première voiture arriver. Une certitude toutefois : cette autre incurie libérale va coûter pas mal plus cher aux contribuables québécois », a poursuivi le député de Verchères.

« La réalité, c’est que l’avis juridique béton s’est avéré être un avis juridique bidon. Si le gouvernement avait procédé dès le départ par un appel d’offres, on livrerait aujourd’hui les premières nouvelles voitures du Métro de Montréal nécessaires pour maintenir la qualité du service. Le gouvernement libéral est bien fort pour invoquer l’urgence, mais il l’est pas mal moins pour y répondre », a conclu Stéphane Bergeron.

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