Le dimanche 25 avril 2010

QuébecSociété

L’approche commune décodée en langage du peuple

L’approche commune et ses conséquences dans les mots du peuple décodés pour vous…

Par Jean-Pierre Plourde

L’idée maîtresse du Projet est de nous enlever tout moyen de diriger comme il se doit nos régions, et de les confier à des réserves amérindiennes. C’est la tutelle fédérale sur tout le Saguenay Lac-St-Jean et Côte-Nord et bientôt tout le Moyen-Nord. C’est rien de moins que notre pays tout entier que nous perdrons.

J’échange depuis quelques années avec M. Sylvain Tremblay, un monsieur d’orientation scientifique et pour lequel j’ai beaucoup de respect. Nous collaborons périodiquement.

Pour le bénéfice des lecteurs, voici l’analyse qu’a faite M. Sylvain Tremblay sur les conséquences de notre indifférence concernant le traité dit de l’approche commune. M. Tremblay répondait en commentaire à mon article, La curée contre nos actifs, paru sur vigile.net en avril 2010.

Je complèterai de mes commentaires à la fin de son texte que voici et que j’intitule :

L’approche commune et ses conséquences pour nous…

L’essentiel du Projet de traité de l’Approche commune, c’est de déclarer que le Pays innu est le territoire des habitants des réserves actuelles, et, par extension, de tous les innus inscrits hors-réserve aussi.

Dans le texte, c’est ce qui est appelé le Nitassinan, chaque réserve ayant le sien propre, en principe, correspondant, très étrangement, à l’ensemble des bassins versants de tout ce très grand territoire. On explique, pour s’en défendre, que chaque groupe innu, établissait son territoire dans un bassin versant.

Donc, ce Nitassinan étant posé, délimité, incluant toutes les régions habitées de la Côte-Nord et du Saguenay Lac-St-Jean, on propose aux innus des réserves signataires, dont eux seuls ont eu droit de vote là-dessus, pas du tout les citoyens des régions concernées, comme le précise bien M. Plourde, d’établir leur gouvernement dans une sorte de réseve agrandie, appelée Innu assi, qui sera leur capitale, propriété exclusive d’eux-mêmes.

On leur propose aussi de désigner des lieux spécifiques en-dehors du Innu assi mais dans leur Nitassinan propre, qui auraient des fonctions ou des caractères particuliers, comme des parcs, lieux historiques, religieux ou de rassemblement, et qui leur appartiendraient en propre également. Ces choix, à l’instar du projet initial, n’appartiennent qu’aux intéressés et ne font l’objet d’aucune consultation auprès des citoyens des régions.

Les négociateurs seuls sont au courant, et quand tout est décidé, une tournée de communication est effectuée pour rendre compte des points importants, et ce qu’en pensent ces derniers, mais malgré toute tempête, le bateau passe quand même, car ce n’est pas de leurs affaires.

La politique régionale, c’est une affaire d’innus au pays des innus, exclusivement, en vertu du Projet de traité de l’Approche commune. C’est eux qui mènent désormais, sur tout leur Nitassinan, y compris en dehors de ce qui leur apparttient en propre, où nous vivons, notamment, en vertu de cette entente de projet de traité.

Évidemment, tout semble normal, la députation, les mairies, les instances régionales, fonctionnent.

Les innus ne traitent d’ailleurs qu’avec les gouvernments, ils n’ont pas de temps à perdre avec les représentants régionaux. Leurs tractations sont invisibles à quiconque. Leur gouvernement aura un statut régional, c’est-à-dire que ce sera effectivement le gouvernement régional, du Saguenay Lac-St-Jean, par exemple, pour ce qui est du Innu assi de Mashteuiatsh.

La preuve c’est qu’instituer tout autre gouvernement régional pour le même territoire, incluant donc le Innu assi et autres territoires innus d’appartenance, serait conflictuel avec celui projeté par les Innus, et serait donc impossible. C’est pourquoi aucun gouvernement régional démocratique, incluant tout le monde y compris les Innus des réserves, ne sera proposé ou projeté tant que le Projet de traité de l’Approche commune sera en vigueur.

Comme ce projet de traité est aussi un projet pilote, applicable partout au Québec et éventuellement ailleurs au Canada aussi, probablement, il est peu probable que la création de véritables gouvernements régionaux démocratiques voient le jour au Québec.

Tout est bloqué par ce projet de traité, dont seules trois réserves sur neuf adhèrent toujours actuellement.

Ça, ce n’est que dans une première étape, car le Projet de traité, lorsqu’en vigueur, sera modifiable dans le temps à l’infini, par amendement constitutionnel, à étapes régulières.

L’Entente indique aussi que toute modification devra toujours être à l’avantage des Innus. Donc on a tout à perdre et ils gagneront tout le temps, ce sera inscrit dans la Constitution canadienne.

Dans un premier temps, donc, le choix de ce qu’ils veulent s’approprier comme terrains et ce qu’ils tenteront de nous taxer et imposer, ce sera juste assez pour ne pas trop nous énerver, mais entre-temps on fera des plans, en prévision du prochain amendement au traité, toujours en négociations secrètes, à l’abri des regards indiscrets de la population, pour en accaparer davantage et serrer encore la vis aux contribuables régionaux, qui n’auront aucun droit de vote au gouvernement Innu assi, ni d’ailleurs aucun représentant et ni même droit à la citoyenneté sur le Nitassinan des innus, où ils habitent pourtant quand même depuis quatre cents ans.

Au fur et à mesure que les années passeront, donc, et que les amendements au traité s’accumuleront, les régions vont complètement perdre leur élan de développement et vont stagner puis décroître et dépérir.

Les gouvernements vont leur annoncer toutes sortes de décisions malencontreuses et déplorables, fermetures de municipalités, d’usines, etc.. Les jeunes n’y verront plus aucun avenir et vont littéralement s’enfuir.

Comme les innus auront besoin de main-d’oeuvre, quand même, ils feront venir des travailleurs migrants, en remplacement, avec aucun droit d’établissement ni de citoyenneté. Ça, ce ne sera pas de l’immigration, car ils n’auront aucun droit là-dessus, au départ, mais ce n’est qu’une requête en main-d’oeuvre.

Même s’ils ne pourront pas empêcher l’immigration, qui voudra habiter une région où il ne sera jamais possible de devenir citoyen, ni de voter et ni non plus d’avoir de représentants au gouvernement régional ? Peut-être seuls les amérindiens inscrits de n’importe où au Canada, qui eux, auront la possibilité d’avoir tous ces privilèges.

Mais est-ce vraiment un privilège ? Aucun des programmes et services offerts aux Innus actuellement ne sera affecté, tout sera reconduit comme si rien ne s’était passé. Les innus demeureront des amérindiens inscrits. C’est écrit dans l’Entente. Ce qui change, c’est qu’on passera d’un gouvernement de village à un gouvernement régional, autrement dit le chef de la réserve deviendra le grand chef de tout le Nitassinan, y compris de tous les citoyens de la région concernée, qui n’auront jamais voté pour lui, et qui n’auront d’ailleurs jamais la possibilité de le faire. C’est écrit et ça ne changera pas : ce projet de traité, ce n’est pas un cadeau !

Comme dit M. Plourde, et il a parfaitement raison, nous passons, par ce Projet de traité de l’Approche commune, sous les ordres directs du gouvernement fédéral qui a tous pouvoirs sur les Amérindiens et sur ce qu’ils possèdent, ainsi que sur tout ce qu’ils dirigent.

Tous les citoyens régionaux du Pays innu seront encerclés et prisonniers dans les Nitassinans dessinés sans eux et sans aucun droit y afférent.

Les pouvoirs du Québec sur ces régions vont s’estomper au fil des ans et tout peut arriver.

Plus rien ne sera politique, tout deviendra administratif. Nous n’aurons plus rien à gérer, on gérera tout à notre place.

Ce n’est pas dans notre mentalité de nous faire diriger sans aucune prise sur notre destin.

C’est pourtant l’idée maîtresse du Projet, nous enlever tout moyen de diriger comme il se doit nos régions, et de les confier à des réserves amérindiennes. Comme si on les confiait à des agences quelconques sans but lucratif, pour occuper leur temps et refiler les ristournes à leurs membres.

Merci M. Plourde de nous faire régulièrement un peu de lumière sur le Projet de traité de l’Approche commune, complètement perdu dans la brume des négociations secrètes depuis des années.

“Je me souviens”, oui, c’est notre devise, souvenons-nous toujours de ce qu’on traite dans notre dos contre nous, c’est actuel, même si nous ne le voyons pas.

Un jour, ça va ressortir sur la place publique, et si nous ne sommes pas préparés pour y faire face, si nous n’avons pas appris ce que c’est, si nous n’avons jamais étudié en profondeur la question, on va encore confier ça à des incompétents tout autant que nous.

C’est rien de moins que notre pays tout entier que nous perdrons. Rien de moins, c’est sûr et certain.

Le Projet de traité de l’Approche commune, c’est la tutelle fédérale sur tout le Saguenay Lac-St-Jean et Côte-Nord et bientôt tout le Moyen-Nord, quand il sera en vigueur et que les autres réserves y adhéreront avec le temps.

Si ça réussit, toutes les autres régions du Québec sont susceptibles d’y passer aussi, car c’est un projet pilote.

Est-ce le pays que l’on veut ?

Informons-nous pour contrer ce projet qui ne nous appartient pas.

Par Sylvain Tremblay


Voici mon commentaire.

M. Tremblay, votre analyse de ce traité complète très bien la mienne, vous y apportez des précisions qui peuvent aider un paquet de gens à se sensibiliser aux enjeux en terme facile à comprendre et à assimiler, c’est clair et net.

On fait croire aux Montréalais que les régions sont une charge sociale pour eux alors que les gens qui les habitent sont leurs frères et sœurs. Les régionaux sont les gestionnaires et protecteurs des investissements importants que nous y avons tous en commun et qui font notre richesse à tous, et en particulier les Montréalais.

Ne pas s’y opposer, va entraîner la fin de la francophonie et de Montréal comme métropole du Québec.

Les régions ayant changé de juridiction vont devenir territoire fédéral par héritage de la tutelle qu’Ottawa détient sur les Amérindiens et qu’il refuse de céder.

Montréal n’aura plus jamais l’occasion de reprendre de la vigueur sans les régions pour l’appuyer. Vos actifs, tous comme les nôtres auront été redistribués dans l’ensemble Canadien, le titre de province pour le Québec devient virtuel.

Nous sommes présentement victime de la mondialisation au profit des multinationales. Les peuples n’ont plus leur mot à dire dans leur qualité de vie et sur leur avenir.

Vous devez, citoyens de tous le Québec, connaître ces informations, il vous faut vous conscientiser sur l’avenir que vous désirez pour vos enfants et réagir.

N’attendez surtout pas que les informations qu’on vous donne vous viennent de Charest ou de vos députés, ils sont à des années lumière de la connaissance de ce que nous vous décrivons ici.

Les revenus de nos bras de levier comme la caisse de dépôt et l’Hydro-Québec sont en processus de changer de main et ne contribueront plus à notre richesse dans un avenir prévisible et rapproché. Ces entreprises d’état ne généreront plus de profits dans les coffres de notre état mais dans ceux du Canada et des multinationales collaboratrices.

Tous les Québécois devront augmenter leurs impôts au seuil de l’étouffement pour compenser le manque de revenus pour payer nos services.

La perception du Canada anglais de notre état de mendicité ne va que s’accroître.

Sans les régions, Montréal sera devenu un gros village canadien tous les Québécois et en particulier les Montréalais, 50% de la population, auront perdues des centaines de milliards en barrages, usines de toutes sortes, mines, eaux etc, au profit des multinationales et du Canada anglais.

Les Québécois ignorent que leur pays leur fait la guerre.

M. Tremblay, je n’aurais pas pu expliquer les conséquences de ce traité mieux que vous l’avez fait.

Pour la première fois au Québec, la véritable information que doivent savoir les citoyens circule vers les intéressés, les véritables Autochtones du Québec, ce sont tous les Québécois, ce qui inclus les Amérindiens et les Montréalais.

Merci à vous tous d’être là et je vous invite à diffuser abondamment cette information.

Jean-Pierre Plourde, avec la collaboration de M. Sylvain Tremblay

8 commentaires à cet articleFlux RSS des commentaires

  1. 1 Jean Rousseau Le 26 avril 2010 à 9h34

    Suggestion: mettez que l’essentiel ou si non, peu vous liront. L’énergie sert primordialement à assurer la survie.

  2. 2 Éric Cardinal Le 26 avril 2010 à 15h13

    Si votre intention est d’informer la population, vous vous y prenez malheureusement très mal. Votre texte (et celui de M. Tremblay), qui comporte de nombreuses inexactitudes, reflète une très mauvaise compréhension de la négociation d’un futur traité entre les gouvernements du Québec, du Canada et la Première nation innue. On sent également un certain mépris à l’égard d’une nation dont on a ignoré les droits pendant plus de 400 ans et qui continue toujours de subir les politiques d’assimilation des gouvernements canadien et québécois. Sachez que reconnaître aux Innus l’exercice légitime de leurs droits ancestraux ne vous enlève strictement rien. Mais, pour que vous le sachiez, il faudrait que vous ayez l’ouverture d’esprit de bien comprendre le processus en cours. Au moins en faire l’essai…

  3. 3 Jean-Pierre Plourde Le 26 avril 2010 à 15h55

    M. Cardinal,

    On ne remplacera jamais une injustice par une plus grande.

    Le traité dit de l’approche commune est unilatéralement favorable à quelques individus et non aux amérindiens qui ne seront pas généralement plus riches ni plus heureux qu’ils ne le sont déjà.

    Les Amérindiens sont le jeux de forces d’interposition contre la liberté des 7 millions d’individus qui composent le Québec, Amérindiens compris.

    De sérieux troubles sociaux sont en préparation. Je ne souhaite pas cette échéance qui m’apparait inévitable.

    Personnellement je considère les Amérindiens comme des nôtres et des amis dont plusieurs portent nos noms.

    Vous confondez les Amérindiens avec les individus nommés par Ottawa pour les représenter.

    Sans les Québécois, l’assimilation et la disparition des Amérindiens est assurée, relisez l’histoire de nos deux peuples face au conquérant anglais. Le livre noir du Canada anglais, de Normand Lester.

    Ottawa ne tolère aucune dissidence. La tutelle qu’il détient sur le futur des nations Amérindiennes reste entière. Le conquérant ne fait que nous accrocher au Amérindiens par tutelle tout en nous refusant les mêmes droits.

    Merci de votre intérêt.

    Jean-Pierre Plourde.

  4. 4 La démocratie en perte de vitesse, l’Ontario est touché - Amériquébec Le 7 mai 2010 à 23h40

    […] à mon article, Montréal, le traité de l’approche commune va te faire mal, l’un de mes lecteurs, M. Richard Harvey, m’envoie cette information qui donne une bonne idée […]

  5. 5 La souveraineté du Québec fait trembler les libéraux de Charest - Amériquébec Le 20 juin 2010 à 13h03

    […] Premier projet: le plan Nord (ou devrais-je l’appeler le plan mort?). Depuis plusieurs années, Jean Charest y va d’annonces ponctuelles pour annoncer un de ses grands chantiers, un plan porteur d’espoir qui sans aucun doute animera tous les Québécois au plus profond de leur être. Ce projet, dont personne ne peut établir les grandes lignes, cache un problème plus douloureux et occulte, un problème qui risque de nous coûter nos territoires. […]

  6. 6 Mike Le 27 juin 2010 à 11h06

    Kuei Kuei, Nil Mike Pekuakamiulnuatsh

    Je ne sais pas ou tu prend tes informations. C’est complètement fou de croire qu’on va diriger la moitié du Québec, même absurde. Je te coneille de te procurer vite une copie de l’entente de principe d’ordre Général au Conseil tribal Mamuitun ou d’aller sur le site web http://www.mamuitun.com/

    La prhase que tu a cité: “L’idée maîtresse du Projet est de nous enlever tout moyen de diriger comme il se doit nos régions, et de les confier à des réserves amérindiennes.”

    Sacher que L’entente de Principe d’ordre Général est basé sur une cohabitation et une entente harmonieuse avec les villégiateurs et les Québécois, losrqu’elle sera signé c’est toujours Québec et Ottawa qui va diriger le peuple Québécois, la différence c’est qu’il y aura l’autonomie gouvernemental pour les Premières Nation sur Innu Assis voir carte en annexe sur entente de principe. Pour ce qui est du Territoire, nous avons déjà la réserve à Castor de Roberval dans laquelle nous pouvons exercers nos droits ancestreaux !!!

    liser donc en détail l’entente de principe avant de propager des oui dire et des fausse informations. Je sais que c’est peu être compliquer à comprendre la politique m’ais efforcer vous à lire et à comprendre.

    pm: Après tous croyer vous vraiment que le gouvernement aurai signer ce traité s’il n’aurait pas été conforme.

    Tshinishkumitin !!! si tu a des question M.plourde n’ésite pas à me joindre.

    Niaut

  7. 7 Jean-Pierre Plourde Le 27 juin 2010 à 15h30

    Bonjour M. Niaut.

    Je crois être allé beaucoup plus loin que ce que vous suggérez:

    1. L’entente de principe à été négocié avec des fédéraux assis des deux côtés de la table des négociations, sans qu’aucune consultation des intéressés ne soit effectué, ni explications des véritables conséquences pour l’avenir des Québécois et de nos territoires communs. C’est majeur, voir,
    http://www.vigile.net/Conflits-d-interets,27715
    Les enjeux territoriaux et économiques

    En voici des extraits:

    “…Le Québec acceptera, de plus, de renoncer aux droits de la Couronne sur ces terres ou, au besoin, de transférer ces droits aux Innus…”
    “…Le traité sera permanent et ne pourra être dénoncé ni modifié unilatéralement par l’une ou l’autre des parties…”

    Un autre point majeur, non inscrit dans l’entente de principe et que personne ne veut discuter du côté d’Ottawa, c’est le fait que les Amérindiens, ainsi que les héritiers de ce traités, les 7 millions de Québécois, vont demeurés attachés pieds et points à la tutelle du Canada.

    Le résultat sera le suivant:

    a. Les territoires transférés ne vous appartiendront qu’en principe seulement, ce sera toujours Ottawa qui en sera le véritable gestionnaire propriétaire;

    b. Tous les habitants du Québec qu’ils soient Amérindiens, Québécois francophones, anglophones ou immigrant hérite de la tutelle d’Ottawa qu’elle détient sur nos droits communautaires.

    c. Pour regagner des droits de propriété réel, vous aurez besoin du rapport de force de toute la population du Québec pour faire tomber la tutelle d’Ottawa. C’est maintenant que cette tutelle devrait-être sur la table.
    Cette tutelle, c’est l’élément majeur qui devrait faire en sorte qu’il n’y a pas de négociation sans retrait de la tutelle.
    Les Amérindiens et les Québécois ne l’ont pas compris et ils devraient plutôt travailler ensemble pour atteindre à la véritable liberté.
    Les milliards en barrages, mines et ressources payés par tous les Québécois y compris vos pères et grand-pères vont être divisés par dix et partagés entre tous les Canadiens qui n’en ont rien payé en investissement, au lieu de demeurer Québécois. C’est une perte énorme pour tous les deux, nous n’aurons plus le levier de la création d’emploi indispensable à notre évolution et progrès social.
    Regardez ce que fait Charest avec la Caisse de dépôt qui investit pour créer des emplois ailleurs dans des investissements délibérément risqués. Il nous ont déjà fait perdre plus de 40 milliards devenus irrécupérables, avec l’Hydro-Québec, on constatera bientôt le démembrement, après le départ de Charest. Alors comprendrez-vous alors l’ampleur de ce que je vous annonce.

    d. Les négociations cachées faites sans l’appui majoritaire du peuple, qui n’a aucune idée de ce qui se trame en son nom, vont détruire les bonnes relations que les Québécois ont toujours eus envers les Amérindiens qui occupent les mêmes territoires.
    Les Amérindiens perdent la seule force capable de nous donner à tous, le véritable droit de négocier notre liberté commune.

    e. En conclusion, la mise en application de ce traité change la Constitution Canadienne unilatéralement en retirant le titre de Province égale aux autres dans ce pays.
    Québec devient, une province virtuelle, un territoire fédéral sans droit de vote à la table de négociation de tout autre amendement ou participation significative dans les décisions de ce pays comme d’aller faire la guerre ou de nous la faire carrément.
    Notre seul droit sera celui de donner notre avis, si on nous la demande, sans aucun droit de véto pour préserver nos droits communs.

    Je m’arrête là, bien que j’ai beaucoup d’autres choses à dire.

    C’est important ce que vous faites, parce qu’on est tous dans le même bateau.

    N’oubliez pas que pour négocier ce traité, le Canada en 1982 à rapatrié et modifié unilatéralement la première Constitution afin de se donner les pouvoirs qu’ils n’avait pas. Je vous fais remarqué que 1982 c’est deux ans après le premier référendum.

    Tout cela s’est fait sans nous consulter vous et moi.

    Merci d’être là.

    Jean-Pierre Plourde.
    saglacweb.blogspot.com

  8. 8 Jean-Pierre Plourde Le 27 juin 2010 à 15h35

    Les extraits cités plus haut sont tirés de la copie originale de l’entente de principe sur mon site:

    http://www.saglacweb.com

    Voir aussi: versuntraité.com

    Merci de votre collaboration.

    Jean-Pierre Plourde.

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Cet article de 1,822 a été rédigé par Jean-Pierre Plourde il y a 13 ans et 11 mois, le dimanche 25 avril 2010.

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