Le samedi 10 avril 2010

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Droit à l’avortement: Charest se range derrière le gouvernement Harper

Refus libéral de l'adoption d’une motion à l’Assemblée nationale

Par Parti Québécois

En refusant l’adoption d’une motion par l’Assemblée nationale réaffirmant la position québécoise du droit à l’avortement, le gouvernement Charest envoie le message qu’un débat sournois est en cours alors que cette question est réglée depuis longtemps.

La députée d’Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole de l’opposition officielle en matière de condition féminine et d’habitation, Carole Poirier, et la députée de Rosemont et porte‑parole en matière de relations internationales, de Francophonie et d’immigration, Louise Beaudoin, sont outrées que le gouvernement libéral de Jean Charest ait refusé que l’Assemblée nationale adopte une motion qui réaffirmait la position québécoise du droit à l’avortement.

« En refusant l’adoption de cette motion par l’Assemblée nationale, le gouvernement Charest envoie le message qu’un débat sournois est en cours alors que cette question est réglée depuis longtemps. Nous sommes extrêmement préoccupées que les députées des banquettes libérales, particulièrement la ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, la vice-première ministre, Nathalie Normandeau, et la ministre de la Justice, Kathleen Weil, n’aient rien fait pour faire fléchir leur gouvernement afin que l’Assemblée dénonce l’attitude du gouvernement Harper », a déclaré Carole Poirier.

La motion sans préavis présentée par le Parti Québécois se lit ainsi :

Que l’Assemblée nationale dénonce le refus du premier ministre du Canada d’inclure, dans le cadre de son initiative de santé maternelle qui sera présentée lors de la prochaine réunion du G8 en juin, des mesures relatives à la santé des femmes dans les pays en voie de développement, lesquelles peuvent s’étendre à la régulation des naissances, la contraception et l’avortement.

« En l’espace d’un an, ça fait deux fois que ce gouvernement remet en question le droit des femmes à l’avortement. Rappelons-nous qu’en août 2009, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, par son projet de loi 24, souhaitait transformer les cliniques d’avortement en salles d’opération. Il fait volte-face par la suite, mais puisque le gouvernement a refusé d’adopter la motion aujourd’hui, faut-il craindre que le gouvernement Charest ait encore un agenda caché? », se demande Carole Poirier.

De son côté, la porte-parole de l’opposition officielle en matière de relations internationales, Louise Beaudoin, comprend mal comment le gouvernement Charest peut endosser la position canadienne.

« En s’associant à la position Harper, le gouvernement Charest cautionne l’idéologie conservatrice, malgré les pressions internationales qui sont exercées, notamment celle de la secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, et le secrétaire d’État britannique, David Miliband. Par l’adoption de cette motion, le Québec aurait pu assumer un leadership qui l’honore habituellement, mais le gouvernement Charest préfère, semble-t-il, sacrifier le droit des femmes au détriment de ses relations avec Stephen Harper. C’est honteux », a conclu Louise Beaudoin.

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  1. 1 JM Lavoie Le 18 mai 2010 à 10h46

    L’AVORTEMENT CRIME CONTRE L’HUMANITÉ?

    L’avortement est un sujet très troublant. C’est plus qu’une question de conscience. C’est une question de lois naturelle inculquée dans chaque être humain ainsi que de la protection des plus faibles. J’ai l’absolue conviction que l’avortement (sauf quand la vie de la mère est en danger) est un meurtre pur et simple. Il n’y a pas le moindre doute dans mon esprit. C’est une abomination. Voici pourquoi :

    « Nous n’avons qu’une seule chance de naître, si c’est manqué, c’est fini pour toujours! De quel droit une femme a-t-elle un droit de vie ou de mort sur un être humain?»

    C’EST MON CORPS!

    Oui mais c’est le corps de la femme, elle peu le disposer comme elle le veut. Mes mains font parti de mon corps et je ne peu pas m’en servir comme je le veux pour tuer quelqu’un. Oui mais en cas de viol… On ne corrige pas un crime par un autre. Je comprends toutes les souffrances que subit une femme victime d’un viol. Avortement ou pas, elle ne pourra pas éviter ces traumatismes. Toutefois l’enfant à naître n’a rien à voir avec le viol. Son unique chance de vivre c’est là qu’il se présente. Il n’a pas à payer de sa vie pour ce qui c’est passé. Si sa mère ne désir pas le garder, elle pourra le mettre en adoption, de très nombreux couples désirent un enfant et sont prêt à lui donner toute l’amour voulu. Il aura au moins l’opportunité de vivre et d’apporter sa contribution à la société.

    En cas de catastrophe, c’est les enfants est les femmes d’abord ce n’est pas juste pour les corps des hommes n’est-ce pas? Les hommes occupent en général les métiers les plus dangereux et chaque année plus d’hommes que de femmes meurent d’accident de travaille. Ceci est sans parler en cas de guerre. Mais c’est ça l’ordre des choses il y a des inconvénients pour les hommes et pour les femmes. Les hommes en générales répondent à une loi naturelle qui consiste à protéger d’abord les femmes et les enfants au prix de leur vie s’il le faut. La loi naturelle de la femme c’est d’enfanter et de protéger son enfant au péril de sa vie s’il le faut. Dans les deux cas les enfants sont la priorité. Faire le contraire c’est contre nature et engendre d’affreuses conséquences pour les individus ainsi que pour toute notre société.

    L’ÉGLISE CATHOLIQUE

    En ce qui concerne l’Église catholique, avec les dizaines de dizaines de milliers d’enfants abusés par des prêtres, on peut se demander sur les vrais motifs de la position de l’Église sur l’avortement. Nous savons que le Vatican a été plus préoccuper de protéger son image et ses intérêts que de protéger les enfants. Aussi concernant les orphelins qu’ont appelle les «Enfants de Duplessis» et les enfants autochtones enlevés de force, maltraités et abusés n’ont reçues aucune compensation de l’Église catholique le principal coupable. Les sommes sont venues des gouvernements, donc des contribuables. Historiquement l’Église a souvent maltraité les enfants. Par exemple aux cours des nettoyages ethniques en Amérique du Sud, elle a envoyée 10,000 jeunes aux croisades si mes souvenirs sont bons, tuée beaucoup d’enfants au massacre de la Saint-Barthélemy et castrés des jeunes garçons pour conserver leur voix afin de charmer les oreilles du Vatican il y a environs deux siècles.

    Depuis des siècles, l’augmentation des catholiques n’est pas due aux peu de conversions en comparaisons aux désaffections, mais aux naissances où on s’empresse de les baptisés bien avant l’âge de raison. Ces enrôlements forcés gonflent les statistiques. Il y va de l’intérêt de l’Église de combattre toute limitation des naissances. On estime à 50,000,000 d’avortements chaque année dans le monde. Un fort pourcentage se trouve dans des pays catholique. Cela peu représenté des millions de catholiques en moins chaque année! Pendant ce temps, les musulmans ont dépassés les catholiques en nombre. Si l’intérêt était réellement celui de l’enfant, les scandales n’auraient jamais connus l’ampleur qu’ils ont connue et sur une aussi grande période de temps.

    Quand je vois un col romain se présenter au micro pour dénoncer l’avortement, défendre la vie, les enfants, alors que l’Église catholique en a tellement maltraités, je pense qu’ils sont très mal placés pour le faire. Je suis fermement contre l’avortement non pas par appuis de l’Église catholique qui n’est pas l’exemple à suivre, mais simplement parce que c’est un horrible meurtre, un génocide de 50,000,000 enfants chaque année. Une fois l’opportunité de vivre passée, c’est terminé, elle ne reviendra plus jamais!

    COÛTS SOCIAUX

    Il y a toutes sortes de coûts sociaux causé par l’avortement. Les études à se sujet se contredisent hélas souvent par motif politique. Toutefois, en raison de la nature féminine, de la simple logique et surtout de l’expérience sur le terrain, les dommages sont variés mais souvent permanant sur les femmes avortés. Le coût psychologique, un taux de désordres mentaux 30% plus élevé, flash-back pénibles, cauchemars etc. Le traumatisme post abortum se manifestera sur la majorité des femmes à divers degrés allant peu après l’avortement jusqu’à 60 ans plus tard. Beaucoup de femmes qui se font avorter vont éprouver de terribles remords, car il est contre nature de tuer son enfant. À noter que ces symptômes peuvent également être présents chez le père biologique. Bref une femme qui décide d’avorter, pourra avoir l’illusion passagère qu’elle s’est délivrée d’un problème. N’oublions pas que pour une femme le sentiment d’avoir donnée la vie, est beaucoup plus positive et valorisant que le terrible sentiment d’avoir donné la mort. Cette angoisse peut venir à n’importe quel moment après l’avortement qui apportera son lot de douleurs psychologique. Tous peu se déclenchée à la simple vue d’un poupon.

    L’interruption volontaire de grossesse provoquerait des mutations dans les cellules du sein et accompagné du stress augmenterais les cas de cancer. Depuis 1969 les cancers du sein ont quadruplés au Canada une courbe qui suit la légalisation de l’avortement cause à effet? Autres conséquences possibles, une hystérectomie totale, stérilité, cancer de l’utérus.

    Il y a près de 30,000 avortements chaque année au Québec. 30,000 personnes en moins pour renouveler une population vieillissante. 30,000 payeurs de taxe en moins pour les frais énormes de santé et cotisations au régime de retraite. On doit donc se tourner vers l’immigration et payer d’avantage pour l’adaptation et la francisation des nouveaux arrivés. Les couples qui veulent adopter, doivent le faire à très grands frais à l’extérieur du pays.

    Personnellement je n’ai aucune position sur ce sujet, mais, il est étonnant que souvent les supporteurs de l’avortement soient contre la peine de mort des criminels. C’est comme s’ils apportent plus de valeur à la vie d’un criminel qui se fait loger et nourrir au frais des contribuables qu’à un bébé innocent et sans défense. On trouve barbare de tuer des criminels mais pas les enfants à naître.

    SE FAIRE DIEU…

    Oui mais… à un certain stade, ce n’est pas un humain… Très convenable n’est-ce pas pour taire une conscience? De quel droit des hommes de science (guidé par la doctrine évolutionniste) se donnent le droit de décider quand un fœtus devient un humain? Cette doctrine a servit de supports aux génocides et atroces expériences médicales des nazi et de plusieurs dictateurs sanguinaires tels que Hitler, Staline et Mussolini entre autres. De plus, si un jour ces juges suprêmes de la communauté scientifique changent d’avis qu’allons nous faire des centaines de millions d’enfants tués? Combien de fois cela est arrivé ou la science avait avouée s’être royalement trompée! La science n’a aucun droit de se faire dieu.

    Face au bouleversement climatique, à la pollution et à la menace des aliments transgéniques, par la force des choses, notre société est sensibilisée par le retour aux biens faits des voies naturelles de la nature. Les neufs mois de grossesse, sont les voies naturelles de la nature qui conduit à la naissance d’un être humain.

    LE «MOI D’ABORD»

    Nous vivons dans un monde déshumanisé caractérisé par la violence et par le «moi d’abord». Il y a une désensibilisions généralisée, même en ce qui concerne l’instinct maternelle. Ainsi due à une grossesse non désirée, à la pauvreté, à une carrière professionnelle ou simplement le fait que la mère n’aime plus la gueule du père, un enfant à naître payera de sa vie pour les erreurs de jugement ou l’ambition matérialiste de sa mère ou encore tout simplement parce que sa venu au monde n’est pas convenable pour le moment… Nos livres d’histoire parlent de la barbarie des peuples de l’antiquité qui s’adonnaient aux sacrifices d’enfants. Que penser de notre société qui dans les faits accomplie les mêmes gestes, sauf qu’au lieu d’apaiser un dieu cruel quelconque, c’est au nom du «moi d’abord» que les sacrifices humain se font. Finalement, en raison de 50 millions d’enfants morts par année, peut-on parler de génocide? Par conséquence, de crime contre l’humanité.

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Éric Gamache

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Cet article de 392 a été rédigé par Parti Québécois il y a 13 ans et 11 mois, le samedi 10 avril 2010.

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